Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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12 september 1917
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s.n. 1917, 12 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tq5r786v1b/
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L& BRUXELLOIS Jiloyd George monnait l'efîieaeité de ia uuepre sous-manne Une Offre die Paix. asit^aise Hambourg, 10 septembre;. — On aiui-ai*^ ùc &mU-ce autorisée de La Baye au « Hamburger Nach-richten » qu'une conférence a été tenue à Londres lous la piesiaèhce ce Lioyd George pour discuter la question de la crise du tonnage ; plusieurs ministres, des représentants du commcce et de la marine, ainsi que les directeurs d'environ 40 compagnies britanniques d'armement et die chantiers navals y assistaient. Alors qu'officiellement depuis le début de la guerre sous-marine environ 650 navires marchands représentant pàus de l,6(W,0ou tonnes ont été signalés comme ayant été coulés,aeg délégués du gouvernement annoncèrent confidentiellement à la Conférence que durant 'e même laps de temps 4 millions de tonnes de jauge marchande britannique avaient été perdue®. Lloya George assura que l'Amirauté continuait à faire de grands efforts pour mettre sans cesse en œuvre de nouveaux moyens de combattre les sous-marins. Toutefois jusqu à l'heure actuelle on n a pas encore trouvé de moyen radical. Le ministre de la marine américaine Daniel, a communiqué que le gou. vernem-nt américain a promis une prime de 2 millions de dol'ars à celui qui fournirait une invention réellement concluante, en vue de combattre les sous-marins. Ec'--n travaille à l'heure actuelle avec 60 ingénieurs, mis à sa disposition, en partie par l'Amirauté anglaise, en partie par les chantiers américains, mais on ne sait encore rien de précis à ce sujet. Lloyd George poursuivit en disant qu'i1 était convaincu que le génie humain réussirait certainement à* découvrir un moyen ef ficace contre les sous-marins. Malgré cela on doii toutefois craindre que la gravité de la situation n'adllie croissant chaque mois. Actuellement il n'existe qu'un moyen de neutraliser l'effet de la guerre sous-marine, notamment 'a construction de nouveaux navires. Lioyd George commenta ensuite les p'ans dispositifs des chantiers, des ateliers de construction, des fabriques de machines, des aciéries et hauts-fouirneaux, etc., qui lui étaient parvenus fin juillet. La conférence qui fut continuée le jour suivant se déclara prête à seconder le gouvernement paj tous les moyens possibles. Le président du Conseil ajouta encore que 'a direction suprême de l'armé* s'était déclarée prête à licencier 50,000 hommes, tels que menuisiers, mécaniciens, techniciens, ingénieurs, etc., et à les mettre à la disposition de-chantiers en question. On fera l'impossible poui mettre oes chantiers en état de produire mec sueUement de 350,000 à 400,000 tonnes. Si ce but n'était pas atteint t'Angleterre devrait succomba sous la guerre sousmaùne. Pour la première fois un cri d'angoisse vonani du plus profond de son âme, s'est échappé de U bouche die Lloyd George qui n'a pas tari jusqu ic de miepris et de moquerie à l'égard du soi-disan péril sous-marin allemand. Les pertes sont s grandes,, « que l'Angleterre doit succomber sou< la guerre sous-marine si la limite des construction, nouvelles, inouïes et sans cesse plus nécessaires n'était pas atteinte. » Pour la première fois Lloyc George dit la vérité. Pour nous, c'est le meilleua document qui puisse nous renseigner au sujet de h situation de la souveraineté anglaise. Il ne nou< apprend rien de nouveau : nos chiffres concordent C'est faction allemande contre la phrase anglaise Lloyd George a la victoire en poche, seulemen l'habit auquel appartiennent ces pocfsîs lui a glissi des mains. C'est sous l'impression de cette première Infor matin que la suivante gagne en intérêt : Berlin, 10 septembre. — Georges Bemhard écri dans la « Gazette de Voss » : « En dépit de tous le démentis les bruits d'une offre de paix angiait. deviennent de plus en plus positifs. D'après cett offre la Russie et quelques Etats "balkaniques sfc raient complètement sacrifiés. Une séparation d plus en plus nelie de la Russie se fait remarque ©n Angleterre. Les Anglais ne se gênent pas pou dire que la Russie les a lâchés et selon toute pro habilité le Président des Etats-Unis partage inté gralement le même point de vue. Dans son démen tfcs révélations Gérard, M. von Bethmann-Holl veg a constaté que Gérard a main.e fois assuré l'auteur de ces lignes, que les Etats-Unis ne s sont jamais opposés à des annexions de l'Allema gne, à l'est. De telles offres de paix anglaises son une preuve die la faiblesse anglaise. Mais avaa (tout elles sont une preuve de l'efficacité de notr guerre sous-marine. Elles contiennent une exhoi tation directe au peuple allemand de garder se nerfs. Mais nous saurons aussi garder ceux dis ne hommes d'Etat. Plus que jamais, il s'agit ici d'ouvrir les yeux, pour que sur le tapis vert notre situation ne soit point amoindrie et que nos' avantages triomphent. » emm m ta prisse Les ecclésiastiques et le service militaire en France. — Le Journal officiel français putfie une circulaire signée par les ministres de la guerre et d_s munitions, relativement à l'ajourni.menit dans le service militaire de la levée 1888. La circulaire se divise en deux catégories : dans la première, on énumëre les professions qui ont droit à un ajournement immédiat et momentanément illimité; dans la seconde catégorie, on énumère les professions dont l'ajournemunt dépend de la bonne volonté des inspecteurs régionaux. Le clergé ligure à ta fin de ta deuxième catégorie! Après celui-ci viennent les surveillants des bains, les coiffeurs, les dômes.iques et les veilleurs de nuit! A la preière catégorie appartiennent 170 professions, parmi lesquelles, par exemple, les fabricants de crayons, Us fabricants de casquettes, les vol.uriers, et aunes semblables, qui, dans l'interprétation du ministre de la gueire, sent de plus grande importance que le cl-ergé. C^ux énumérés dans la s-conde catégorie ne doivent être ajournés que si de ce fait la force de résistance économique du pays y trouve son compte. Ce nouveau traitement ami-ecclésiastique s'arrange parfaitement avec le système de la mobilisation des prêtres. Tout le monde critique. — Un chroniqueur parisien nous en conte de belles sur la critique militaire en Fran-.*3 : Il est certain, assure M. Jean Bernard, que les neuf dixièmes des chroniques stratégiques sont écrites par des civils qui ont pris des pseudonymes militaires et se sont promus de leur paopre autorité commandants, colonels ou généraux. Il y a un vrai général, le général Berthaux, dont les articles font autorité au « Petit Journal » ; le colonel Rous-set, qui obtient un réel succès de vulgarisation au « Petit Parisien »;.les généraux Lacroix et Malle-terre, au « Temps »; deux ou trois aunes anciens généraux pour de bon deci de-là, mais à côté, que d'officiers supérieurs qui n'ont pas de titres militaires, pas plus que le Vieux Major météorologiste. Ainsi M. Henry Bidon, qui a succédé brillamment à M. jults Lemaitre comme critique dramatique au « Journal des Débats », s'est mué en « colons! X... », et pubiie tous les jours dans le « Journal » ' des commentaires instructifs. Le « Matin » compte parmi ses s.ratèges les plus lucides, un autre « colonel de rédaction », qui n'est autre que M. de Beauplan, qui faisait avec distinction la criti-tique dramatique au même journal. Un des meil leurs cri» iques musicaux, M. Lalo, écrit des chroniques militaires et il ne prend pas le titre d'offi-i cier; il se contente du pseudonyme d'un vieux ma-i récitai de France, Jean Villars. Nous pourrions allonger ia liste et dans ce bataillon de « colonels i i nous trouverions plusieurs professent!s, un vaude-; vil liste, un romancier et un ancien ingénieur des s mines. PROPOS LÎBRES ET VARîES 1 Poyr Sa Paix Les plus grandes forces de la Nature sont invisi bies; telles la pesanteur, l'attraction, •'électricité > le magnétisme, l'étirer, ato. On perçoit ces forces par les effets qu'elles pro duisent, ou par les modalités de leur expression. La pensée aussi est une énorme force invisible Cette dernière force, se pouvoir, est la propriéi 1 de tout être humain, jeune ou vieux, pauvre ou ri 5 che,et est indépendante de ses convictions reiigieu ses ou de ses conceptions philosophiques. 3 Selon Atkinson, chacune de nos pensées détermi ne, projette autour de nous d£s vibrations qui li i propagent et par lesquelles elle arrive et se trans i met avec p-us ou moins de force à ceux qui son i dans le champ des vibrations. Ces vibrations ressemb'ent aux rides que pro duit une pierre en tombant dans un étang. Elle 1 vont sacs cesse en s élargissant jusqu'à ce que leu rebà sémousse, s'efface et se perde dans l'uni ^ fornrité des choses. Mais si l'impulsion premièr 2 d'où elles dérivent les porte dans une certain, direction,elles y vont naturellement et se concen t trent sur le point qui leur est asignô comme but 1 Le grand penseur Preutice Mulford nous di< au« e si que 'oute pensée, bien que non proférée, es quelque chose qui va à la chose ou au lieu ver s lequel elle est dirigée, fut-il distant de 6 pieds o s de milliers de kilomètres. Notre pensée agit donc sur les autres, à leur insu, les émeut, les influence. Quand une pensée déterminée rencontre une autre p.nsée analogue et quelles s'unissent sur un même projet,, il tn résulte une double chance de réussite. Le précepte du Chnst : « Faites du bien à ceux qui vous haïssent est basé sur une loi scientifique. Cela signifie que 'es pensées sont réelles,et que la pensée du bien peut toujours l'emporter sur celle du mal. Nous devons actuellement employer cette grande force-pensée à un noble but : 'a cessation de la monstrueuse guerre et par conséquent : l'obtention de la Paix 1 Napoléon, le grand guerrier, n'a-t-il pas dû dire que : « A la longue, le sabre est toujours battu par l'esprit. » Mais un homme (dans aucun domaine d'ailleurs) ne peut réussir seu1 ; il lui faut l'appréciation et l'influence d autres personnes, car tous les hommes se complètent les uns les autres! Pour demander la Paix, il n'y a pas de meilleur moment que le temps présent; les délais sont dangereux, surtout quand nous avons tant à perdre en attendant, et tant à gagner en agissant maintenant.Fondons donc un club mondial de la Paix ! Il nous en coûtera si peu ; il suffit que chaque adhérent (anonyme), à midi précis (correspondant à 12 h. du méridien de Greenwich), envoie dans le monde une forte et sincère p.nsée de Paix 1 « L'Union fait la Force », par conséquent l'influence combinée de centaines de miniers de personnes pensant sur ce sujet à un moment donné, produira un résultat certain. Pour obtenir ce résultat vous ne devez donc pas vous contenter de devenir membre du Club de la Paix. Il faut persuader à vos amis et connaissances de s'y affilier aussi. Leur influence et leur assistance vous sont aussi nécessaires, sinon plus, que oel'es d'é.rangers. La force silencieuse de votre esprit maintiendra fermement son influence sur d'autres esprits qui, consciemment ou non, coopéreront avec nous. L'idée de concentration e; de centralisation de fores-pensée par des milliers d'esprits sur un sujet spécial et à une certaine heure n'est pas neuve. En nous lisant, bien des lecteurs, se rappelleront les annonces et 'es brochures que V. Segno, de Los Angeles, fit paraître pour son « Succès-Club », il y a environ sept ans. Nome seul mérite scya donc d'avoir proposé d'appliquer ce système pour un autre but ; et même pour cela n'avons-nous pas été aidé, influencé, par la pensés d une personne ou d'un club travaillant déjà pour la Paix? Que notre appel aille partout ; que dans tous les journaux et revues du monde il soit reproduit (avec l'heure correspondante de chaque contrée) et qu'ensuite dans chaque numéro, on le rappelle par une phrase en caractères et place d'honneur ; qu'on lui accorde la propagande nécessaire et cha<que jour (à 1 heure donnée) un rappel verbal ! Tel est notre vœu ! pour une paix très prochaîne ! XXX. ii <Mf tmir'T»T i»-»rrir»i inn-tnin rirarr «urnrir nrmri >i-rair«iaTi n ■ jrrr - -y?- Echos et Nouvelles — ' Victimes des aviateurs anglais. Par suite de bombes lancées pax des aviateurs anglais entre Courtai et riai'lebeke la &aL-olicxe iiomamc ïemmeiîuan, domiciliée à Gand, boulevard du Gazomètre, a été b 1 e s-, s e é. La victime a un frère et trois cousins à l'armée belge. Aus coui j du bombardement effectué le 4 septembre 1917 par 1 artillerie anglaise sur la région à 1 ouest d'Ostende, les Juabitants suivants ont été a) tués: Désire De Plancke, 53 ans, domici lié à Coolkerke; Edmond V ej meulerr, 16 ans, domicilié à As-sebrouck;i'reuénc Van fcjoo, domicilié à Assebrouck; Henri Decfaemer, 5-1 ans, chaussée de Tiiou-j rout, Ostende. b) blessées: Camille Deseliaelit, 30 ans, rue de l'Alouette, 50 (2 beaux-frères sont 1 a i aimée beige); Clémentine Vamhuyne, 42 ans, rue des Mou-nitrs, 22 (1 ïrère est à l'année beige); 3 Berthe M ares t, 9 ans, rue des Moutons, 3 (1 oncle est a l'armée belge); Louis Tratsaert, 49 aus, rue Peter Bs-aoit, neveux sont à l'armée belge); ' Bomanie Joneklreere, 51 ans, rue btuewer, s -243 (1 neveu est à l'armée belge); Georges Leemans, 9 ans, rue du Chemin de Jb'er, 5. Les Bourses interlopes à Bruxelles. t II serait temps de mettre à 'a raison les parasites s qui font la hausse et agiotent sur tout dans les cafés r de Bruxelles. Les propriétaires des établissement où se tiennent 66 Feuilleton du Bruxehoii. PLIK ET PLOK par EUGiùjNJl y b L. — Par la ceinture des mages! tu n'y penses pas, jeune homme; c'est impossible. Par Balthazar! les cheveux me dressent sur la tête rien que d'y son-Het.— Infâme juif I dit 1 enfant, ne crois-iu pas que Je veuille tes marchandises pour ri<tfi? Tiens, voici de l'or, de l'or encore à acheter tes magasins, et toi-même et ton rabbin. — Diett du ciel ! garde ton or, il m'epouvante. Tu te trompes étrangement sur les motifs de mon refus, jeune homme. Ne sais-je pje que, muni de ce saint emblème, tu pourrais tout exiger de moi, ara fortune ©t ma vie ; mais ce que tu demandes, le sais-tu? Et il joignait ses mains, et son regard, attache suir Fasillo, exprimait la teweur la plus profonde.— Je le sais, maitre Plok. — Tu le sais mais non, c'est impossible. Alors il regarda avec inquiétude au:our de lui, et, comme s'il eût craint d être entendu, s'appro-oha de l'oreil'e de Fasillo, et lui parla un ins;am à voix basse, puis le regarda en secouant la tète d'un air interrogati?. — Je le savais, te dis-je, maître Plck. '—-Et vous voulez... —.'Je 'e veux. Le soir, Fasillo surveillait l'embarquem&nt des marchandises, et le vieux Bentek et les noirs por-«cfeut à bord les derniers ballotSj lorsque maître Plok, qui s'était toujours tenu éloigné, s'approcha du jeune homme et lui dit: — Le démon seul, mon fils, a pu vous charger d'une telle commission; j'en suis innocent: que 'a vengeance au ciel retombe sur vous gt -ur ce-ux qui vous font agir ! — Que 'e ciel vous ait en aide ! maitre Plok, — — répondii Fasil'o, lui tendant !a main. Mais ,e juil un effroyable bond en arrière. — C'est vrai, je n'y pensais plus, — dit l'en fant. — Adi-u, maitre. Au revoir. — Au revoir... Ce séra donc demain, car avant trois jours votre mère n'aura plus de fils. — Non, juif. Au revoir... là bas, où notre premier bonjoui sera un grincemem de dents ; car avani toi, maitre Plck, j'aurai pour lit une fournaise ardente, mais je t'y garderai une bonne place, maître. Au revoir donc. — Il me fait horreur, — dit le juif. Et, im mobi'e sur la plage, il suivaii de l'œil Tasillo, qui i^gagna la tartane, fit orien-Uer les voiles et, profi,an< d une bonne biise d est, qui devait le porter rapidement dans le dé.roit de Gibrat.'ar, mit le cap au nord-ouest, s'éloigna peu à peu, et disparut dans tes profondeur^ de l'horizon. Quand le juif ne vii plus rien, il regagna Tanger à pas ieniS; mais, arrivant d-.vant une voûte basse qui donnait sur ia grève, jl doubla le pas en levant les mains au eiei, car cette porte était l'entrée de ses magasins. juste un mois aprîs l'exécution du Gitano, une peste effroyable ravageait Cadix; car Fasillo avait faii échouer sa taitane au pied du fort Sainte-Catherine...Sa taitane, remplie des marchandises achetées pax lui à Tangar, avait été pillée par le peuple. Or, en achetant ces marchandises, qui venaient du Levant, alors désolé par une épidémie, Fasillo savait qu'elles étaient infectées, et que maitre Plok n attendait pour les purifier qu'un moment favorable (1). Le peuple de Cadix qui ignorait c-t,e circoii s ance.s'cmptra des beaux cachemires d ispahan e, des tissus de Géorgie, et le peuple fut pestiféré. La bonne compagnie tiouva commode d'ache. tei ces raretés à vi' prix, et la bonne oompagni-fut pestiférée. Jusqu à l'alcade et les membres de la Junte, qui ne purent résister non plus au désir de voir leurs femmes et leurs filles paréss comme les nobles épouses et les demoissiles d'un grand d'Espa gne, et les membres de la Junte, l'alcade et leurs familles furent p;stiférésl Enfin, il périt une innombrable quantité de monde à Cadix et dans les environs, car les mois de juillet et d'août furent très chauds, et la fièvre jaune vint compliquer Ja pes.e. On estime le nombie des morts à vingt-neui mille seipt cent trente /.ux, sans compter les moines. On ne sait ce que devint Fasillo et sP« équipage de noirs. Mais i' avait tenu parole au Gitano. Il l'avait vengé! FIN (1) Beaucoup de juifs de Tanger font ce lucrati métier: ils achètent, des marchandises infectées s vil prix, les saniflent tant bien que mal, et les je. vendent en Europe. La -<W« de Cadir. - 1760 n'a pas eu d'autre cause. Un bâtiment contrebandier échappa aux visites sanitaires et propagea l'épidémie. ces bourses interlopes sont aussi coupables qu'eux, car c'est l'appat au gain qui les guide, et vraiment ils entretiennent ce vice, qui est devenu un sport. Que l'on interdise îtonc ces réunions dans 'es cafés connus sous p<-ine de fermeture jusqu'à la lin de 'a gueire et sans considérations de personnes ni d'inîluénce ! Que les autorisés accomplissait enfin une bonne fois leur devoir. (A. F.) A la minque au poisson de Bruxelles. Les arrivages de poisson ont été pour ainsi dire nuls en août écoulé. On n'a, en effet, rsçu que sept colis de poisson de rivière qui ont produit 108 fr. e>t 149 colis non dénommés qui ont été vendus à 79r fr. 50. La vente total s'est élevée à 898 fr. 50. (A.) FAITS DIVERS LE MATHUSALEM DES CLOChtb. — La plus ancienne cloche du monde est, pour autant qu'on sache, la propriété de la ville de Rivernide, en Californie ; cette cloche fut coulée à Santiago (Espagne) en 1247 et porte l'inscription : « Jacob us, Je. sus-Christus, Maria : Quaîana ©t Salvador me fece-runt anno Christ i 1247. » LES AMERICAINS A PARIS. — Le journal pa. risiem « L'Œuvre » publie la traduction d une affiche, qui se trouve en évidence dans tous les camps d'instruction américains en France et contient de sages conseils pour les « Sammies » . En voici le texte en français : — « Ce qu'il faut savoir : Ne louez pas de chambre dans un hôtel, sacs avoir au préalable demandé le prix. Assurti vous si dans le prix est compris le bain chaud. Lorsque vous allez au restaurant, demandez toujours la carte d'abord et examinez les prix, sans cela, vous ssr-z péniblement surpris 'orsqu il faudra rég'er l'addition. N'oubliez jamais de recompter l'argent qu'on vous rend. N'échangez vos dollars ou livres sterling que dans une banque, où l'on vous en donnera la valeur exacte. Ne demandez jamais de renseignements au premier venu, mais adressez-vous aux adresses ci-dessous... » — On voit que le général Pershing semble se rendre compte des dangers qui guettent ses troupiers dans la Vieille-Europe. EXPLOITS DE DESERTEURS. — On mande de Perpignan au «Matin», que deux déserteurs du 7e régiment du génie, à Avignon, nommés Tranchart et Mauguert, ont été arrêtés par deux agents, aidés de M. Jean Payra, publiciste, attaché au cabinet du ministre du ravitaillement au moment où Lis cambriolaient le garage de M. Fernand Fourcade, marchand de bicyclettes. Au moment de leur arrestation, ils avaient en leur possession deux revolvers, une boussole, une carte d'état-major, ainsi qu'un tampon et des imprimés destinés à établir de fausses permissions. LE BILAN DE LA TEMPETE. — Le « Matin » de Paris établit le bilan de la tempête qui vient de sévir en France avec une rare intensité : Des divers points de la côte finistérienne, on signale des accidents de mer. A Camaret, le langoustier «France» a été jeté sur les rochers de Trez-Rouz. A Morgat, les barques «Saint-Joseph» et «Petite-Bretonne» se sont brisées sur les récifs de Tulgruc ; baie de Dinent, cinq canots de pêche ont été réduits en miettes, fcftn, à Penmarch, le sloop «Sainte-Anne-d'Auray» a subi de très graves dommages. A Saône-et-Loire, un cyclone a dévasté l'arrondissement d'Autun. A Margagne, à Montchanin, à Etang à Essertennes, au Bourgneuf, notamment, les dégâts sont considérables. Du bétail a été tué ; la foudre a occasionné des incendies. La circulation est de nouveau entravée sur le canal du Centre par la chute de nombreux arbres arraché® par le vent. De. ce fait, de nombreuses pénîches sont en panne. A Momcenis, à Bourgneuf-Val-d'Or, à Cha-gny, des maisons ont "été endommagées; les dégâts aux récoltes sont considérables. Le Rhône déborde en amont et en aval de Lyon dans les P1 aines. Dans là traversée de Lyon, il déborde sur les bas-ports, menaçant d'entraîner les bateaux-lavoirs. La Saône monte rapidement. Dans la Haute-Saône, des trombes d'eau sont tombées et la piuie ne cesse pas. Le mauvais temps continue à sévir dans la région de Saint-Claude (Jura).La pluie ne cesse de tomber en abondance, accompagnée d'un vent très violent qui cause de gros dégâts aux récoltes. La foudre est tombée en plusieurs endroits. UN IMPOSTEUR BELGE EN HOLLANDE. — Les journaux hollandais mettent le public en garde conire les agissemen.s d'un individu de nationalité belge, — son passage est signalé à Rotterdam, — qui visite les personnes riches et généreuses, dont il sollicite la charûé, soit-disant en faveur de la veuve de Rik Wouters, dont il se prétend le frère. Mme Wouters, avertie de ces manœuvres, a prié les rédactions des journaux hollandais de faire savoir au public qu'elle n'a jamais sollicité de secours de personne; qu'elle n'a rien reçu de l'individu en question, qui n'est d'ailleurs pas le frère de son feu mari. A LIEGE. — PHILATELIE. — Une deuxième vente publique de timbres-poste est annoncée à Liège pour les dimanche et lundi 16 et 17 septembre, à 3 heures, en la salle mauresque du Continental. Une importante collection, très riche surtout en timbres coloniaux, y sera dispersée, et l'on peut s'attendre à des enchères plus passionnées encore que celles qui ont eu lieu le 5 juillet dernier, lors de la première vente. Un public très nombreux s'y est disputé avec acharnement les ' précieux carrés de papier qui font le bonheur de tant de nos concitoyens. Voici, à titre de curiosité, quelques-unes des cotes atteintes par des exemplaires de choix : Saxe, 1850, 3 pfennig, rouge, neuf, 1,000 fr. ; — Belgique, 1849, réimpressions des 10 et 20 c., 50 fr. ; — Belgique, 1866, Télégraphes, 50 c. et 1 fr., 50 fr. ; — Belgique, Télégraphes, Léopoid II, 2 nuances, 28 fr. ; — Congo Belge 1885, 5 fr. lilas, 32 fr. ; — Espagne 1868, 19 cuartos. 35 fr. ; — Bavière, 1861, 18 Kr., vermillon, 20 fr. ; — Bavière, 1867, 18 Kr., rouge, 26 fr. ; Roumanie, 1871, 10 bani, papier vergé, 35 fr. ; — Suède, 1855, 8 sk., jaune, 16 fr. ; — Transvaal. 1870, 1 penny, rouge, 80 fr. ; — Ile Maurice, 1848, 1 penny, vermillon, 75 fr. ; — Rio-de-Oro, 1905: série comp ète, 85 fr. ; — Açores, série Don Hen. r:que, 31 fr. ; — Antilles Danoises, 1873, 14 cents 24 fr. ; — Etais-Unis, 1902, 5 dollars, neuf, 23 fr IMMENSE INCENDIE DE FORETS EN FRAN 1 CE. — Nous avons signalé l'extrême violence d« l'incendie de forêt qui a éclaté dans le Var. Au> dernières nouvelles, le désastre se poursuit ave< une intensité toujours plus grande malgré les trou-pas envoyées d'urgence. On craint que plusieurs villages ne deviennent la proie des flammes. Déjà tout le massif boisé compris entre Sainte-Anne e i venos, le nord de Signes et la région nord-est da Revert est en flammes. Les dégâts sont énormes* UNE HISTOIRE ROMANESQUE. — C'est d'A. vignon que nous parvient 'a romanesque histoire suivante : On vï:nt_d'y écrouer la femme Joubert et son des locaux disciplinaires où il attendait sa compa-des locaux disciplinaire où il attendait sa comparution devant le Conseil de guône. Déjà, quelques mois auparavant, la mère et le fils avaient été arrêtés à Narbonne sous l'inculpation de tentative de désertion, le soldat Joubert ayant sur lui des pièces d';denti:é espagnoles qui devaient faciliter son passage à l'étianger. La mère fut relaxée et le fils, fut conduit à Avignon, où il réussit à s'échapu per. Or, cette affaire de déseiilion est l'ép!'ogue d'une aventure peu banale. Marlus Joubert, qui sa donnait comme ingénieur-constructeur du Nord, très fortuné, fit acheter par sa mène 'e château Saint-André, à Moatfavet, banlieue d'Avignon. Il lia connaissance avec une réfugiée, mère de six enfants, qui n'avait pour toutes ressources que l'allocation de l'Etat, et l'installa dans la propriété. Afin de sa soustraire aux obligations militaires, i1 épousa la réfugiée, car, croyait-il, devenu père de six enfants, il n'irait pas au front. Mais l'histoire fut ébruitée et l'on informa le soldat Joubert que cei mariage ne lui donnait pas du tout la qualité de pèrse de six enfants. 11 abandonna alors sa femme, qui fui réduite à la misère — son mariage lui ayant fait perdre le bénéfice de l'allocation. Une enquêta a été ouverte pour établir la provenance de l'argent qui fut trouvé en la possession die sa mèriei ainsi que de celui qui leur permettait de faire des dépenses exagérées. raAGE D'EMPRUNTS EMPRUNT OTTOMAN. Obligations 4 p.c. de l'année 1893. 49e tirage du 1/14 juillet 1917. Les numéros suivants sont sortis : 2351-375 2426-430 7620 650 10276-300 10401-425 10476-500 15351-375 18251-275 20276-300 20526-550 • 20701-725 21026-050 23206-230 24106-130 24156-180 24406-430 25581 605 27606-630 29731-755 30131-155 31131-155 39881-905 42206-230 45056-080 Le remboursement s'effectift déjà depuis le 1/14 août 1917. INFORMATIONS HNANClERES .BOURSE Ofi'IOIEUSE DE BEUXEILiS. Les cours du jour. — IVlirdi 11 septembre. Renies et Lits de villes. — Rente Belge 3 p.c. 72 1/4; Bruxelles 1905 69 3,4; Liège 1897 64 1/4. Banques. — Outremer 722 1/2; Crédit. Nation, Industriel 1/10, 592 1/2. Chemins de fer et Tramways. — Bruxellois div. 880; id. priv. 515; Caire jouis. ...; Bilbao jouis. 84 1/2; Rosario cap. 88; Transport 1/10 fond. 1070 Espagne Ekctr. 137 1/2; id. fond. 1385; TientsiQ cap. 1280 ; id. fond. 2200 ; Madrid Espagne ordin. 147 1/2; Railway div. 570; Secondaires cap. 532 1/2; id. 1/10 fond. 1425; Barcelone 250. Métallurgie. — Email. Gosselies 145; Tombow priv. 230; Energie cap. 107 1/2. Charbonnages. — Bois Saint-Ghislgin cap. 79 1/2 ; Couchant du Flénu 70 ; Carabinier 880 ; Grand Conty 680, 670 ; Arbre St-Michel 540 ; S'ropy 2200 2300; Ouest de Mons 1150, 1140; Gouffre 1740; Houillères Unies 880, 882 1/2; La Louvière 303 1/4; Laura cap. 1890, 1775; id. diw. 1380, 1365; Maii'cinel les-Nord 630, 615; Moncuaiu-Bayemoni 375; Ressaix 2550; Trieu-Kaisin 1300; Wilhem-Sou phia 2490-2460. Valeurs coloniales. — Culture Java cap. 202 1/2, 207 1/2; id. fond. 1330, 1340; Hévéa 218 3/4; Kas-sai 79 1/2, 80; Katanga 2935, 3000; Lacourt fond. 667, 662 1/2; Sennah Rubber 75; Soengh°i-Li.poet 520, 517 1/2; Union Minière 1720, 1730; Tamga 114 3/4, 115 1/4; Zuid Preanger 201 1/4; Simkat div. 422 1/2; Haut-Congo ord. 910, 900. Valeurs diverses. — Sucreries St-Jcan cap. 146 1/4; Sucreries St-Jean fond. 295, 297 1/2; Sucreries Européennes cap. 97 1/2; id. fond. 85; Flori-dieonie cap. 480, 485; id. fond. 315, 330; Pétroles Grosnyi priv. 2900, 2910; id. ord. 2600; Pétroles Boryslaw cap. 73; Pétroles Tustanow priv.285; id. cap. 71 1/4; id. fond. 87 1/2; Cartoucherie R. B. , ord. 57 1/2; Belgo-Can. Pulp. priv. 645. Valeurs étrangères. — Dyle et Becalan ordin. 1000; Savigliano 1325;"Braz. Tiaetion 356 1/4; LL gure Toscana 300 1 '2 ; Argentine 41 ; Kolomna 585 Kaiping act. 77 1/2; Auer Ilaliten 21. COUjSS DU CHAJNGE, Amsterdam, 10 sept. — Londres, 11.32; Berlin-Hambourg 33.925; Paris 41.15; Suisse 50.90; Vienne 20.95; Copenhague 72.90; Stockholm 80.075; New-York 2.37 1/4. Zurich, 10 sept. — Angleterre A 22.35, V 22.50; France A 81, V 81.75; Allemagne A 64, V 65; Au-triche-Hongrie A 40.75, V 41.75; Italie A 60.50, V 61.50; Hollande A 196, V 199; New-York chèq. A 4.66, V 4.73; New-York court terme A» 4.67, V 4.74; Copenhague A 143, V 146; Stockholm A 157, V 160; Christiania A 143, V 146; Pin-ors-bourg A 78, V 83; Madrid A 104, V 107; Bueno»-Ayres A 2.04, V 2.07. Berlin, 10 sept. Acheteurs Vendeurs Hollande 300.75 301.25 Danemark 217.00 217.50 Suède 240.75 241.25 Norwège 217.25 217.75 Suisse 150.25 150.5C Autriche-Hongrie 64.20 64.3© Bulgarie 60.50 81.50 Tutquie 19.90 20.00 Rsoacne 127.50 128.5® ANNONCES * fr. ia lïg^7. Jneiem. dés. f. quart, mat. Dira, except. J4,r. Lessines,*71 Je désire louer maison porte cochère, avec magasin et écurie. Ecrire prix et détails Uur. jl. D. O. 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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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