Le journal du Congo

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s.n. 1914, 18 Juni. Le journal du Congo. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jw86h4f55g/
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LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ BURE^UX ■ ABONNEMENTS Lnnonees (4e page) la ligne . fr. 0.50 t _ par antieipation; éohéanoc le 30 septembre (3e page) „ . fr. i.5o Rue de la Tribune, 8, Bruxelles Union pVitaiê' :: fr. i.oo <ChoS v . fr. 3.00 tci PDUDMC ciARI n w 10n*7 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger » mdluih iou/ doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DANS CE NUMÉRO : La contrainte fiscale. Au Cercle africain. Echos et nouvelles. Au Conseif colonial. La répression de l'adultère et de la bigamie au Congo. Le chemin de fer de Dar-es-Salam. ArrWées et départs. Avis de Société. Bulletin Financier. Annonces. Etc-, etc. La contrainte fiscale # # # » On a pu lire ,ici même les disposi-nons du nouveau décret sur 1'impöt iindigene au Congo. Ce qu'il contient d'essemtiel, ce n'est pas 1'augmentation de la taxe de capitation portee a la liniite maxima de 24 francs (au lieu de 12 francs) et 1'abaissement corré-latif de la limite minima (2 francs au lieu de 5 francs) ; c'est la volomté net-tement exprirnée par le législateur colonial de rendre 1'obligation fiscale plus stricte et plus rigoureuse. En vertu des textes proposés, le contribuable nechappera plus aussi facilement que par le passé a 1'action du fisc, et surtout, s'il ne paie pas ce qu'il doit, il subira la seule peine qui soit efficace a son égard. Aux termes de 1'article 19, le contribuable en défaut peut être directement soumis a la contrainte par corps, sans préjudice de l'exécutjon *forcée de ses biens mobiliers. Et Partiele 22 porte en quoi consiste cette contrainte : «Le contraint par corps est tenu de rester sous la garde de 1'administration dans les conditions a déterminer par le gouverneur général et de procéder aux tra-vaux d'utilité publique prescrits par le commissaire du district ou son délégué, jusqu'au jour du paiement de 1'impöt, sans que la contrainte pour le recouvre-ment de 1'impöt pour une même année puisse jamais dépasser deux mois ou puisse être renouvelée ». Semblables dispositions, hatons-nous de le dire, ont du être prises par nos voisins coloniaux. Chez eux, chez nous, on n'a pas échappé a la nécessité die sanctionner par des peines Jes manque-ments a la loi du travail. L'impöt n'est autre chose, en effet, que du travail économisé. Pas grand'-chose, assuréiment, surtout si 1'on s'ar-rête aux petites cotes quisont de règle ; mais, de toutes fagons, on aboutit ainsi au travail forcé. Ce mot possède le don d'effrayer beaucoup; de gens, qui lui trouvent un aspect d'ancien régime (congolais). Son évocation suffit a Jes faire frémir. Le fait est que, contrainte pour contrainte, om se Jivre . peut-être a un distinguo trop subtil en séparant la contrainte directe (1'ivraie) de la contrainte indirecte (le bon grain). Cette dernière, il est vrai, n'est im-posée qu'en ordre subsidiaire et sup-plétif : « Si vous ne payez pas vos con-tributions, vous travaillerez », tandis que la première emporte 1'obligation initiale de fournir du travail a quel-qu'yn : Etat ou particulier. Mais le résultat est le même. Au fond, ce que désire 1'indigène, c'est de ne pas travailler du tout ; peu lui im-porte le bénéficiaire de sa prestation et le moment précis ou la forme que revêt celle-ci. Dès lors qu'il est forcé de travailler, il attaché surtout de 1'impor-tance a fournir le moins de travail possible. C'est pour lui .— et il n'a pas tort — une question de quantité plus que de qualité. Assurémenit, il aimera mieux travailler directement dix heures pour un particulier que devoir acquitter .un impót dont la somme représenterait un travail de vingt heures. On comprendra dès lors que 1'es- sentiel, en fait de travail-forcé, c'est "y de se montrer extrêmement modéré. Tout système fiscal, au Congo, ne vaut que par le parti pris absolu de n{3 pas dépasser la juste mesure. Le nom fait peu a 1'affaire, disons-nous-le" bien. L avantage du travail indire'cf^repré-senté par 1'impöt sur la prestation personnelle directe, c'est sa ca.use et son point de départ. Etabli en numéraire, il a une base fixe, facilement cyp^able. II est aisé de savoir ce que s^it, ^ns une régionj déterminée, queues f^jVics par rapport aux ressources èeTïndigène qui, a leur tour, dépen< celles de la région en produ ^hmergables et aussi en chances ;ain. Les salaires qu.. "peut obtenir, au prix d'un mmime effjrt s'eutend, en-trent évidemment en ligne de comp-te, lors même que la préoccupation exclu-sive de l'autori,té coloniale ne serait pas de pnocurer, coüte que .coüte, de la main-d'oeuvre aux exploitants de race blanche. II faut apporter a. 1'examen de cette question une entière bonne foi. Les «marchands », comme om les appelle avec une nuance de dédain, re-clament a cor et a cri, en ce moment, de la main-d'oeuvre. Parmi eux, il en est, sans doute, qui mettraient plus que de raison, les forces indigènes a con-tribution. I ls ne reculeraient pas devant les formes les plus excessives du travail forcé. Mais a cöté de ceux-la, il s'en trouve d'autres a qu'i 1'on ne peut don-ner tort lorsqu'ils affirment que la si-tuat'ion actuelle (au point de vue de la main-d'ceuvre indigène) ne saurait perdurer. II est injuste et absurde de penser que de gros capitaux demeure raient improductifs, que toutes les ressources de la technique moderne res-teraieint stériles, paree qu'il ne plait pas aux indigènes de sortir de leur in-vétéré fur niente. Si les marchands se décourageaient, ils négligeraient le Congo pour chercher fortune ailleurs. Les batisseurs de sys-tèmes, les champions de la civilisation' et de la philanthropie en seraient pour leurs belles théories. L'intérêt, qu'il sied d'ailleurs de con-ten'ir dans de justes limites, est a la base de toute colonisation. D'autre part, il n'est pas interdit de rechercher de concilier des intéréts qui, de prime abord, paraissent se heurter. II est certain, par exemple, que les « sauvages » ont des conceptions rudi-mentaires de la vie qui ne cadrent nul-lement avec le besoin d'activité des civilisés, avec ce souci constant du len-demain qui hante ce dernier. II n'en est pas moins vrai qu'en s'associant, füt-ce dans une faible mesure, aux travaux des Européens, les indigènes y gagnent beaucoup : plus de bien-être, plus de sécurité, plus de dignité aussi. Ce qu'on doit empêcher a tout prix, c'est 1'exploitation des noirs par les blancs ; c'est leur asservissement. Non pas par un retour impossible aux pra-tiques de 1'esclavage, mais par 1'intro-duction de mesures qui les réduiraient, en quelque sorte, a 1'état de prolétaires, de salariés a gages réduits. II suffit d'énoncer cette éventualité — a laquelle aboutirait, a mon sens, 1'expropriation systématique des terres au profit des colons avec la création de réserves indigènes qui en est le co-rollaire •— pour voir qu'il n'y a rien de tel dans le fait de contraindre les noirs a payer un impöt et de oondamner les défaillants a fournir un travail déter-miné, non pas a im particulier, mais a 1'Etat, sur place même, ou a proximité, sur tel ou tel chantier public. Pour éviter cette peine, 1'indigène préférera trés vraisemblablement com-mencer par traVailler, gagner et éco-nomiser le montant de .sataxe. Pendant cette période de temps, la contrainte tourne indirectement, voire directement au bónéfice des emp'oyeurs en quête de main-d'ceuvre. Mai-> cela est absolu-Jnemt Légitime et équitable, pourvu, bien entendu, que la proportion de temps et de liberté enlevée k 1'indigène ne soit pas excèssive. Personne ne croir.i qu'il en soit ainsi pour le minimum prévu (de 2 francs.-En sera-t-il de mêro • pour le maximum de 24 francs ? Oui et non. Cela dépend des districts et des facilités que trou-vera 1'indigène pioi gagner — et j'a-joute toujours : économiser de 1'argent. A-t-il appris k travailler ? Sait-il travailler ? Le genre de travail qu'on lui propose est-il adapté a ses facultés, a son genre de vie, a son humeur ? Ce sont lè. toutes questions qu'il est impossible de résou Jre a\ prlori et ailleurs que sur placet en Contact avec la vivante réalité. C'est a proprement par Ier de la politique qu'on ne saurait enserrer dans des textes trop étroits et trop rigoureux. De la les marges considérables que laissent précisément les textes ,aux ini-tiatives locales. Fiont-ils place, d'aventure, a 1'ar-bitraire ? Dtoit-on craindre que 1'administration, au Congo, se 'montre trop fiscale, stoit pour parer a la pénurie du trésor, soit pour favoriser indirectement les employeurs privés ! Ce n'est pas impossible. Mais quelle est donc la législation dont on ne puisse abuser, le cas échéant ? Et quand est-ce que des mots suppléeront aux qu?lités d'intelligence, de tact, de clairvioyance qu'on souhaite rencontrer chez les agents d'exécution ? Nécessairement, il faut faire quelque crédit, en cette matière, a 1'autorité responsable, au gouvernement, dans la métropole et dans la colonie. A lui de montrer la justesse et la justice de la contrainte, dont il poursuit l'applica-tiion, pour des fins utilitaires qui n'ex-cluent en aucune fagon le «ouci bien compris de Phumanité. René Vauthier. Au Cercle afrrcain Le conseil d'administration du Cercle africain s'est réuni jeudi soir, sous la pré-sidence de M. le colonel Ghislain. II a décidé de participer pour une somme importante a la souscription nationale ouverte dans le but d'élever un monument a Lóo-pold II. II a appelé M. Gustave Wolfers a remplacer au sein du comité M. le lieu-tenant Muller, parti au Congo. Le cercle organisera le ier juillet un grand diner colonial, et en octobre une soirée, au bénéfice de la caisse du monument Cassart. En décembre prochain sera célébré le XXVe anniversaire de la fonda-tion du Cercle africain. C'est en mars 1889 que quelques officiers réunis aux Falls congurent 1'idée de fonder k Bruxelles un Cercle africain. Etaient présents : le resident des Falls, liéutenant Haneuse ; ses ad joints, lieute-nants Bodson et Edouard Hinck ;les membres de la mission Becker : Becker et To-back, et deux passagers : lieutenant P. Ponthier et sous-lieutenant Mills. Haneuse, qui rentrait au pays, fut chargé par ses camarades de réaliser ce projet. Chemin faisant, il recu.eillit les adhésions de nombreux résidents et notamment de Jacques, Daenen, Vankerchoven, Bia, doc-teur Lebrun, Hanolet, Rogot, Van Dorpe, Avaert, Nenquin, Yungers, Baert, Vande-velde e'c Weyns. La première réunion eut lieu le 13 décembre 1889, è. 1'initiative de Haneuse. Y assistaient notamment : le capitane Thys, les majors Cambier et Braconnier, le ca-pitaine Coquilhat, MM. Dupont et O. Ro-ger, les capitaines Storms et de Macar, les lieutenants Dhanis et Liebrechts. Les bases principales des statuts furent arrêtées dans cette réunion et un conseil fut élu : Président, capitaine Thys ; vice-président, capitaine Coquilhat ; secrétaire-trésorier, capitaine 'Haneuse ; secrétaire-trésorier adjoint, lieutenant Liebrechts ; membres : MM. Ad. Dupont et A. De Roubaix. Dans une seconde réunion, tenue le 21 du même rnois et è. laquelle assistaient une trentaine de membres parmi lqf septante-deux adhérents de la première heure, les statuts du nouvel organisme furent définitivement adoptés et il fut décidé qu'un banquet inaugural aurait lieu le 11 janvier 1889. Parmi les fêtes qui auront lieu pour cé-lébrer eet anniversaire, il y aura notamment : le samedi 1 2 décembre, un banquet qui réunira les membres du cercle et leurs invités. On inaugurera le petit musée du «Souvenir ajfricain », et le jeudi 17, un brillant Noël africain sera offert aux families. ÉCHOS ET NOUVELLES Le monument a Léopold II. Le Mofi^tiSur beige a publié 1'appel sui-vant : « A nos concitoyens, » Lorsque le roi Léopold Ier mourut, en 1865, une souscription fut aussitót orga-nisée dans le pays, en vue d'élever un monument au premier souverain de la Bel-giquie indépendante. Nous avons cru ré-pondre aux voeux de nos compatriotes en organisant une souscription semblable en vue d'ériger un monument k la mémoire du roi Léopold II. » S. M. Ie Roi a daigné approuver notre initiative et 1'a encouragée par un don généreux. » Pendant quarante-cinq années, la Bel-gique a pris, sous la direction de Léopold II, et grace aux persévérants efforts de son génie clairvoyant, un essor sans précédent dans tous les domaines. Elle s'est fortifiée a 1'intérieur et a 1'extérieur. Elle s'est agrandie d'une colonie magni-fique. La Belgique se doit k elle-même de perpétuer par un monument impérissable le témoignage de sa gratitude envers ce grand Roi et ce 'grand Citoyen. Nous nous adressons a tous nos compatriotes — sans distinction aucune — pour qu'ils nous aident par une contribution, quelque minime fut-elle, a édifier 'ce monument. » La première liste de souscription vient de paraitre. Son total s'élève a 491,735 francs. Ajoutons que des comités sont en forma-tion dans chaque province, sous la pré-sidence des gouverneurs. Chacun d'eux centralisera les souscriptions de sa province.Les sommes destinées a. la souscription peuvent être versées dans tous les bureaux de poste (oompte chèques-postaux n° 6030) ainsi qu'aux guichets des sièg'es et agences de la Banque Nationale de Belgique et de la Société Générale de Belgique, au nom de M. le trésorier général du comité na-tional du monument Léopold II. Des carnets de bons nominatifs de souscription de 5, 2, 1 franc, 50, 25 et 10 centimes seront prochainement mis en cir-culation dans tout le royaume. On pourra s'en procurer en s'adressant aux comités provinciaux ou au secrétariat général, 34, rue Royale, a Bruxelles. Toutes les souscriptions, même les plus minimes^ seront publiées dans un recueil spécial dont des exemplaires seront remis au Roi et aux Chambres. Pour découvrir les palmeraies. La mongolfière va trouver au Congo un emploi assez inattendu. On va 1'utiliser pour la découverte des palmeraies dans les forêts équatoriales. C'est M. Lever, 1'industriel anglais, k qui nous devons les grandes usines établies au Congo pour la fabrication de 1'huile de palme qui a songé, parait-il, k recourir k ce procédé d'inves-tigaMon assez imprévu. M. Lever a obtenu des droits d'exploitation sur d'assez grandes étendues de forêts. Mais il ignore 1'importance des richesses cac'hées dans ces vastes domaines oü la pénétration est rendue trés difficile par la densité de la végétation et par 1'enchevêtrement des lia-nes. Polur rendre les recherches moins pé-nibles il faudrait pouvoir « survoler » les forêts, ce qui, pense-t-on, permettrait de découvrir plus aisément les plantations d'é-laïs qui constituent une des principales sources de revenu de notre grande colonie. C'est a quoi songe le grand industrie! de Port-Sunlight. Un aviateur beige, M. Vreedenburgh, qui effectua des vols a Kiewit, va partir pour tenter cette curieuse expérienpe et aller lk-bas étudier les courants atmosphériques au point de vue de 1'emploi éventuel des hydroaéroplanes. II emportera avec lui un des bateaux glisseurs de 1'ingénieur Goldschmitdt et tout un matériel aéronautique. On construit en ce moment pour lui des mongolfières qui, a défaut de gaz, seront gonflées a 1'air chaud produit par des brüleurs k essence. Les mongolfières emporteront 1'homme et les appareils photographiques nécessaires pour fixer sur la plaque sensible les différents aspects de la forêt. Quand il aura effectué une ascension, 1'aviateur dégon-flera son aérostat et ira recommencer 1'ex-périence plus loin. Congrès international d'agriculture tropicale. Le troisièrne congrès international d'agriculture tropicale se tiendra k Londres la semaine farochaine, dans les locaux de 1'Imperial Institute, South Kensington. II est présidé par le professeur 'Wynd-liam R. Dun'stan, 'directeur de 1'Institut impérial. Le congrès a regu la collaboration de toutes les pexsonnalités coloniales anglaises et étrangères. Son comité comprend notamment les ambassadeurs auprès de la Cour d'Angleterre, les ininistres des Colo-nies, des Affaires étrangères et de 1'Agri-culture, le feld-maréchal Kitchener, les vice-roi et gouverneurs des Indes, du Sou-dan, de 1'Australië, de Ceylan, de 1'Egypte et de la plupart des colonies anglaises. Tous les départements d'agriculture des colonies sont représentés, de même que les grandes sociétés d'intérêt agricole, telles que la British Cotton Growing Asso-ciation, les jardins botaniques tropicaux, les écoles coloniales et les finnes indus-trielles et commerciales les plus impor-tantes intéressées dans les tropiques. au premier rang desquelles sont inscrits sir William Lever, M. W. Cadbury et d'autres grands importateurs de produits coloniaux. La Belgique est représentée au congrès par M. le comte de Lalaing, 'ministre de Belgique, vice-président d'honneur, et M. E. Leplae, directeur général de 1'agricul-ture, vice-président du congrès et de '1'As-sociation internationale d'agronomie tropicale.Les mémoires envoyés de Belgique sont les suivants : Leplae. — Enseignement agricole élémentaire au Congo. Leplae. — Culture du cocotier dans Vintérieur de VAfrique. Smeyers. — Analy&es des terres. — Dèterrninaiion des engrais chimiques nécessaires aux divers sols da Congo beige. Vandamme. — Les expériences zootech-niqu.es au Congo beige. Claessens. — La culture du cacaoyer au Mayumbe. Mullie. !— No te sur la coitsiriiction des arraicheurs d'arbres et des charmes a vapeur employés au Ka-tanga. G.isseleire. — La récoltedu caoutchouc de Funtumia par la méthode Sparano. Commandant Laplume. — La domes-tication de l'éléphant d'Af rique. Plusieurs des questions discutées au congrès offrent un intérêt considérable. Telles sont, notamment, la proposition de fondation d'une ou deux écoles supérieures d'agriculture coloniale a Ceylan, a Java et aux Antilles, et 1'utilisation de la radia-tion solaire pour les moteurs d'irrigation. La séance consacrée a la culture du coton sera présidée par Lord Kitchener. Les délégués de la France sont : M. le professeur Perrot, représentant le ministère des Colonies, M. le gouverneur des Colonies Vergnes, M. Baillaud, M. Heim, secrétaire de la Société de Colonisation et d'Agriculture coloniale, M. Prudhomme, directeur du Jardin colonial, M. Rouget, du ministère des Colonies. La Hollande est représentée par le Dr van Hall, directeur de 1'Institut des Mala-dies des plantes de Buitenzorg, Java, et par le Dr J. Dekker, de 1'Institut colonial d'Amsterdam. L'Allemagne a délégué le Dr Biicher, directeur de l'agricuiture au Kamerun ; M. Schulz, représentant ia Deutsche Kolo-nialgesellschaft, le Dr Warburg et MM. Hupfeld et Bruck, délégués du KoloyiiaL Wirtschaftliches Komitee, et le professeur Voigt, de 1'Institut Colonial de Hambourg. L'Italie a comme délégués : le commandeur Rosetti, directeur des Etudes coloniales, a Rome, et le Dr Manetti, sous-di^ recteur de 1'Institut agricole colonial d'Italie, représèntant le ministre des Colonies.La protection de l'enfance noire. — Une conférence de Mme Saroléa. La série des conférences de la Femme contemporaine s'est clöturée par une causerie charmante de Mme Saroléa, 1'une des apötres les plus aimables de la Ligue pour la Protection de l'enfance noire. Ayant résidé assez longtemps k Lusambo, et s'y étant familiarisée avec toutes les coutumes et superstitions des mceurs indigènes, on congoit q'Üe Mme Saroléa soit bien placée pour dénoncer les causes de 1'effrayante mortalité infantile dont p&tit notre colonie et pour y proposer des re-tnèdes. Elle commenga donc par tracer k grandes lignes un tableau de la vie familiale au Congo. Lorsque deux jeunes gens se conviennent, le futur paie aux parents de la jeune fille une dot en marchandises ou en 'ïlature, qui peut varier de deux cents k mille francs. Les rites du mariage accomplis, les conjoints... se séparent. Parr faitement. La jeune fille ne pénètre dans la case de son mari que pour lui préparer Le Numéro 10 cent. (Ktrangar : 15 cent.) 3m' année. — N° 38. Jeudi 18 juin 1914

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Dit item is een uitgave in de reeks Le journal du Congo behorende tot de categorie Koloniale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1911 tot 1914.

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