Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 28 Mei. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/901zc7sj6f/
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28 Mai 1914 CÏIVQ CStErVTIASKe» 80™ année - I\*° 1-5» Le Nouveau Précurseur ABON'NBMEN'TS r ANVERS. 011 an 18.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. INTERIEUR, » 15.00 fr.; • f.OO fr.; » 4 50 fr. uni T ANDE » 32.00 fr.; " 16.00 fr.; » 8.00 11. LUXEMBOURG, « 32.00 fr.; » 16 00 fr ; « io 50 f!'* UNION POSTALE, • 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du Journal et dans tous les bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOHES { { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.2ST3ST03STCE 3 - Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » \ ù. 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . » 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 I Chronique AnveRs . . . » 3.00 Les annonces de Vétranger et de la Belgique sont reçues aussi par l'Agence Havas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Place de la Bourse, à Paris, et 20, High Holborn, à Londres. Deh.org ALLEMAGN La présidence du Reichstag nans les milieux parlementaires, on pen: a future session ne reverra plus t Kiiut comme président du Reischtag. I ï?„nté démocrate de Berlin compte se retira f, fauteuil présidentiel en invoquant des m Ss de santé. 11 n'avait d'ailleurs accepte „nmon que pour la fession maintenant clos n est probable que .e centre catholique, q' J le parti bourgeois le plus nombreux, r Sidiauera la présidence. Mais il est poss 1,1e que les deux groupes libéraux de gauch inl l'importance numérique équilibre sent hiprnent le parti du centre,revendiquent auss la présidence, qu'ils pourraient d'ailleurs lo hi»n conquérir avec l'appui des socialistes. Dans ces conditions, le centre acceptera „ns doute un arrangement amiable. la présidence irait alors au docteur Paa ,he (national-libéral), la première vice-pré! ,,'„cè à M. Fehrenbach (centre), la secon( mns doute h M. Dietrich (conservateur). U libéraux de gauche ne seraient pas pour ce icarté du bureau, car on nommerait un tre «ième vice-président, fonction justifiée pa l'abondance du travail parlementaire et la d iée croissante des séances. Serait alors élu J Dove, qui fut déjà vice-président du Reisc '"uans tous les cas, le Scrutin pour le bures sera intéressant. Si les récentes élections 1 eislatives n'ont pas modifié grandement l'e fectif (les différents partis, elles ont cepe dant changé leur ordre de classement. Les s cialistes arrivent en tête avec 111 mandats,1 catholiques avec 98, les nationaux-libéral avec 45, les libéraux de gauche avec 43 seul ment. Ce dernier parti a donc reculé d't rang et, s'il peut encore revendiquer un sièf au bureau, c'est grâce à. l'appui de la douzaii de conservateurs libres dont le parti s'effri de session à session, d'élection à élection. AUTRICHE-HONGRI A la délégation autrichienne La délégation autrichienne a adopté le bu cet ordinaire de la guerre. Au cours de la di cussion, M. Krams, tchèque, a interpellé ministre de la guerre au sujet d'une nouvel publiée par un journal hongrois disant qi la monarchie fait des préparatifs militair parce que la Serbie prend certaines préca tions a la frontière albanaise. Le ministre a répondu que cette nouvel était dénuée de fondement. RUSSI Aviateurs allemands arrêtés On mande de Rypine, dans le gouverr ment de PlosU, qu'un aréoplane monté p deux otficiers allemands a atterri mardi da les environs de cette ville. Les officiers o été arrêtés. L'aéroplane, qui aurait essuyé d coups de feu à la frontière, est endommagé. BULGARI Un grand emprunt D'après des renseignements particuliers ministre des finances partirait jeudi po Berlin pour conclure définitivement un gra: emprunt bulgare. Cet emprunt s'élèverait 500 millions, dont 300 millions ferme et reste à option. SERBI Pour l'armée La Skoupchtina a voté un projet urgent crédits militaires se montant à 122 millions ALBANI C'est bien un mouvement musulman Les divers renseignements parvenus de E razzo concordent pour montrer le mouveme qui a provoqué les troubles comme étant nature religieuse et nationaliste. La devi «l'Albanie aux Albanais» était souvent mise avant depuis quelque temps. Des témoins rapportent que le 23 environ . rebelles de Kavaja et des environs ont expu les autorités gouvernementales de cette vil arboré le drapeau turc et déchiré et foulé a pieds le drapeau albanais. Ils ont nommé mufti et un gouverneur et proclamé l'autoi mie du district. On dit que des cris de «Vi Essad pacha, roi d'Albanie!» ont été pouss Selon différentes informations, l'impressi semble se confirmer que le mouvement a s rontro mnmi non nas dans le camp même ( rebelles, mais à Durazzo. On espère que la p commission de contrôle réussira à faire la lumière sur les côtés encore mystérieux de cette affaire. £ Les desiderata Les insurgés ont adressé à la commission de contrôle une communication dans laquelle ils ;e exposent de la manière suivante le but du I. mouvement albanais. ,e 1° Nous désirons que le souverain de l'Al-;r banie rehausse l'enseignement de la religion > qui est la base de notre foi; a 2° Les personnages auxquels le souverain e. a conféré le pouvoir gouvernemental sont des gens qui persécutaient depuis longtemps la e. population et qui la persécutent encore. Com-i. me nous voulions expliquer l'unique but que e nous poursuivons, le gouvernement a employé ][ contre nous le canon. Il a ainsi ébranlé notre i sécurité et notre confiance. C'est pourquoi nous désirons être de nouveau sous la domination de l'administration de l'empire otto-^ man auquel nous avons toujours appartenu; 3° S'il est impossible d'atteindre ce but, nous s_ mettons notre cause entre les mains des gran-des puissances pour être délivrés du gouver-, * nement actuel. Nous vous prions d'agir dans ce sens et de nous protéger contre toute espèce d'oppression de la part du gouvernement et de ses représentants jusqu'à ce que nos reven-i" dications aient eu un résultat. r j" La oontre-partie Le comité de contrôle international a reçu de la population d'Elbasan, Dera, Coritza et J1 Valona.des télégrammes qui le mettent en gar-y de, dit-on, contre les concessions éventuelles à r" faire aux rebelles. Ceux-ci seraient plus ou 1" moins divisés au sujet de leurs desiderata. > 's Un envoyé du prince de Wied e_ Le bruit court, à Durazzo, que le maréchal n de la cour du prince, M. de Trotha, est parti 'e pour Berlin avec une mission spéciale. 1e te L'Europe hésite A la première nouvelle que le prince de C Wied courait des dangers dans le pays où l'Europe l'a envoyé toute les nations européennes semblaient décidées à aller rétablir l'ordre en Albanie. i- Mais actuellement on en revient à d'autres s- idées: successivement l'Angleterre, la Russie et le l'Allemagne font savoir qu'elle préfèrent s'ab- _ Le stenir. On finira par laisser l'Autriche et l'Ita-ie lie agir seules, du moins on ne les empêchera îs pas de prendre attitude. j. Les Albanais n'auront qu'à se débrouiller tout seuls. le TURQUIE £ Pour culbuter le traité de Lausanne La chambre a voté une quinzaine de lois mises provisoirement en vigueur, notamment e- l'amnistie de la population du Dodécanèse, ir prévue par le traité de Lausanne et la sup-is pression des droits de douanes de 100 p. c. délit crétés pendant la guerre contre les Etats Baies kaniques. Elle a voté en outre trois douzièmes provisoires et l'ensemble des dépenses s'élevant à 8,774,123 livres turques, dont jr 2,169,193 pour l'armée et la marine. MEXIQUE le Des armes ur { id Deux vapeurs allemands, le «Bavaria» et le : à «ipirangua» ont débarqué des armes à Puerto le Mexico. Ces armes étaient destinées aux fédéraux. Puerto-Mexico étant un port ouvert, les américains ne se sont pas opposés au dé-p barquement des armes. Mais quand le «Bavaria» est arrivé à Vera-Cruz, le général Fulston l'a fait détenir sous prétexte que ses papiers n'étaient pas en or-de dre. Les constitutionnalistes arrivent ^ Lës constitutionnalistes ont coupé à Urecua-ro les communications télégraphiques et le chemin de fer reliant Mexico à Guadalajara, u. dont ils vont entreprendre le siège. nt Le correspondant du «New-York Herald» è le El-Paso (Texas) lui télégraphie que le général se Villa est de retour à Torreon avec 10,000 hom-en mes. Les officiers constitutionnalistes prétendent qu'il n'a pu continuer sa marche sur San-,00 Luis-Potosi, viâ Saltillo, à cause du mauvais ; isé état de la voie ferrée, mais qu'il va reprendre le, cette marche, par la voie de Zacatecas. Le général Villa *ve II y aurait de graves difficultés entre le gé- és néral Villa et le général Herrera; le premier on serait mécontent de la manière dont plusieurs on généraux personnellement dévoués au géné- les rai Carranza mènent les opérations; il les ; soupçonne de comploter -contre lui en restant în arrière, tandis qu'il marche sur Mexico. Consul prisonnier Le vice-consul américain à Saltillo, arrivé '1 Vera-Cruz de Mexico, raconte que le général Mass l'a tenu enfermé dans le pénitentier ie Saltillo pendant vingt-neuf jous. BRESIL Opérations financières Le sénat a adopté la proposition autorisant les opérations de crédit nécessaires pour faire "ace aux compromis actuels du Trésor. Nouvelles de l'Étranger Les icebergs On a reçu à Londres, un radiotélégramme lisant que le grand vapeur «Royal-Edward» sst entré en collision avec un iceberg à 110 milles à l'est du cap Rade. L'avant du navire 1 été tordu. Le navire fait eau par cale. Les dégâts ne sont pas graves. Le théâtre de Bayreuth La famille Wagner a décidé de léguer au peuple allemand le théâtre de Bayreuth avec ;outes ses dépendances ainsi que la villa Wahnfried avec sa bibliothèque et ses archives.Un vieux savant On reçoit de fâcheuses nouvelles du célèbre entomologiste, J.-H. Fabre, qui 11e quitte pas, on le sait, son laboratoire scientifique ît sa petite maison de Sérignan, en Provence. [1 y a passé toute sa vie, d'abord humble et laborieuse, et, un jour, après qu'il eut publié >es premières études sur les mœurs des insec-:es, et ses observations minutieuses sur leur /ie, il connut la célébrité. Ses livres, qui restaient ignorés, furent reconnus comme chefs-d'œuvre, et on alla le visiter, en troupe savante, comme on allait visiter, non loin de là, en troupe littéraire, le *rand Frédéric Mistral. J.-H. Fabre, dont -la vue avait beaucoup baissé, — il a quatre-vingt-seize ans, — a été, voici quelques jours, contraint de garder le lit, at- f teint d'une grippe qui paraît dégénérer en ' pneumonie. Ses amis d'Avignon sont accou- „ rus, et l'on entoure de soins ce vieux savant si tardivement illustre. L'aviateur Hamel D'après le «Newcastle Evening», l'aviateur 1 Hamel aurait été débarqué à South-Shields par une barque de pêche, qui se serait égarée en raison de la récente tempête. La police de South-Shields déclare que ce bruit est absolument faux. Mort de sir J.-W. Swan On annonce la mort, à Newcastle, à 85 ans, de sir Joseph Wilson Swan, l'inventeur des lampes électriques qui portent son nom, et du procédé photographique dénommé Autotype. Pudibonnerie allemande Le Parquet de Berlin a déféré aux tribu-naux le traducteur allemand des «Contes drolatiques», d'Honoré de Balzac. Le procès sera plaidé le 23 juin prochain. Le Parquet de Hagen.en Westphalie à poursuivi l'éditeur d'une traduction allemande du livre de Camille Lemonnier, « Happ-Chair »; mais le tribunal a prononcé l'acquittement de l'éditeur. Scandale de mœurs à Berlin Aujourd'hui s'est jugée à huis-clos, devant la cour criminelle de Berlin, une mystérieuse affaire de mœurs. Vingt-cinq individus, ap- j partenant à un soi-disant club artistique, or- ; ganisaient à Berlin de scandaleuses soirées j auxquelles assistaient régulièrement de hauts fonctionnaires, des médecins, des avocats et même, dit le «Berliner Tageblatt», un prince fort connu. De 1,600 à 2,000 cartes d'entrée furent vendues pour la dernière soirée du club, le 5 décembre, à Berlin. Des acteurs des théâtres de Berlin jouaient des rôles féminins dans les singulières représentations théâtrales qui constituaient l'attraction de ces réunions.Une grande fédération Les détails du projet pour la fédération des trois grandes associations anglaises du travail, la fédération des mineurs, la fédération des ouvriers de transport et l'Union nationale des cheminots ont été définitivement arrêtés. Les trois sociétés ont ensemble un capital de 2 1/4 millions. La neige et le froid Mardi matin, il a neigé dans la région di-jonnaise, sur les hauteurs, à Sombernon et Hauteville (Bourgogne). La terre est restée blanche pendant plus d'une heure. Le thermomètre est descendu à —4°. Certains fruits sont très compromis. Dans la région de Dijon, le thermomètre a marqué la nuit dernière —4°, et la neige est tombée en assez grande quantité sur les hauteurs.Dans la baie des Anges, à Nice, un ouragan a sévi, occasionnant d'importants dégâts, enlevant, ou brisant nombre d'embarcations. Un établissement de bains a été très endommagé. Sur la promenade des Anglais on constate aussi de sérieux dégâts. Sur toute la longueur de la baie des Anges, la route est ravinée par les eaux. A Cannes, les lames, déferlant avec force, atteignaient les trains au passage, sur le bou levard du Midi. Le vapeur «Lacydon», au large, a eu ses embarcations enlevées et la drosse du gouvernail brisée. De nombreuses barques sont démolies. Dans la région de Perpignan, un ouragan a compromis les récoltes et surtout celles des arbres fruitiers. Le Morvan est très éprouvé, principalement l'arrondissement de Château-Chinon.De nombreux animaux ont été foudroyés. Cinéma irrévérencieux Dans une île du Herrenchiemsee, Louis II dé Bavière a reconstruit à grands frais, et pourtant en camelote, le château de Versail-les.La demeure est déserte depuis que la main brutale de la Prusse a fait évanouir les rêves du Roi-Vierge. On vint avertir un jour le régisseur qu'une troupe venait de s'introduire dans le parc avec un photographe et que deux personnes, un homme et une femme, avaient même eu l'audace de pénétrer dans un pavillon. Le régisseur alla à la rencontre de ces hôtes indiscrets qu'il rejoignit près de la fontaine de Pégase. Comme il leur demandait raison de leur présence, quelle ne fut pas sa stupeur de voir sortir du pavillon le roi Louis II lui-même,donnant le bras à une femme qu'à ses longs cheveux roux, à ses yeux magnifiques, il reconnut aussitôt pour la feue impératrice Elisabethl Son étonnement s'accrut encore quand Louis II venant à lui, le somma de se taire et de laisser ces bonnes gens tranquilles. Le ton du souverain ne souffrait point de réplique ; cependant le régisseur, qui ne croit pas aux revenants, le trouva un peu trop vif et, appelant à l'aide les gardiens, obligea le fantôme à montrer ses papiers. De son vrai nom Louis II s'appelait Ferdinand Bonu, M. Bonu est un comédien célèbre qui, depuis quelques années, s'est fait une spécialité rie pantomine cinématographique. Il s'est vu condamner à 50 mark d'amende pour outrages » à un fonctionnaire. C'est un malheur qui n'arrive guère aux souverains. NOS ÉCHOS Une politesse De même qu'il a visité notre port, le roi Christian du Danemark a tenu à voir le port de Rotterdam, où il s'est rendu samedi dernier. A son arrivée, le roi danois a été complimenté par le bourgmestre de Rotterdam, M. Zimmerman, qui lui a souhaité la bienvenue en français. Oui, en français; ce bourgmestre néerlandais a osé être poli envers un souverain étranger en s'adressant à lui dans une langue qu'il comprend, quoique cette langue ne soit pas une des langues nationales dans le pays. Si le bourgmestre d'Anvers se permettait cela, il y aurait des malappris qui lui chercheraient noise. * * * Encore les élections Nous avons signalé hier qu'il n'a manqué 1 à M. Giroul, candidat clérical de Huy, que 15 voix pour évincer le second candidat clérical, M. Imperiali, qui a été proclamé élu. Une réclamation, très motivée, sera adressée à la Chambre contre la proclamation du résultat. Il paraît que dans plusieurs bureaux des bulletins ont été comptés deux fois, en d'autres termes on a additionné les votes pour les candidats effectifs et ceux pour les candidats suppléants; cela ferait baisser de beaucoup le nombre des votes valables et par conséquent le diviseu électoral. M. Giroul aurait atteint ce div seur. On a prétendu que dans l'arrondi ssemer d'Alost, les libéraux étaient en recul; e'e: une erreur que relève le sénateur De Bliec dans une lettre qu'il' adresse à la Chron que. L'erreur provient de ce qu'on compai les voix obtenues en 1914 par le candidï libéral seul aux voix accordées en 1912 a cartel. En. 1912, les libéraux et les socialisé d'Alost,qui avaient une liste commune av( le système de juxtaposition, ont obteni Libéraux, 8,564 voix; socialistes, 4,247 voi: Total: 12,811 voix. En 1914, les libéraux, luttant seuls, ol tiennent 11,359 voix, soit 2,795 voix de pli qu'en 1912, et les socialistes obtiennei 3,382 voix. En 1914, libéraux et socialistes obtiennei ensemble 15,187 voix contre 12,811 en 191 c'est donc un gain de 2,367 voix, pour h deux. Les libéraux seuls ont gagné 2,795 voi: ce sont les socialistes qui ont subi un reci de 415 voix, recul bien minime. * * * Verhaeren est belge Hier, l'administration communale c ''Roisin a reçu officiellement communicî tion d'un arrêt de la cour d'appel de Bri xelles reconnaissant au poète Emile Ve haeren la nationalité belge que lui ava contestée un agent de l'Association clérica de Mons. Cette communication a.été faite après 1( élections, de sorte qu'Emile Verhaeren n'; vait pas été convoqué à participer a scrutin. Cependant, l'arrêt a été rendu le 6 ma il a donc fallu trois semaines pour le faii connaître officiellement. Il y a deux ans, les arrêts rendus à 1 demande des cléricaux ont été commun qués par dépêches d'Etat aux commissa res d'arrondissement qui les ont fait ex< cuter immédiatement dans tout le pays. Pourquoi a-t-on agi autrement cetl année? Parce que Verhaeren ?st supposé ne pa voter pour les cléricaux. * * * Griticomanie La Métropole fait machine en arrièr elle reconnaît que la Ville n'est pas en dro d'effectuer la réfection des chaussées c l'Etat par lesquelles passe le tramways. 0 c'est la réfection totale de ces chaussé( qu'il faudrait et surtout la substitution c pavés convenables à ceux qui, actuellemen déshonorent la voirie des grandes ville: d'Anvers comme de Bruxelles, Gand 1 Liège. Elle veut filer par la tangente «Ne pa Ions pas, dit notre confrère, pour le m ment de la réfection et contentons-nous c demander si, oui ou non, l'administratio communale peut permettre que même si les routes gouvernementales traversées p£ deux lignes de tramways, des centaines c pavés descendent jusqu'à dix centimètr au-dessous du profil normal, formant ain des crevasses où les meilleurs essieux pou raient se rompre? . «Une petite promenade en ville peut co: vaincre tout le monde qu'il en est, en effe ainsi. Il suffit de passer par exemple p; le marché aux Souliers, le Pont de Meir, rue des Tanneurs, la Longue rue de l'Hôi tal, la rue Porte Saint-Georges et la chau sée de Malines jusqu'à la limite de Be chem. Ou encore par le marché Saint-Ja ques et la chaussée de Turnhout jusqu'f «Worstepan». «Après cette petite tournée, qu'il est pi édifiant encore d'effectuer en auto ou 1 voiture, on verra si la Ville profite de l'a torisation qui lui a été donnée, sur sa c mande, d'«entretenir» la voirie pour compte de la Compagnie des tramways!» Un instant, cher confrère, vous confo dez intentionnellement; nous savons q vous êtes maître ès escobarderies; me nous n'avons nulle intention de tomb dans vos trappes. Oui, d'après le cahier des charges d tramways, «l'entretien de la voirie à char de la compagnie, et située sur le territoi de la ville d'Anvers, sera assuré par ce' dernière à la satisfaction des agents 1 r gouvernement et de la province et aux frais i- du concessionnaire». Cela veut-il dire que la Ville peut exiger it ou effectuer d'office les réparations de la ;t voirie de l'Etat? k Absolument pas. i- Cela signifie tout simplement que lorsque des réparations seront jugées nécessaires, e elles seront effectuées par la ville d'Anvers it et non par un autre entrepreneur, u En d'autres termes, la ville d'Anvers a été désignée pour effectuer un travail et cela ;s par une convention entre l'Etat et la Com-:c pagnie des tramways; mais ce n'est pas elle i: qui peut apprécier si le travail doit se faire. 1. L'Etat et la compagnie sont, vis-à-vis l'un de l'autre comme un propriétaire et un lo- )- cataire; la convention de bail porte que s l'entretien de la maison est à charge du it locataire et que les travaux d'entretien seront exécutés par l'entreprenèur X. it Cet entrepreneur X., est-il en droit, de son 2, autorité privée, d'entrer dans la maison îs louée et d'y exécuter, soit aux frais du locataire, soit aux frais du propriétaire, les réparations qu'il juge nécessaires? il Non, n'est-ce pas? Alors pourquoi la Métropole veut-elle imposer à la Ville d'Anvers le rôle d'arbitre que les parties ne lui ont pas donné. Pour pouvoir critiquer l'administration e communale libérale d'Anvers et rien que L_ pour cela. La Métropole a raison, la voirie de l'Etat r" dans les rues qu'elle signale est une honte. ^ Qu'elle s'adresse à ses amis du ministère, ■C à M. Helleputte pour qu'il donne l'ordre d'exécuter les travaux nécessaires; mais |S M. Helleputte ne veut pas donner cet ordre. l" Pourquoi? 11 * * * La Femme contemporaine L'après-midi musical du samedi 30 mai promet d'être particulièrement intéressante. Le Comité est parvenu à s'assurer le con-.a cours de Miss Rhoda von Clehn, élève de .T. l~ de Hotzké, cantatrice au Théâtre Royal de J" la Cour de Wurttemberg à Stuttgart et ce-lui de Mlle Maud. Delstanche, élève.d'Ysaye, que nous avons eu le plaisir d'applaudir au e concert Cassais. E11 même temps on aura l'occasion d'entendre des duos par Miss von s Clehn et Mlle Leni Préeterius, alto, ce qui sera un régal vu que les deux cantatrices sont habituées depuis des années à chanter ensemble. A signaler parmi les morceaux les plus y, attrayants du programme un groupe de it duos de Dvorak et, soyons un peu féminis-e tes — quelques jolis duos composés par des r, femmes musiciens. Une petite indication: s Madame Falck-Mehlig accompagnera quel-e ques uns des numéros. t, Les cartes des concerts de deux francs 5, donnent droit à l'entrée gratuite à l'exposi-ît tion. * * * r- La santé de Sarah Bcrnhcrdt D" Mme Sarah Bernhardt a dû interrompre e la série de ses représentations en Belgique. n Elle souffre de l'entorse qu'elle s'est faite ir à Liège; et hier, arrivée à Charleroi avec r toute sa troupe, elle a dû contremander la représentation. îs Sur l'avis de son médecin, elle est retour-si née à Paris d'où elle gagnera Dax poui r- prendre quelques jours de repos. Telle est du- moins la version que l'or > donne à Paris dans les milieux de la gran t, de artiste; une autre version circule cepen ir dant au sujet de sa santé. la * * * i- Pour intéresser les soldats s~ Pour qu'un travail, soit utile rien de te r" que de le rendre attrayant. c" C'est ce que s'est dit le major retrait) u Barnet, de l'armée belge, qui a inventé de cibles d'un genre bien original. JS Ces cibles, de construction rudimentaire în tombent sur le sol au ch'oc de la balle du pis ll" tolet ou du fusil. Elles représentent des hom e" mes debout, à genoux ou couchés. On le *e plante dans la bruyère à la «sans façon» e elles restent dressées contre le vent le plu n_ violent: on les vise, on les touche et elles s'é m croulent. is On comprend aisément, les progrès qu'e] er les vont faire réaliser à l'instruction du ti de guerre. Notre soldat professait pour ce es lui-ci une indifférence complète, car le rd ge sultat ne se marquait point: c'étaient L re pour lui tous jeux destinés à distraire 1 ,te haut commandement. A la recommandatioi lu de viser le centre de l'objectif, il répondai Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 24 LA l'U S roiiTf Grand Roman PAR Roberl 8AIM¥ILLï Ecriture inconnue. — Qu'est cela? murmura le comte; vou permettez, messieurs? Et, posant sur son assiette son cigare : moitié, il fit sauter le cachet de la lettre. Tout d'abord son regard courut à la si gnature. , . La lettre était signée Yvonne Lambert. « Monsieur le comte, disait la lettre, c n'est pas la maîtresse outragée et menaçar te qui vient vous adresser des reproches e des récriminations. « C'est une mère désespérée qui se met genoux devant vous et implore votre pitn <( Si les invectives et les injures qu en u moment de rage et de douleur j ai laissée échapper ont froissé votre orgueil, je i( ^tracte et vous demande humblement pa d0(fA mon tour, monsieur le comte, je voi pardonne tout le .T.al que vous m'avez fa) mon honneur flétri, ma V^e bnsée, mon pos à jamais perdu. « D'autres angoisses, des soucis autres.® tragiques me préoccupent désormais. « Depuis six mois, je suis mère! « L'enfant que j'ai mis au monde, le v tre, porte vos traits, il a votre sourire, i sont vos yeux. " Et cette ressemblance, au lieu d'exasp rer mes rancunes, les endort. Pourrai-je haïr le père de mon enfant! « Monsieur le comte, je fais appel, non à votre générosité, mais à votre justice. I « O Dieu! aurai-je la force de poursuivre cette lettre! La honte m'étouffe, et c'est i j peine si, à travers les larmes qui me suffoquent, je puis guider ma main tremblante. Mais il le faut, il s'agit de sauver un être qui m'est plus cher que la vie! u A la suite d'une longue et pénible mala-, dio qui a absorbé toutes mes ressources, j'ai ' perdu mon lait, et il m.'a fallu mettre mon enfant en nourrice, d Aujourd'hui, je me trouve dans un dénouement absolu; je viens de mettre tous 3 mes effets au Mont-de-Piété, et mon pro- . priétaire me menace de m'expulser. i ' « Ah! si j'étais seule au monde, Dieu sait I que je ne lutterais pas contre tant de mi- u Avec quelle joie je me laiserais mourir! « Mais depuis que je suis mère, je m'at-e Tache désespérément à la vie! ((Je ne veux pas, entendez-vous, monsieur t le comte? abandonner mon enfant ,1e laisser doublement orphelin, à la merci de l'hostile à froideur du monde, i! (( Surtout, monsieur le comte, jo ne veux n pas qu'il soit livré aux tentations de la faim, s aux suggestions de la misère. :s (( Je sais trop ce qu'on souffre quand on > | tombe dans les abjections de la déchéance i pour ne pas souhaiter avant toute chose is •' qu'il soit élevé dans les principes de l'hon-t, j neur et du devoir. 3- ] « Et je veux l'élever auprès de moi, lui i Inculqua r les notions d'honnêteté et de ver-ît ; tu. « Monsieur le comte, je viens réclamer d« I votre 'es Secours que vous m'ayez o f- 1- ! ferts. un soir, e"! ie "poussais avec in-:e dignation. « Un peu de votre superflu suffitZI polV é- mettre à l'abri du besoin votre enfant en attendant que je trouve un emploi qui nous , donnera du pain. « Pitié, monsieur le comte, pitié pour c pauvre être sans défense qui sourit à la vie inconscient du fardeau de honte qui pès sur lui. « Je vous jure sur la tête de votre enfanl jamais je ne chercherai à vous l'imposer. « Nous disparaîtrons tous deux de votr vie et vous n'entendrez plus parler de nout « Jamais il n'entendra prononcer par me votre nom. , « Jamais il ne découvrira le mystère d sa naissance. , « D'ailleurs, pour ne point avoir à rougi devant lui plus tard, j'ai fait inscrire mo enfant aux registres de la mairie comm étant de parents inconnus. « M'écouterez-vous, daignerez-vous exai cer ma prière? <(0h! oui, je veux l'espérer; vous êtes u homme, tout sentiment humain ne doi pas être mort en vous. » Avec quelle poignante anxiété, quell espérance tremblante,je vais attendre voti réponse! » Elle sera favorable, je le sais. »0h! alors, comme je vous bénirai, con me j'apprendrai à mon enfant à balbutie cjans ses prières le nom de son bienfaitei inconnu. » Et si jamais celle à qui vous avez doi né le titre sacré d'épouse vous rendait pèr soyez certain, monsieur le comte, que 1< vœux les plus ardents de bonheur et c prospérité, les bénédictions d'une mère r connaissante vous accompagneront, vous votre famille! » Voici mon adresse: poste restante, ri du Louvre, P^rig. >> Yvonne Lambert.»? L'œil fixé sur son amant, Mme ZrilnsJ suivait ses jeux de physionomie, Il riait! — Une lettre qui semble vous amuse I mon c K:, s'écria Wanda. | - Ce sont sans uCute tl amoureux repr 3 ches de quelque ancienne maîtresse? , — Non, répliqua froidement le comte. 3 Un simple appel à ma bourse fait par i mendiante. , Il froissa le papier, le tordit, et l'app chant du feu d'un caRdélabre, l'enflami s Puis, reprenant son havane qui s'éi éteint, il le ralluma avec la lettre embi i sée. — J'ai toujours préféré, dit-il, le paj e aux allumettes, pour allumer mes cigai Et vous, messieurs? l i VI e LA LETTRE Ce jour-là, le 30 octobrè; il pleuvait, i L'automne déversait sur Paris ses j t mières brumes. Encore un peu de temps et les grisai e de ses ondées allaient se transformer e des blancheurs de neige. Sous les pieds des chevaux, sous les ro des fiacres et des omnibus, la rue du L i- ! vre s'étalait comme un fangeux maréct r j Courbés sous leurs parapluies, les r£ r piétons se dépêchaient. Toute une foule de gens avait cherche i- fuge sous les arcades ou dans les salles 3, la Grande Poste. •s 1 Et c'était une cohue bourdonnante, le incessant va-et-vient d'individus de 5- âge et de toue condition. 3t Au bureau spéciale de la poste resta l'encombrement n'était pas moindre, ie Ouvriers en casquette ou femmes en 1 net y coudoyaient des toilettes élégante: des fasionnables redingotes, cles étra: :a res et des étrangers qui faisaient des forts désespérés pour fendre la foul« 'approcher du guichet. r, Et s'était en toutes les langues des r ques déobligeantes sur la mauvaise te o- de l'administration française, cles excla tions dépitées, des jurons, des «goddi des «der teufel!», des «accdenti!», toute me fureur polyglotte. Dans cette foule, on eût pu remarq ro- une femme en grand deuil, de haute ta très pâle, avec dans ses grands yeux n une expression tragiquement douloure as_ Non sans peine et en jouant des cou elle parvint à s'approcher du guichet. 1er — Monsieur! monsieur! appela-t-ell >es* voix basse et frémissante. L'employé, un jeune et joli rond de t aux cheveux adonisés et qui lisait en moment quelque palpitant feuilleton, gna lever les yeux. — Encore des petites dames! dit-il p que à haute voix à son voisin. >re_ Celui-ci, un respectable employé sex; naire, blanchi sous le triage des lett Qes haussa les épaules en ricanant, en — Monsieur, répéta la jeune femme noir, y a-t-il une lettre à ce nom? ues En même temps, et d'une main ti ou- blante, elle tendait une enveloppe, ige. — Oh! je sais, je sais! répliqua 1 .res ployé avec un sourire qu'il croyait mali Mme Yvonne Lambert. Eh bien! ] re- rien encore pour vous! ; de Le pâle visage de la jeune femme ] encore,un léger spasme contracta ses tr un — Mais, monsieur', fit-elle d'une voix ;out goissée, c'est impossible! L'autre avança vers elle sa tête si nte, pommadée, et, se faisant galant: — Impossible! un mot qui n'est pas f )on- çais, surtout sur vos lèvres! ; ou — Mon Dieu! je vous conjure cîe rega îgè- encore! reprit Yvonne, que ces œill cf- et ces galanteries froissaient cruellen 5 et — Je ne demande pas mieux, fit fa d'un ton assez piqué. nar- En prenant d'un casier un volumi: nue paquet de lettres: ma- — Nous disons, murmura-t-il, Yvo n!», par un y, et Lambert, par une 1? une — Eh oui, monsieur! fit la jeune femm avec impatience, une lettre de Russie, uer II se fit un instant de silence dans 1 ille, dialogue. 3irs D'un doigt rapide l'employé feuilletait I ^se- paquet de lettres. les, — Non, hélas! fit-il en soupirant, ce n'es pas encore pour aujourd'hui! 2 a Une expression de désespoir navra le vi sage de la jeune femme. Al*r Un soupir, qui ressemblait à un sangle , . étouffé, s'échappa de ses lèvres. c " — Puis-je vous demander un service? mui mura-t-elle. res" — A vos ordres, ma belle dare, répliqu l'autre toujours souriant. — Cette lettre que j'attends et qui doi res> certainement m'arriver sous peu, pourrie; vous me l'envoyer chez moi? en ... Je demeure si loin qu'il m'est bien di ficile de revenir tous les jours ici. — Rien de plus aisé! s'exclama l'émploy* veuillez seulement me donner votre adressa em- Yvonne Lambert rougit, parut hésite) n- puis baissant la voix: ion. _ Monsieur, murmura-t-elle, au lieu d »âiit me renvoyer dirertement, ne pourriez-voi: t: me l'adresser, chez une de mes amies? lits. L'autre cligna de l'œil et inclina la têi an" d'un air entendu. .. — Compris! fit-il. Il prit une plume et du papier et de pli en plus gouailleur: — J'attends! rder ~ Aux*>oins de Mme Irène de Nangy, 2 ides rue Fontaine, murmura-t-elle. lent. ^ aussitôt rabattant son voile si utre son visa&e elle s'écarta du guichet et se pe dit clans la foule. îeux j nncî* ! (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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