Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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09 oktober 1917
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s.n. 1917, 09 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9p2w37mx63/
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\ TROISIEME ANNEE. N° 1081 Lie ISTiitiiér*o : lO centimes MARDI 9 OCTOBRE 19; PARIS 3, Place des Deux-Ecus, 3 Téléphone s Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIECLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ia> Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France. 2 fr. 50 par mois —- 7 fr. 50 par trimestre Angleterre ... 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre VMS CLAIR DAHS t[ JEU ENilM La presse d'Outre-Rhin avoue les efforts déployés pour amener les peuples de l'Entente à la paix allemande Au moment où des agitations politi- moment actuel, dans nos mains, dans ne ques dont les dessous nous échappent réserves et dans la pression chaque jou risquent de tromper l'opinion publique croissante exercée par nos sous-marins. E Hp=; Ha l'Fntente sur les disposi- d-epit de beaucoup de nouveaux mecompte. des, pays J 1(1 ^nation est favorable pour nous et o tiens de 1 Allemagne, il est neces a en aura ia preuve aux jours des négocie die ne jamais oublier qu après setre leve tions. » tout entier pour la guerre de conquête, le peuple allemand unit de même tous LA PART DU REICHSTAG DANS ses efîc "ts pour obtenir de la lassitu ce jeu actuel des Alliés un© paix avantageuse. La presse allemande vient précisé- Il est presque aussi édifiant de lii ment de publier des dissertations que .un organe d'industriels chauvins, con le Times, où nous les trouvons repro- me le Lokal Anzeiger, enseigner a duites, qualifie à très bon droit d'éton- Reichstag, dans un article intitul nantes tant elles sont cyniques, sur la " Sage modération », la part du Parh stratégie de « l'offensive de paix » et sur ment dans le jeu nouveau. Voici c la façon, dont le gouvernement aile- qu'écrit ce journal berlinois : mand, sous la direction de M. Von <( Lfj réunfotl du Rcichstag fournit & Kulhmann, se propose d armer a ses occas{on de montrer nous avons fins, en circonvenant ses ennemis au beaucoup ou peu. dans le domaine de l moyen de conversations sur la paix. direction de la politique étrangère. Nou La Frankfurter Zeitung publiait à ce avons davantage abandonné le passé îà o propos la semaine dernière un article U se trouve derrière nous, et nous dir très étudié ; ell-e examinait le « procès- aeons nos regards, notre volonté u notr SUS purement psychologique » par le- action vers l avenir. Au cours de la guerre fluel les ennemis "de l'Allemagne seront obt?nu%^ieû^fde%™oiî^™w femeiies a « constater que la force est coup d<œ^ dans i>atener où s'élabore notr vouee a 1 insuccès et quil faut faire travail politique, mais il est devenu u place aux négociations ». associé à ce travail. Il est maintenant pou « A cette toute dernière période de ainsi dire le plus jeune membre du servie la guerre, au moment où la paix rapide diplomatique de l'Allemagne. Mais ce n est le premier des buts pour lesquels ) ut jamais1 et ce ne sera jamais la tdch "il fant pn m ait T'A » l'Allpm?3£rne doit clip loma tic dexpos er à tout le viond évidemment combiner « le™^néthwies le Je" impliqué de la volonté de l'Etat e évidemment combiner < les metnexie ses lmts derniers ALors quç jusqu>ici l de la politique et de la diplomatie » Reichstag développait sa coopération pou avec « les exigences les plus fortes qu on tique en des discours plus ou moins sensés puisse concevoir, en armes de guerre et à l'avenir sans doute — avec la capacit pour la direction militaire ». qu'on peut attendre du plus jeune de no FrûvkiurleT ■■ 7eitimg assure que diplomates, — il reconnaîtra l'Allemagne est étroitement unie « suY v? pmSsancë qu'a souvent te suence voulu Ia hori rh^min » pf rrn'il v a actuelle- r sa^e m°deràtion, par ses concession le non cnemm » et quil y a actuelle aux demandes de v ennemis nou ment un « front allemand » que Ion v<ms leur arracher tout ce dont nous avon définit comme étant « une œuvre deli- besoin pour notre existence et pour notr bérée inspirée par une politique dont le avenir. » but est de préparer psychologiquement la paix de conciliation, de faire des re- un sait ce que ces deux mots veulen crues en vue de cette préparation et de _'re dans le langage des pangermaniste saper le terrain sous les pieds des agi- allemands. A nous de faire notre profi tateurs de • guerre" des pays de l'Eu- , . avertissements que nous donnen lente ». les journaux du Kaiser. La Frankfinter Zeitung tratie ensuite . -www- „ longuement la question du « bluff ». Elle écrit que « le bluff politique sans q " *f t une victoire militaie décisive est abso- fISIPflIlfîl SlQ UPilKOm lument sans effet et que même à la Ion- "Mi IJUUl 210 suuiuill gue il devient dangereux ». L'auteur de nonfJnn £ l'article ajoute avec une candeur char- OdlUoi AlfVuFS mante que si les Allemands obtenaient " « cette victoire décisive, ils se passe- 1 SUe"e d" *A™ Anws 61 Consfanlhiople l'Aile. <i Le but précis de notre méthode politi- IUflgllC SCTU ld IinllOO id pllIS PDÎSSÎHIÎC que est de rendre impossible le « bluff » .j. i . • ■ . i nue nos ennemis font dans leurs discours IICIHlSpilCre » ministériels et dans des offensives sans ré- sultats ; nous atteindrons ce but par le fait a TJnLted Press » a' nnufi^esJ)on<i1'ntr> ,dc- l£ que nous tenons largement ouvertes les dicate ces intéressantes déclarations nue no?-vortes de la paix — si largement qwun communique f « Agence Parib-i'élé^ramrnes » jour, en dépit de toute agitation, la majorité dans les peuples de l'Entente sera dis- Les propriétaires des grandes fabri posée à entrer avec nous par cette porte aués de Cologne, Dusseldorf. Mannheim ouverte, avec ou sans leurs dirigeants ac- Muelheim. Francfort, se rendent compU tuels. Une offre raisonnable de paix, qui vue, si après la guerre, ils sont obligét est accompagnée éCexcellents arguments d'expédier leurs marchandises par Brèr/u militaires et qui ne peut par conséquent ct Hambourg, il leur sera impossible dt être sérieusement mal interprétée, une telle maintenir la concurrence avec les autres offre de paix, une telle politique de paix a vays du monde avec plus de succès qu'a une énorme force attractive, une énergie van} ta guerre, ce qui leur paraîtrait peu magique à laquelle, à»la longue, aucun peu- satisfaisant. pie ne peut résister, si en même temps l'es- " Mais si les Allemands gardent Anvers, poir de la victoire finale à obtenir par la tes perspectives de leur futur commerce force est détruit. » international se présentent comme très Telle est la situation dans laquelle se brillantes. Bauschçr cite des chiffres signi- trouve aujourd'hui l'Entente. Il est certain. îieatifs pour démontrer que si l'Allemagne nue nous ne l'avons pas abattue, mais les Veut garder cette ville, l'exportation des grands projets qu'elle caressait sont aussi Produits allemands, à destination des loin de leur rélisation que jamais. Les Etats-Unis, de l'Amérique du ud, et des peuples comm-encent à douter. Le procédé autres parties du monde, reviendrait à psychologique est en œuvre dans les pays bien meilleur marché. Si l'Allemagne ne surtout où notre politique de paix est ac- réussit pas à obtenir le contrôle cornmer- tive. L'offre d'une paix acceptable iriême eial, grâce à Anvers, ELLE PEUT SE pour nos ennemis les ronge au cœur, mal- CONSIDERER COMME PERDUE ; pour tiplie leurs doutes et prêpar le chemin qui l'obtenir, il faut qu'elle poursuive la guerre t.' conduit, Ils se trouvent face à face avec commerciale à outrance. la décision à prendre ; leurs propres trou- « Ucs Allemands se sont montrés très ac- bles et leurs propres défaillances forcent tifs à Anvers, reconstruisant les quais, re- petit a petit nos ennemis d entrer dins le mettant à flot les navirees coulés, cons- sentier G': la paix. » truisant u nnourveau pont sur l'Escaut Les Compagnies de Hambourg et de Brème ont PAR LA PAIX VERS LA VICTOIRE occupé les meilleurs emplacements du port DE L'ALLEMAGNE vour y loger leurs plus grands vapeurs. Les propriétés de la zône du port ont été Dans un passage éloquent, la Frank- confisquées, et, aujourd'hui, Anvers est flirter Zeilunr/ expose crue le « procès- vr^t à commencer la guerre commerciale eus psychologique » n'est pas le moins sansT . . du monde dana-ei-Mix nniir l'Alterna- «Le Ha-iser tient en son pouvoir les deux monde dangereux pour l Aiiema rays ies v!us importantes de VEurave ■ £ne , il conduira a des négociations et vt rruvzt aattr^rm-tr t.^ alors l'Allemagne cueillera les fruits de Sl ces succès militaires. L'auteur termine : ALLEMAGNE PEUT LES GARDER « Personne chez nous ne doute du fait ^ ^ SE^A LA due dans notre situation générale, les NATION LA PLUS PUISSANTE DE CET avantages militaires l'emportent de ' loin HEMISPHERE. » sur les désaventages politiques, 'a ciainte oui règne dans les Etats de l'Entente, de voir se conclure la paix en fournit la meil- LIRE EN 2° PAGE : leurs preuve. Nos dirigeants politiques et militaires, les chefs de l'Empire avec le Rouage de gouvernement ; Kaiser à leur tête ne se seraient pas mis d'accord texis ensemble sur la politique de *-es preuves de la trahison de Bqlo paix des Puissances Centrales, s'ils n'a- Pacha ; v aient pas été sûrs que nos nécessités vi- M _ . taies sont absolument garanties dans cette " tenos , politique pacifique. N ayons pas peur ! Le Nouvelles de la Patrie belge. fait d'être prêt à conclure la paix n'est pas par lui-même l'indice d'une situation en PAGE : amoindrie. Les facteurs décisifs qui déter- l minent la nature de la paix se trouvent, au La Vie militait," ► | Dans le noie espagnol C'est pour l'instant le monde espagnol qui attire l'attention. On sait l'importance de l'élément espagnol dans l'univers; la langue de Cervantes est la plus répandue après l'anglais. Et. malgré la séparation au début du dix-neuvième siècle des colonies espagnoles, il >est resté entre la mère-patrie et »es anciennes dépendances de nombreux liens et de multiples affinités. L'Allemagne est aujourd'hui convaincue s que tous les marchés du monde lui seront r fermés* demain. Hier, il lui restait un es-n poir, précisément dans ce monde espagnol i, où la neutralité bienveillante de la mé-n tropole semblait devoir entraîner la :ieu-t- tralité ftes anciennes colonies. Seulement ici comme souvent la diplomatie allemande a été maladroite. Sûre d'elle-même, elle a cru pouvoir imposer sa force à chacun de ce= État* si faibles pris içplémen+. Fti -ir tre, l'Allemagne n'avait jamais pensé qu e sa félonie et ses atrocités soulèveraient à t- ce point la réprobation de toutes les âmes u latines. £ Et elle traita cavalièrement la Républi-crue Argentine. On sait la réponse." Le pré--' sident Irrugoyen ne peut encore sanctionner la décision des Chambres. Il se trouve très embarrassé devant les troubles et gre-u ves fomentés par les agents allemands. s Parmi la population, d'innnigration réoen-3 te, il se trouve seulement 8 à 9 pour cent s d'Allemands sans doute; mais tous les au-t-x très émigrés basques, espagnols ou fran-çais, italiens, sont des agriculteurs; les e Allemands forment le fond-de la populo tion industrielle, des agents d'es chemins 1 de fer et des mines. Il leur est facile de •i gêner l'activité économique du pays. e En attendant, l'Uruguay hier et le Pérou ^ avant-hier, ^— ces deux Etats ont aussi r gravement à se plaindre de l'Allemagne — e suivent^ l'exemple des républiques sœurs, e Etats-Unis du Nord, Brésil et Argentine, e La chose était prévue. L'Allemagne se con-e solera-t-elle ? Les haines qu'elle a accumu-t lées, la réprabatioin universelle qui peso s sur elle seront sa ruine. L'Espagne elle-même, bien entendu, a été , traitée par les Allemands avéc le même 2 sans-gêne brutal. L'Espagne, est si faible s et l'on sait que le Teuton n'a de respect i -<lue Pour le poing qui l'assomme. Et mai-,. • gré les torpillages, l'Espagne conserve ses s germanophiles. Us s'y agitent même beau- - coup, beaucoup trop pour le bien de l'Ës-? pagne. N'ayant Vien à craindre, de ce neu- - tre complaisant, le Boche a oru pouvoir faire évader le sous-marin interné à Ca- . dig. On se doute des complicités qu'il a ' fallu. 5 Sans doute, le ministère Dato sévit et t prend des sanctions. On ne peut douter t d'aileurs de l'attitude correcte du gouvernement d'Alphonse XIII.Malheureusement, ce gouvernement est paralysé par les nom- • breux germanophiles de la péninsule. La revue publiée par les PP. Augustins « Es-pana y America » dont les" tendances sont ultra-germanophiles ne va-t-elle pas jus-q'uà publier cette semaine des phrases comme celle-ci : « Le germanophile est un Espagnol qui porte au plus haut, l'égoïs-me sacré de la patrie ». Et « L'impérialisme économique anglais et l'influence spirituelle de la France ont été et restent .les ■ causes de la-décadence de l'Espagne. » Ce n'est pas l'« Espana y America » qui protestera contre l'évasion de Cadix PERCY. ■ ■■ r 1 vrnu n» SIS-MAll BOCHE Mip lu Ciiii Madrid, 8 octobre. M. Dato vient de recevoir du ministre de la marine communication d'un télégram-' nie expédié par les autorités de Cadix annonçant que le sotis-marin allemand interné dans ce port vient de s'échapper. On se souvient que le sous-marin «U-293» avait été obligé d'entrer dans le port de Cadix, le 8 septembre dernier, par suite d umanque d'huile. U était commandé par le lieutenant de vaisseau von Mallenthiny. L'«U-293 » est un sous-marin de 600 tonnes. Le ministre de la marine a aussitôt prononcé la destitution du général - commandant l'arsenal ainsi que du comité technique chargé de l'inspection du sous-marin et de l'aide de camp de l'arsenal. Le président du conseil a longuement conféré avec le ministre des affaires étrangères par téléphone. Le sous-marin allemand est parti sans munitions, celles-ci ayant été déposées à l'arsenal. M. Dato a également conféré avec le ministre des travaux publics et avec le commandant généra] de Madrid. — ÉRadio.) Un conseil aes ministres Madrid, 8 octobre. Le ministre de 1a, marine a visité M. Dato à la présidence du conseil, dans la, soirée. On attache 'une .grande importance au conseil des ministres qui aura lieu mardi, et au cours duquel divers points d'actualité seront discutés , i . || AU FRONT MÎTANNIOUE Après-midi. "Hier, à la tombée de la nuit, l'ennemi a lancé à la suite d'un violent barrage sur notre front d'Hollebcke à Broodseinde une attaque d'infanterie contre nos positions à l'Est du bois du Polygone. L'attaque a échoué sous nos feux et un certain nombre de prisonniers est resté entre nos mains- Nous avons exécuté avec succès la nuit dernière un coup de main sur les lignes ennemies à l'Est de Monchy. L'extraordinaire progression du commerce du Congo belge Au spectacle réconfortant, d'une Belgique qui, bien qu occupëe depuis plus de trois ans par les hordes germaniques, a trouvé assez d'énergie et de ressources pour battre les Allemands en Afrique, notre pays joint dans cette colonie, en pleine guerre, l'exemple d'une activité et d'un progrès général tout à fait remarquables. Qu'on en juge par ces chiffres réellement frappants : Le commerce spécial de la colonie s'élevait en 1913 à 126.778.159 fr. Il descendait en 1914 à 97.366.894 » Il descendait en 1915 à 95.447.957 » Pour 1916, le total se monte à 196.764.000 francs, soit une augmentation de cent millions ! Le commerce général était en 1913 de 158.838.462 fr. Il jescendaifc en 1914 à 112.815.020 » Il descendait en 191.5 à 112.108.699 » Pour 1916, le total se monte à 226.363.000 francs, soit une augmentation de plus de cent millions ! Voici pour le surplus, le chiffre des importations et des exportations : Exportations Commerce spécial Commerce général Années kg. 1rs. kg. frs. 191 3 170.801.645 71.590.781 183.079.103 87.117.878 191 4 154.097.289 44.492.138 159.585.496 51.603.969 191 5 85.866.289 23.453,248 90.239.208 29.620.585 191 6 142.334.000 67.561.000 147.842.000 79.130.000 Exportation Commerce spécial Commerce général Années kg. frs. kg. 1rs. 1913 24.613.587 55.187.378 28.992.878 71.720.585 191 4 32,447.195 52.874.756 35.791.785 61.211.051 191 5 38.213.526 71.994.714 41.404.848 82.488.114 1916 62.828.000 129.203.000 69.107.000 147.213.000 Tout commentaire déparerait ce magnifique tableau de victoire. UN PROTÉGÉ MMllelj».,, Le kauiarade Olto Bauer attaché au servie© dn comte €zernin !... Nos lecteurs se rappelleront pent-êtaai qu'il y a quelque temps nous signalâmes avec étonnement, d'après le Vorwaerts, un petit discours où M- Camille Huysmans se vantait d'avoir obtenu au kamerade autrichien Otto Bauer les faveurs du gouvernement russe et se réjouissait de pouvoir bientôt accueillir à Stockholm dans « une belle fête » ce « frère » d'élite. Nos réflexions à ce propos nous valurent mômâ d'être accusés de cruauté par M. Emile Vândervelde. Nous en ons aujourd'hui des nouvelles du D1' Otto Bauer, mais ce n'est plus de Stockholm, c'esL de Vienne qu'elles nous arrivent via Zurich. Voici la dépêche que Q0U4 transmet l'agence Radio : Zurich, 8 octobre. On mande de Vienne que le leader aui-tro-hongrois socialiste DT Otto Bauer, vient d'arriver dans cette ville après avoir passé trois années de captivité en Russie. Avant la guerre, le DT Otto Bauer était directeur de la revue hebdomadaire « Der Kampf » et, dans ses colonnes, il défendait le socialisme international clans sa forme extrême. Au début de la guerre, il fui appelé sou9 les drapeaux ct fait prisonnier dans une des premières batailles de Galicie, en novembre 1914. Après la révolution russe, le Dr Bauer fut libéré du camp où il avait été interné, et admis dans l'intimité du conseil des ouvriers et soldats de Pétroc/rad OU IL JOUA UN ROLE IMPORTANT EN FAISANT DU PACIFISME DANS L'INTERET DES PUISSANCES CENTRALES. Ce fut probablement pour se débarrasser, d'un hâte troublant que le gouvernement provisoire donna l'ordre d'échanger le Dr Bauer contre un autre prisonnier d'égale distinction. Il est à remarquer que DANS LES VINGT-QUATRE HEURES QUI SUIVIRENT SA RENTRÉE A VIENNE, CET INTERNATIONALISTE MILITANT FUT REÇU AU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES AUSTRO-HONGROIS par le c&m&e C;erri. qui eu t 'une long u* conférence avec lui sur la situation en Russie. On annonce de Vienne que le DT BAUER .4 ETE ATTACHE A « LA SECTION RUSSE )) DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES AUSTRO-HONGROIS où il sera, en quelque sorte, conseil-expert principalement sur la politique A suivre POUR RENFORCER L'ACTION DES SOCIALISTES M A X1 MA LISTES EN RUSSIE ET AFFAIBLIR AINSI LA POLITIQUE DE M. KERENSKY ET LA VIGOUREUSE CONTINUATION DE LA GUERRE. Voilà comment se termine, à Vienne, la belle fête de Stockholm. Pour n'encourir aucun reproche, nous ne nous permettrons aucune réflexion. — Stylo. Les belles citations Nous empruntons à la dernière livraison du Moniteur ces quelques citations. Elles rendent témoignage de la bravoure et de l'abnégation de nos aumôniers ; de la vaillance de nos officiers, égale à leur attachement à leurs hommes ; de la générosité enfin, avec laquelle les Belges — jeunes et vieux — ont offert leur vie à la Patrie. de l'endurance aussi avec laquelle « ils continuent ». Sont cités à l'ordre du jour de l'armée : L'aumônier auxiliaire Ven Herck, J. : aumônier exerçant sur la troupe une action morale excellente; d'un dévouements absolu dans l'exercice de son ministère; aj'ant été assez sérieusement blessé pendant un bombardement, n'a pas voulu quitter la troupe avant que le bombardement fût terminée ; l'aumônier auxiliaire Van Hcrck, J. : donne en toutes circonstances l'exemple de l'abnégation et du, devoir. S'est distingué notamment lors d'un raid exécuté dans la nuit du 29-30 mars 1917 par des hommes du bataillon auquel il est affecté._ Quoique légèrement blessé, s'est reporté sur le terrain de l'action, après un pansement sommaire et s'est avancé jusque près de la tranchée ennemie pour rechercher les blessés et les secourir ; Le lieutenant du génie Sterckx, J.-C.-A. : officier doué d'un courage qu'il a manifesté dans diverses circonstances; a été cité à l'ordre du jour de la division; a participé avec un détachement du génie à l'attaque d'une tranchée ennemie située à 200 mètres au-delà du canal de l'Yperlée, dans le but de faire sauter un abri de mitrailleuse; blessé légèrement par une balle de fusil qui a traversé son casque, est rentré en portant sur son dos un homme de son détachement très grièvement blessé ; Le soldat de cavalerie Van Laer, C. : soldat de grande bravoure et de grand dévouement. Bien qu'âgé de 45 ans et père de six enfants, n'a pas hésité à s'engager au début de la guerre. Le 6 avril s917 s'est offert spontanément pour se rendre eij plein jour à un .poste d'écoute situé à 200 mètres des Allemands, par un passage battu par une mitrailleuse ennemie, à l'effet d'y chercher un soldat grièvement blessé et de le transporter au poste ce secours de la grand'garde ; Le soldat Lemieux, F. : soldat de très bonne conduite, volontaire de guerre a 1G ans et 8 mois, au front depuis vingt-deux mois, s'est'déjà distingué dans l'attaque d'uni noste ennemi; a participé» vaillamment à une attaque menée contre une tranchée ennemie, située à 200 mètres au-delà du canal de l'Yperlée, dans le but de faire des prisonniers. 1^* AU FRONT FRANÇAIS 14 heures. La lutte d'artillerie s'est poursuivie assez '■ Hue en Belgique et sur le front de l'Aisne. L'ennemi a tenté à diverses reprises d'attaquer nos petits postes dans la région des Bovettes de Craonne et en Champagne, dans les secteurs de la Main-de-Massiges et du Mont-Haut. Toutes ces tentatives ont 1 été repoussées et nous ont permis de faire des prisonniers'. Nuit calme partout ailleurs. 23 heures. Actions d'artillerie sur différents points 1 du front, notamment en Belgique 11 dans la région Hurtebise-Craonne. : Journée calme partout ailleursj LE KAISER ET L'EMPRUNT Afttstercl&nirs' oeioîire. ~ Les journaux allemands publient en. bonne place les remarques faites par le kaiser sur les progrès satisfaisants des souscriptions au septième emprunt de guerre. L'empereur dit notamment : « Le résultat finail de l'emprunt formera une part de la réponse du peuple allemand au président Wilson. La capture de Higïi e-t la résistance victorieuse dans les Flandres sont des faits qui ont beaucoup plus de poids que des mots. La patrie donnera sa réponse en souscrivant à l'emprunt de guerre, contribuant ainsi, autant qu'il est en son pouvoir, à la victoire finale. Line fois de plus, j'ai souscrit à l'emprunt autant que cela a été en mo.11 pouvoir. Une fois de plus, je me suis entièrement placé à la disposition de la patrie qu a besoin de moi. LE RETOUR DE LA MISSION BELGE EN AMÉRIQUE Le baron loncheur décrit au " IXe Siècle " l'effort militaire des Etats-Unis Ainsi qu-e le XX0 Siècle l'annonçait dan's son numéro du 23 septembre dernier, le baron Moncheur, chef de la mission belge au Etats-Unis, vient de rentrer en Europe. Le sympathique diplomate est arrivé au. Havre ces jours derniers. Malgré l'énorme travail de dépouillement du courrier amassé au cours de ces quatre mois d'absence, et la rédaction de ses rapports au gouvernement, le baron Moncheur a bien voulu recevoir un de nos collaborateurs et lui accorder quelques instants d'entretien : Le baron Moncheur qui nous a représentés pendant de longues années aux Etats-Unis, connaît admirablement et l'Amérique et les Américains et la première question qui nous vient aux lèvres est de savoir comment les Etats-Unis, si favorables aux alliés, ont attendu presque trois ans pour s'associer de manière directe à leurs efforts ? — Le peuple américain vivant à des milliers de kilomètres de la guerre dont il est séparé par l'Océan, habitué d'ailleurs à se désintéresser des événements politiques de l'Europe a pu, nous répond le baron Moncheur, avoir des doutes sur l'opportunité qu'il y aurait d'intervenir dans la lutte. Mais, une fois- que les circonstances l'ont amené à tirer l'épée, il s'est immédiatement mis à l'œuvre avec cette tjécision prompte, cet esprit pratique qui caractérise cette race. Il ne lui a fallu que quelques semaines pour atteindre trois objectifs préparatoires h la guerre : d'abord le vote de la ldi sur le service personnel, à la suite duquel plus de dix raillions de citoyens inscrivirent leurs noms sur les registres de la conscription; ensuite le « Liberty Loan » — emprunt- de deux milliards de dollars — p.ri fut rapidement souscrit; enfin, peu de :emps après, la souscription de la Croix-Rouge américaine qui recueillait en quinze ours les CENT MILLIONS en dons volon-:aires qu'elle demandait au public. Dans tous les Etats que j'ai parcourus, les autorités parlaient avec une juste fierté de ces trois magnifiques résultats. 3ENTRES D'INSTRUCTION ET CAMPS D'OFFICIERS Partout, j'ai remarqué l'activité des pré-laratifs militaires. C'est ainsi qu'à Louis-fille (Kentucky) j'ai visité un immense ïamp d'instruction assez vaste pour loger 12,000 hommes dans des baraquements qui waient été construits en quelques seœai-:ies_ Dans toutes les villes j'ai pu voir les récrues faisant l'exercice, les hommes encore revêtus parfois de costumes civils. Le général Leclercq au cours de notre long voyage a passé de nombreuses revues de troupes iraîchement appelées sous les drapeaux. II a admiré la précision des mouvements et la bonne allure de soldats qur n'avaient pas plus de einq semaines d'exercice militaire. Il existe aussi maintenant vingt-trois camps d'instruction destinés à former de» officiers. Celui d'Arlington près d© Washington, comptait, quand je l'ai visité, près de 2,000 aspirants. Leurs progrès étaient extrêmement rapides, car la plupart d'entre eux possédaient, des brevets universitaires, et ils obtiendront dans un très bref délai leur brevet d'officiers. Les commandes d'armes, de munitions et d'équipements atteignent' des chiffre® fantastiques prouvant que le gouvernement se prépare à soutenir, au besoin, une très longue guerre. — Mais, quand ?... — L'activité dans ie3 chantiers de la marine militaire que j'ai visités continuait' jour et nuit avec une ardeur fébrile, nous dit le baron Moncheur. LA RESOLUTION DES ETATS-UNIS J'ai été frappé, de la ferme résolution exprimée, tant dans les discours officiels que dans nos conversations particuLière* avec des personnes de toutes les classes, de continuer la guerre « to the finish », c'est-à-dire jusqu'au moment où l'Allemagne ne sera plus un danger pour la pair du monde. Les Américains ee rendent parfaitement; compte maintenant que la victoire des puissances centrales serait un désastre aussi grand pour les Etats-Unis que les puissances européennes. « Celui * qtft prétendrait, disait un orateur célèbre au meeting de Boston, que la guerre actuelle n'est qu'une guerre européenne et non pas aussi (( notre » guerre, prouverait «ju'ij

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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