Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 30 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hm52f7kv8q/
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LE XXe SIECLE RÉDACTION & ADMINISTRATION tftei me ée la ïcarss — LE HAYRE Téléphone: Le Havre n* 14.05 Directeur : FERMD l'EURAY foutes les communications concert ant la rédaction doivent être adressées s6,", ruc de Ui Bourse, Le Havre. LONOON OFFICE: gljPanton Street (Broadmead House) ABONNEMENTS Franoo 2 Tr. 50 par mots. » 7 fr. 50 par tHmestr» Hors France.. 3 fr. » par mois. • .. 9 fr. » par trimonra Angleterre.... 2 sm. 6 d. par mais. » 7 sh. 0 d. par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou . Londres Annonces 4* paqet O fr. 40 la ligne Petltesannonces4* page: 0lr.30la ligne Les petites annonces sont également reçues d la Société Européenne de publicité. 1o, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour l*aris. Quotidien belge paraissent au Havre contiance et la concorde Une lettre émouvante Nous avons reçu hier, d'un de nos ami de Bruxelles, une lettre qu aucun de n compatriotes, nous en sommes sûr. no li sans émotion. Elle est datee du -2 avri l'autour n'appartient à aucun des g.and corps de l'Etat.. C'est un moacste bouigeo] de Bruxelles, libéral d'opinion tromiev. par tempérament, au demeurant lhomrc le plus pacifique du monde, du moins avaj ta guerre. Le tableau qu il trace de la v bruxelloise est vécu et vivant comme la ré. lité. Quelles réserve» insoupçonnées d n roïsrne se cachaient donc au tond de 1 coi de oo peuple d'apparence sceptique,et que croyait fermé aux grands sentiments et léctifs ! Confiants dans la victoire des A li-és ios Bruxellois trouvent dans cette 1 vincible ...pérance la force de supporter iou£ allemand. . , Nous écrivions l'autre jour qu îi n y plus dé partis à Bruxelles. Notre correspo fiant dit la môme chose avec toute 1 aut vit/, d'un témoin oculaire, et les détail qu'il donne sur cette admirable union arr chei-ont des larmes à plus d'un Belge exil flue.l soldat ne se battrait avec plus d 8 deur pour une population aussi héroiqu aussi pnrfaifem nt digne des héros Liège et de l'Yser 1 Quel Belge ne sentiri fondre ses méfiances, s'évanouir son pes misme, so cicatriser ses blessures d'amov propre au récit des épisodes de la lu quotidienne soutenue par le peuple de Br selles. Hélas ! parmi les Belges qui atte dent, la fin (le la guerre en Angleterre et Franco ce ne sont pas toujours les moi malheureux qui sont les moins accessib à l'amertume et au découragement. L est eux surtout que nous dédions ces ligm pleines d'un baume salutaire pour les < prits moroses et pour les cœurs aigris. « Il vous sera peut-être agréable que vous dise, aussi impartialement que pos ble ce qui se passe ;Y Bruxelles et la n nièro dont nous y vivons. Vous voudi bien excuser le décousu de ma lettre; je vi noter mes impressions et mes remarque» la diable, à mesura qu'elles se présenter à mon esprit. 11 faut rendre hommage à la conriu calme ferme et digne à la fois de la po[ lation bruxelloise. Dieu sait si elle exei l'envahisseur et cette exécration ne fi >i'augmenter de tour en jour. ' Mais les Bruxellois sont devenus dip mates; ils cachent leurs sentiments il mes par obligation et continuent à atti dre, avec une inébranlable confiance de le succès final, l'issue de la lutte terri, qui se livre en ce moment. Et c'est be de voir une si grande masse d'homn aussi maniement, imbus de la même p' <ée Ta un seul d'entre nous ne doute ce succès et c'eàt cette conviction profor. ment enracinée qui nous permet do si porter courageusement et stoïquement t tes les vexations que l'autorité nous sor petites doses : interdiction de voyager s; passeports ou pièces d'identité, intcrdict. de rouler en vélo et en auto, interdict do laisser voler 1«3 pigeons dans la nu née, fermeture des cafés à 9 heures (hei ■allemande), censure des imprimés, etc e sans compter un tas de punitions dont nous menace pour des faits jugés repréh sibles tellement nombreux qu'il me sei "impossible de les décrire tous- La population de Bruxelles éprouve pi Ses Allemands la môme sympathie qu ;ic,gv;e muselé et m"'s à l'attache serait ca Mo de ressentir pour un chat pelé et teu>:. Il no s'agit que de le lâcher et laisser agir selon son instinct. En ce qui concerne la vie matérielle, croyez pas que nous soyons trop à plaint Tout le momie mange et boit à son app et k sa soif et ie vous assure que les calx .tiers no font pas encore faillite. Le prix denrées a augmenté considérablement, viande surtout est fort chère, mais le ; tème d'alimentation populaire est si l organisé, les secours sont si nombreux si spontanément offerts, nous nous aid tant les uns les autres, nous nous serr tellement les coudes dans un bel élan fraternité bien comprise, qu'il y a fort de gens chez nous qui se trouvent dan: triste nécessité de se serrer le ventre. Aussi ne rencontre-t-on plus guère mendiants sur la voie publique. Dans presque toutes les familles, m< les moins aisées, les ménagères font provisions do toutes sortes (riz pois,, fè café, sucre, lard, jambons, pains de sol etc.). et cela dans le cas où la Ifolla se déciderait à. entrer dans la danse. Notez bien, oher ami, que tous, du ) riche au plus pauvre, du plus vieux plus jeune, du plus puissant au plus h ble. sans distinction de classe, de forli d'opinion ou de religion, tous dis-je, r prétendons aller uisqu'au bout, dussi nous y perdre tout ce qui nous reste en et subir les plus dures privations. N( NTt; VOULONS PAS D'UNE PAIX i TEUSE; PERSONNE ICI NE VOUDB QU'ON LA SIGNAT AVANT L'EXTEÏ NATION DE NOS ENNEMIS, QUELS ( SOIENT LES MALHEURS QUE NOUS VIONS ENCORE SUPPORTER. Un point rassurant : l'argent est loi: manquer; la preuve en est que les pi d'argent serrées dans les bas de laine z pas encore été remises en circulation. Vous dire l'admiration que nous a' pour le Roi ot pour 1 armée est impos: iet superflu d'ailleurs; nous faisons i cette dernière ce que nous pouvons poi consolider et lui donner des forces velles et te unes. Je vous expliquerai cela plus tard. Nous nous révélons tou; trlotes. je dirai plus : chauvins patri Rien ne nous arrête, pas même le gi danger que nous courons en servant ; notre patrie. Les Allemands se sont o,pposés à ce nous arborions nos chères couleurs n n-ales aux façades de nos maisons. 1 tourner la difficulté, nous les portons ] que tous à la boutonnière ot les vitrin; nos magasins sont émaillées de i nœuds, de petites fleurs et d'un tas d( tits bibelots aux couleurs belges. Le trait du Roi se trouve à de très nornb étalages. Ali, oui, nous sommes Belges, bien ge ; nous ne l'avons jamais si bien s en que maintenant et nous le resterons ou bie nous mourrons. Mais jamais, non jamaii nous ne supporterons la botte allemandi « Malgré notre ca.lme apparent, nos enii' i mis se sentent ici dans une position aus: 9 sûre qu'un monsieur enfermé dans ur poudrière entourée de flammèches; ils s e rendent parfaitement compte car, contra rement à leur 'açon cavalière d'agir c province ils sont chez nous extrêmemei réservés, calmes et polis; trop polis mên pour que leur courtoisie affectée ne soit pi ° la conséquence d'un ordre formel. 11 e 3 vrai qu'il y a encore ici, des ministres ( f1 puissances neutres l A propos de puissances neutres — il p s raît qu'il y a encore des pays que l'Ail s magne n'a pas encore provoqués — no 1 sommes extrêmement reconnaissants à 1' ® mêrique de toutes ses générosités et cert reconnaissance s'est traduite par des mai 6 festations silencieuses (les seules qui no J" soient permises d'ailleurs).Tout s'est borr 3" faute (le mieux, au dépôt de centaines 10 milliers de cartes de visite à la Légatii .n des Etats-Unis, à la décoration des mag sins aux couleurs américaines, à l'expo tiens aux vitrines de robes et chapeaux a :1_ couleurs de ce pays. 10 Les Allemands ont interdit que ! chante ou que l'on joue la « Marseillaise a ils n'ont pas parlé de notre « Braba çonne » et nous la leur servons à toute ( casion, surtout dans les églises. A St-Jï s> ques-sur-Couidenberg notamment, notre i national est joué à. l'orgue après certaii messes et après le salut. Quel plaisir pc r" nous de l'entendre ! De nombreux n f' croyants assistent à ces offices dans le s( l0 but d'écouter et d'applaudir (intérieu 't ment) notre chère « Bmbançonne ». 51" Est-il besoin de vous dire qu'il n'y a p' r' ici de partis politiques et qu'il n'en est p! 'e question ? Nous marchons tous la ni; u" dans la main, tâchant do nous secourir n" uns les autres; bref, une vraie et saine f 3n ternité, les prêtres honorés et salués I des gens affichant auparavant les opinit es les plus avancées, des athées fnaternisi k avec des dévôts, tous mus par le même s a> timent de solidarité, poussés vers le mê '3" but, le même espoir et la môme convict: dans l'issue.Et je vous assure qu'il est de de voir de telles actions accomplies si u: je nimement, si simplement, si sincèreme 3'~ si purement. En un mot, nous sommes t( ia" de la même belle et grande famille belge. Dites bien à tous nos amis de chez vo u3 Belges, Français et Anglais, que la popv 1 ^ tion belco et en particulier celle de Bru: n' les est plus que jamais PRETE A TO LES SACRIFICES, A TOUTES LES DC i-° LEURS, à toutes les pertes de quelque |U" ture qu'elles soient'et qu'elle est fermem résolue à tout supporter plutôt que d'acc ut ter le joug étranger qui veut l'étouffer. Répondez-moi si vous le pouvez ot '<?- dout'z lias du plaisir que j'aurai à v lire.Nous recevons bien des journaux étr m- gers mais ils sont si chers que c'est un v ns luxe de se les offrir : «Times» entre fr. ; fr. 15; «Journal» de Paris.fr. 1.50 à fr. 2 au « Matin » de Paris, fr. 1.50 à 2.50; « Temj »ea de Paris, fr. 2 à fr. 2.50. m- Vous voyez, ce n'est pas précisera d® donné I » lé- lP" Nous resterons Belges ou nous mourrons )»- Nous sommes prêts il tous les sacrifices. t à. ins Après neuf mois d'occupation étrangi on voilà les sentiments unanimes de la po on lation bruxelloise. Peuple admirable, [ iti- pie héroïque ! La Justice Eternelle no f ire pas refuser la délivrance à une telle vert te., on -a» en- 2 k ns^ells coiffure gï de m solda le ne — Ire. étit Quelle sera exactement cette nou' lVe- coiffure : on ne le sait encore délini des meut. Mais la question préoccupe lort là troupiers. Leur expérience de la gu ;ys- n'est point' à dédaigner. Parmi les r. jen breuses lettres que nous avons reçui et ce sujet, en voici deux qui résument a ons bien les principales opinions exprimées n Nous sommes très satisfaits d'app Deu dre au régiment, — nous écrit un chai ■ a à pied, — que l'on va nous donner nouvelle coilfure. Mais, de grâce, qu'o de fass0 la plus légère possible, avec trous d'aération et une mentonnière. i,„e couleur nous importe peu, pourvu qi soit neutre. La visière aussi devrait "S presque invisible ; qu'on n'y voit poin ja( luire la lumière du soleil ou de la lune. llrto Un autre soldat nous écrit ; « A quoi distmgue-t-on l'armée belg >lus l'armée britannique ? Sans doute le au belge est plus verdâtre que le kaki anfc unn- la coupe de 1 uniforme dillère un peu, me, ce sont là des détails. ■ous n Reste la question de la coiffure. C >ns- est précisément question d'adopter un :ore dèle de casquette russe qui rosse >US beaucoup à la casquette anglaise. ÎOl- ,c Nous avons pu remarquer dan AIT guerre actuelle que l'armée alleman MI- conservé avec soin ses coiffures ancier )UE Le casque à pointe de l'infanterie aile! DE- de, le schako à pompon des chasseï pied, le schapska des uhlans, tout cel: i do simplement dissimulé sous une housse èces sâtre qui permet de distinguer les (lift .'out tes unités de l'armée ennemie. n Ne pourrions-nous, nous aussi, ut rons certaines de nos anciennes coiffures ,ible tout au moins conserver l'aspect de c >our ci 7 r la « Il est certain qu'en soit le schak aou- l'infanterie belge constiluait une b tout coiffure de guerre, qui avait sur les ; pa- et les casquettes l'avantage de pro utes. quelque peu la tête du soldat contr •and éclats d'obus et de schrannells venus unai haut. Mais on lui reprochait à juste son poids et il lui manquait un protèg quo que. R'en n'empêcherait d'en fabrimu itio- plus légei'3 et (le plus pratiques. Tou 3our soldats belges qui ont soupesé des sel >res- do chasseurs allemands emrmrendroiit s de bien ce qup n "'= v,ii'nns dire. otits "■ ' uvert d'une housse de la co : } ..- do l'uniforme, agrémenté d'une petili por- cai'dP aux couleurs naii n îles, le si roux très allégé et diminué garderait à notr mée quelque chose de son ancienne Bel- sionomic, co qui n'est point à dédaigm L'artillerie belge n »0(( î- n Lo giiand quartier général belge commun it que la note suivante : ie ls Situation le 28 mai, 19 h. : st L'artillerie ennemie n'a montré que pe le d'activité. Nos batteries ont dispersé des travailler a- ennemis au sud de Dixmude et ont exècu e- un tir réussi sur une [erme d'où l'on a i is des Allemands s'enfuir affolés. \. A ce comniuinkfué, nous pouvons ajout t© que le feu a été d'une intensité oxlraorc ,i_ maire autour de Dixm'ude, ces derniers joui iS On nous dit que nos batteries y ont une s é pôriorité numérique et balistique évident L,j bruit de la canonnade est aseourdissa )n dans oe secteur. a- si- - » LESFAITSDUJOD! n- )C- lc- On assure que le (jouvernement alterna-Ljr va remettre au gouvernement américain es première partie de sa réponse. ur bans ce premier chapitre on n'appbrter< on pas d'explications aux Etals-Unis. on le !UI en demanderait. On prétendrait établir q le Lusitan.a était un croiseur auxilia armé et chargé de munitions. On ai[irmer ^ que le vapeur américain Gulflight n'a p été attaqué par un torpilleur allemand. < jn conclurait qu'un accord parfait sur ces qu , tions est indispensable entre les deux pu sauces avant que l'on puisse aborder la d Kir cussi°n définitive. On suppose que l'Allemagne veut ainsi ç ' ? qner du temps pour accroître sa flotte 1 sous-marins et retarder la décision c Etais-Unis. ine On assure que ceux-ci sont inébranlab on ment résolus à exiger le respect et des v et des navires américains. Des journaux germanophiles ont esse nt> d'obtenir que le gouvernement des Elo )us unjs a(jresse à la Grande-Bretagne une n relativement au retard que cette puissai i-lS» apporte au règlement de l'affaire des m chandiscs américaines retenues en Anç, :el- terre, mais il semble bien que cette len US tive de diversion ait échoué. IWVWWl na~ Deux nouvelles qui surprendront peut-ê e ' beaucoup de gens :la Porte vient d'annon, ojticiellemani qu'elle étend les hostilités canaldc Suez (où on se bat depuis piusiet mois, et l'Allemagne n'a pas encore Ji clarii la guerre à l'Italie. . Les Dernières Nouvelles de Munich dis , ! qu'une déclaration de querie tonnelle 'rS, l'Allemagne à l'Italie est superflue, car > guerre commencera automatiquement. >s" D'autre part, on annonce que des trou allemandes sont en route pour le Trentir ent qu'elles se heurteront, bientôt, si cc n {ait, contre les forces italiennes. Au Reichstag, M. de Relhmann-Holli. ' a prononcé un long réquisitoire contre V. lie il qui il a reproché sa déloyauté et la i ;r0 lation de la loi iurée el des traités .' ' ' Si ce discours est suivi d'une déclarai L." de guerre, ce sera la vingt el unième dep le 28 juillet 1914... A propos de la situation intérieure, — Allemagne, signalons la campagne me par certains journaux en faveur de la cc t.itufion d'un cabinet national. Dans Welt am Monta a, le publiciste connu Gerlach préconise l'entrée dans le minisi j du libéral Basserman, du lecider du Cet if53 Groeber et du socialiste Ilaase. Autre fait intéressant : jeudi, au Stc Exchanqe de Londres, la rente prussie 3 1/2 p. c. s'est traitée difficilement de ( 61 1/2, contre 64 le 26 mai. A fin juillet. cette rente, s'échang 'elle aux environs de 83. ive- WWVVWl nos erre Pas de décision encore de la pari dt om- Rcyumanie Du côté de la Triple-Enicnte. ■s h commence A lui {aire entendre que si ssess ne se presse pas d'entrer en guerre : côtés des Alliés, il se peut qu'elle se tro devancée par la signature d'une paix si ren- rée entre la Hongrie et la Quadruple-seur tente. Un mouvement se dessine déià u une ce sens en Honnrie. 1 là WWUWM des La gouvernement bulgare vient de pr ;'elle 'ter <1 un mouvement diplomatique ira être !ant- M. Rizoll. ministre de Dulgar l re- Rome, qui s'était distingué par une ger n nophilie excessive, esl envoyé ,ï Berli remplacé par M. Stanciojl, ministre à Pi Celui-ci n'est provisoirement remplacé 3 de par un chargé d'ajlaires el ce posle est kaki (j jvf. A. GrecoH, secrétaire du cal lais; particulier du roi Ferdinand. Certains a mus rent que le cabinet de So{ia enverra ! chainenienl à Paris, en qualité de mini. Ir, 11 M. Ghenadiejl, l'ancien ministre des aj/i mo-1 étrangères, devenu ouvertement pari unie d'une intervention en laveur des AU I appelé à s'expliquer sur son évolution s la le parti stamboulovisle, dont on ment de a l'exclure, il n'a pas eu de peine, dit-c mes. faire accepter les raisons de sa conver; uan- ci u reste dans le parti où sa grande irs à [luence se manifestera dorénavant en i est x,eUr de ses nouvelles opininns, auxqu gri- n ralliera peul-èlre M. Radoslavnjl ;ren- même, en lui démontrant que la neutr n'est peut-être pas le dernier mot de la liser dence et de la sagesse. i, ou Une dépêche de Petrograd■ dit que le îlles- nistre de Btdqarie. M. Majarof, a dé: que sa conviction personnelle mais prof o de est que son pays sera obligé de se joi anne aux puissances de la Triple-Entente. s (^T>ÎR . , 1 liWVVMVI Léger e les Le Congrès portugais s'est réuni. (l'en n'y ont assisté que les députés et sénat titre, démocrates dont le puni vient de triom) e-nu- Deux unionistes el deux indépendants ■r de lement ont osé s'y risquer. Le gouverne i s les a annoncé qu'une tranquillité com altos règne dans le pays el que ses rapports très les autres puissances n'ont subi aucune j diiicalion. uleur Le Congrès a fixé au 18 juin prochai, ■ co- ! tlcctiuns législatives. Il devait tenir hako nouvelle réunion samedi pour élire le e ar- vruu urês'drnt chargé de terminer — phy-, qu'au'5 octobre — le mandat de M. ir. » riaga. t LE PQPE ET LQ EUERHI i .ENCORE LES MANŒUVRES ALLEMANDES Nous avons signalé ta manœuvre organ 1_ sée par une partie de la presse allemande e vue de gagner à la cause désespérée des Lu pires du Centre les catholiques des pays nei très à qui on essayait die taire oioire que u victoire de l'Allemagne et de l'Autriche ai rail pour première conséquence le rétabli ,5 s-ement du pouvoir temporel du Saint-Père 16 La feuille allemande qui est entrée e u campagne — La Posl — appartient au par conservateur protestant. Une dépêche a -r nonce qu'elle avait été frappée et saisi pour son article, par l'autori/lé. On.nnd;r s- ta voilà suivie p-ar le plus important d< 11 " journaux catholiques d'Outie-Pvhin, la ivoe nische Volkszeitung. Une dépêche adressée de Bôle au Tem\ d'-1 Paris résume dans les termes ci-dessoi l'article consacré par cette feuille au dépa (tRome des ministres do Prusse et de B vière près de Vatican. < « La portée du fait saute aux yeux. La c; ** tique qu'il renferme de la loi italienne d garanties est aussi claire que dure. Aujoi; d'hui pour la première fois depuis le 20 se ■id tembre 1870 la question de la sécurité < La Sain.t-Siè^e devient brûlante.^ Il appan clairement que cette sécurité n'existe pas. ût Ive départ des envoyés a eu lieu bien e ur tendiu sur l'ordre de leurs gouvernements par là on reconnaît ouvertement qu'à leu re yeux la loi des garanties n'est pas sui t*1 santé pour protéger les ministres à Rome. as Dans leurs assemblées annuelles les en 11 3n Hques allemands ont toujours réclamé po ls~ Le pape une entière et réelle Liberté pour 1 ; \s~ com plissement de sa mission de Pasteur t ÎS" prôme. Nous avons confiance que les gouven fa~ ments, lorsque le temps sera venu, ferc tout leur possible pour assurer plus de ; es curité au pape. » le- Quand les Allemands se mettent A. voul les être fins, voilà ce qui arrive. Pour ( prennent-ils donc le Saint-Père et les catl yé liques, les gens qui les croient capables ts- g.-», laisser prendre à un piège aussi grossi )le L'Allemagme restaurant le pouvoir te m: icc rcl des Papes ! L'Allemagne protectrice r.r- 1m liberté du Saint-Père ! L'Allemagne g le- d'imne du Saint-Siège apostolique ! Ce r ta- siérait admirablement aux bourreaux, a massacreurs de prêtres et aux profanatei d'églises dont les exploits — voir plus 1-in» i : récit du martyre d i >.:uré de So' nuis :er remplissent d'horreur le monde civilisé. I au S6™3 d e la Koelnische Volkszeitung irs cfoient-Ms revenus au temps des Barbero ié- se et des Frédéric II, quand les emperei allemands, sous prétexte de protéger mt Pape, tenaient Rome asservie et I K^lise \ d,* sonnière ? Il a fallu un siècle de luttes ach la nées pour délivrer l'Eglise de ce joug a\i s-ant. LES SENTIMENTS DU SAINT-PÈRE et est Personne en Italie ne doute des se; ments du Saint-Père pour les soi-disants )eg Iholiques qui voudraient attacher la bari ta- de Saint-Pierre à la galère qui porte l'inJ no- tune du César allemand. A preuve la dépêche ci-dessous, «dres ion a-j Tàmppf (n° du 29 mai), par son con uis pondant romain» : <( La lettre du pape au cardinal do; Vanmïtelli sur les secours religieux et c niables à porter en temps de guerre, grande seneiatfon, à cause de La phrase ! varie : n'j " « Le terri.ble imcenidie s'est, étendu m^ J!,, rur ndlre Italie bien-aimée, faisant, hél \re crarindire aussi pour elle ce tribut de larr ltre et de malheurs qui accompagne toute gi te, même fortunée. » >cjc_ Les mots « Italie bien-aimée » et « gu< nne 'ortu:née » paraissent à tous une manife [ & tion évidente de l'affection spéciale du p pour l'a oause italienne et du vœu poui sait Bien-que cette lettre garde dans ensemble ce ton douloureux qui est con mo à l'attiitude prise par le pape depui: début de la guerre, soin esprit semble I ; la changé, car i! n'est plus question de neu on lité et d'impartialité. Le pape semble elle teineM marquer une préférence. aux Une autre phrase, aussi sensationnelle uve celle où iil parle des « moyens offensifs Ipa- nlovés sur terre et. sur mer contraires En- lois ae l'humaniité et du droit internatnon-j ans Cette évocation est unanimement oomn lé? ^ Rome emri'me une allusion éviflen nluisde-urs affaires récentes, notamment destruet.ion de la Lusitania, qui a fait g.rs océ- impression n.u Vatikan, où le pape a ] por- ri'in:nombrabl-<^s protestations venues de e à mérique. On est.irni0 que par ce docun ma- çjiçnifinatif, éorit. dit-on, par le rvapp 1 et nnéme, Benoît XV veuf enfin se délivre: iris, certain entourage odieusement germ que r.viiv, cruii cherchait à imposer ses idées son- Vatican. » ls™[ QUELLE LEÇON pro- r>nn.r lofi CO pt, aSSCrvi f!re' la Gazette populaire de Cologne ! isaîi Quoi ! la liberté de l'Eglise et du Papt iés : ra^ en »rave parce que les mini s r)'r/7* de Bavière et de Prusse Ont iVié éloi.ané jçaif Rome, avec l'an- enrfiment du Sai.nt-Père, n ù le gouvernement italien ! Mais elle a r ion sauve* dans la Belgique occu.pée par 1', ! inl magne, au.arbd .la justice militaire allem; fa. a brutalisé et arrêté le Cardinal Mer slles empêché pendant plusieurs jours de se lui- obéir par ses prêtres et de com mu ni alité avec ses coïlèsûes de l'énicopat pour p pru- v.on'iu a.ecomr>lir ses devoirs de Pasteur! Ces tragidiens savent jouer aussi la ■mi. médie... ilaré ** s LaioiiîiiiiiiisfiMriiPtiol pirteriislratais eurs ther. seu- C'est d ce, dimanche qu'a été fixée, "e"t i p navre, Rouen et d'autres villes en 'avec !a ioumée du secours national pour les mo- giés français. ; Nul doute qu'aujourd'hui, comme di, line clie dernier en d'autres villes, les B* non- fassent le meilleur accueil aux sollicita i'"ïr" (iont '!s serotlt en lavei'r de œuvre. FELIX AUSIRIA L'Italie vient d'entrer en scène aux côtés des alliés dans le conllit gigantesque qui a inspiré récemment au comité directeur de l" l'Union populaire des catholiques italiens un n ordre du jour, approuvé par le Pape, et souhaitant de voir restaurer, dans le monde 1_ des Etats, avec l'indépendance de la Belgi-a que, les traditions et les principes du droit i- international et chrétien, violés chacun sait s- par qui. Devinerait-on de quelle manière cet évé-n nement est accueilli par un journal catholi-ti que, de langue française, publié en pays i- neutre, et qui se targue d'impartialité ? e, Lisez : ^ « Le jour où l'Eglise fêtait la Pentecôte, is la mission reçue par les apôtres de répan-dre la religion évangélique du roi pacifique de la terre, le chef d'un Etat où se trouve >s le siège du vicaire de Jésus-Christ, ne s'in-16 quiétant pas de la sainteté de cet anniver-rt saire, lançait son défi à une autre nation a- chrétienne : quelle coïncidence plus douloureuse pour établir que le monde racheté par le sang de Jésus-Christ a oublié ses en-seignements et ses exemples, et que, arrivé, îs semblait-il, au faîte de la civilisation, il se | r- trouvait on réalité en proie à la barbarie ! » F" Grandiloquence, voilà de tes coups. u L'autre nation chrétienne », que le journal neu ne, < aiholique et impartial venge avec tant d'ardeur, méritait, en effet, de n" ' "'-•#» identifiée avec celle de la ,s- paix du Christ. P i. Autrii ne-Hongrie, comme l'Allemagne "" était garante de la neutralité pt de l'indépendance perpétuelles de la Belgique. Sa l0" signature est au bas des traités constitutifs ur de la neutralité belge. Elle s'était engagée à IC_ nous défendre avec ses cogarantes contre >u- toute agression étrangère. Le i août 1914, l'Allemagne nous attaque ie- et nous envahit injustement ; son chance-'nt lier le proclame en plein Reichstag. L'Autri->é- che ne bronche pas. Elle laisse A Bruxelles son représentant officiel : ce ministre garde . ^ la faculté de correspondre par courrier se-3ir cret avec son gouvernement, via la Haye ; tul il peut à tout loisir observer nos mesures de défense ; il a l'outrecuidance de requérir d® de notre gouvernement, qui les lui a^cordp. 'r? des mesures de protection exceptionnelle en 50* faveur des sujets autrichiens ; bref, le comte de Clary et Aldringen continue de jouir chez ar- nous de l'hospitalité la plus large, compatible ble avec l'état de siège, ainsi que de l'immu-ux nité diplomatique. MèfTie lorsque ie gouver-iirs nement belge se transporte à Anvers, le mf-)in nistre d'Autriche-Hongrie reste à Bruxelles. — La Belgique se croyait encore en paix avec ,es la « nation très chrétienne » une semame se après l'entrée des Allemands dans la capi-us- taie ! irs Le 28 août, le gouvernement belge recelé vait connaissance d'une subite déclaration »ri- dp guerre que lui faisait, sans motifs plau-ar- sibles. « Sa Majesté apostolique ». lis- Nous serions curieux de savoir si, à cette époque, le journal dont nous parlons tint sur le comnte de rÂntrîchp-Hon<*rîp 1p vèrp lanrracre dont il se sert présentement contre l'Italie. ca *** Nous serions curieux aussi de savoir quels éclats d'éloquence vengeresse il lança contre l'Autriche le jour où le monde annrit, r*ee pnr un bulletin de victoire allemand d'août es" 1914, confirmé depuis par l'aveu public du colonel Lauger, dans la « Neue Freie ren Presse », que, dès le 9 août, avant toute tia" déclaration de guerre en pleine paix austro-fait belge, des batteries de mortiers autrichien? 5Ui- pénétraient déjà sur notre territoire et ve-! liaient aider les Allemands à détruire les me forteresses de la Belgique. js t — Nous ne menacions pas l'Italie,a gémi nés le vieil empereur dans 1' « appel à ses peu-ter- , pies ». | — Eh bien ! et nous, Belges ? Est-ce que irre nous menacions l'Autriche, lorsqu'elle nous sta- attaqua traîtreusement, sans déclaration df ape guerre ? Quel mal lui avions-nous fait poui La i qu'elle vint bombarder nos villes ? son I Or de cette basse félonie du complice de for- l'Allemagne, qu'a dit. qu'a écrit le cham ! le pion de l'Autriche ? Dans l'article où il faii >ieiï la balance du droit entre elle et ses adver Ira- saires, nous ne trouvons pas une seule aJlu net- sion à la formidable iniquité dont l'Autri che s'est rendue .coupable envers la Belgi ,est que, et qui crie depuis dix mois vencreanc< em- au ciel. Le iouraal neutre, catholique e aux impartial réserve toutes ses sévérités poni \] ». le pays que le Ciel pourrait bien, sommi ien- toute, avoir chargé d'exercer cette ven p à geance. V la „ » nde * * •eçu Ecoutez-le encore l'A. « L Italie se levé, a dit son gouvernement lent pour réaliser ses aspirations et oeia i>e ira lui- duit plus exactement par ces mots : profite ' de des circonstances pour acquérir de nou ino- veaux territoires. Le Livre vert n'a fait qui ; au „olorer cette intention spécieuse. » La même chose pourrait être dite,— ave combien plus de raisons l — de l'Autriche Hongrie taisant la guerre à la Serbie. « s de pédition simplement punitive ! » avait claré au début l'Autriche-Hongrie. Oi i -e- pouvait alors la croire encore sincère, biej très ci ne sa note à la Serbie fut rédigée en de s termes qui devaient la rendre inacceptabl par pour un Etat souverain. -Mais les vraie cartes de l'Autriche ont été abattues depui \lle. lors. On voit clair dans son jeu depuis 1er ,lV,de trée eai scène de l'Allemagne. Néanmoin -ior r Autriche persiste à dire : « Expédition pu •airè nitive ! ». En réalité, elle colore ainsi d'un ruer intention specieùse liacquisnion ae nui voi,r veaux territoires, résultat direct et fatal d la guerre si elle en sortait victorieuse, co- Ai ai s cette cno.se qui devait être dite n l'a pas été par le journal neutre, cathodiqu —- et impartial. Il continue : fj| « Les deux empires du Centre de l'isurop 01 voient use dresser contre eux la plus form dable coalition qui fût jamais. Leur colèr contre l,Ttalie est bien compréhensible. » Puis il fait un adroit plaidoyer pour me tre en valeur la fidélité de l'Allemagne qi « n'a pas tardé une heure à se solidarise V°ur avec l'Autriche-Hongrie » et la difficulté d ïorg, la tâche de l'Italie. » réfu- On seru que le journal neutre, catholiqu " et impartial est tout fier de pouvoir inscrii au compte-courant de ses sympathies int nan- mes ce trait assez commun de fraternit 'Iges persistant au dernier moment du drair entre deux complices traqués et acculé; ,ions CVgt hien p]lls touchant, n'est-ce pas, : cette l'Autriche, fidèle au traité de garantie, ii'î vait pas tardé une heure à so solidaris< civa Ici ucagiviuv - i"' gne!... Enfin, après avoir beaucoup tonné au* tour du mot que l'on tenait en réserve, on le l^che vers lia fin : « L'Italie s'est donc décidée pour ceux qui lui donnaient ou lui promettaient le plus. Bien qu'il soit odieux lo moi de « marchan dage » qu'a prononcé le député socialiste Turati, à la Chambre italienne, s'applique parfaitement à la situation. » Cette fois, c'est définitif et injurieux. Et pas un mot du mauvais coup où l'Autriche s'était mise en engageant l'aventure de la cuerre serbe sans avertir l'Italie; pas un mot du « casus foederis » résultant do l'art. VII du traité de la Triple-Alliance, ni du fait que l'Autriche a admis implicite ment ce « casus foederis » en reconnaissant le droit à l'Italie à obtçeair des gages nouveaux d'équilibre; pas un mot, dis-je, sinon pour dire qu'il y a là que des arguties.Tel e9t le thème sur lequel le journal neutre. catholique et impartial a écrit près de quatre colonnes. Ou'en dites-vous ? Si. /après ceila, la colonie autrichienne de l'endroit n'est pas satisfaite, franchement c'est qu'elle est plus difficile encore à ne pas contrister, que l'allemande. ... Eh oui ! vous l'avez deviné, il n'y a pas d'erreur : c'est bien de la « Liberté » de Fribourg (Suisse), n° du 2-4 mai 1915, qu'est extraite cette déclaration de pr'ncipe si éminemment instructive. Tel est le cham* pion que cette cause a conquis. L'Autriche a toujours eu la réputation de faire une politique de mariages. Voici encore un couple assez bien assorti, il me semble. « Félix Austria nube 1 » Fernand Passeics . PSN1SSIB iI^£Sia iil Éasksii lin Communiqué officiel français Paris, 29 mai. 14 h. 40. Dans la REGION NORD D'A RRAS, la nuit a été marquée par une lutte a'artillerie très violente. L'ennemi a particulièrement bom-. bardé nos positions du plateau de Lorelte. Une attaque de nuit nous a permis de réaliser de nouveaux progrès à l'est de la roule d'Aix-Noulette à Souchei. Vers minuit une contre-attaque allemande sur nos tranchées d'Ablain-Saint-Nazaire a été facilement repoussée.UN ARGONNE, dans la REGION FONTAINE-MADAME, nous nous sommes emparés d'un élément de tranchée ennemie. )K)« LA DÉFAITE TLT.QUE DANS LE CAUCASE Petrograd, 29 mai (officiel). — Dans la direction de Van, nous avons occupé, lo 26, Vos-tan. Nous avons pris trois Canons. Nous poursuivons les Turcs défaits dans la région de Sero-Svrtvk, sur la route de Dilmani à Diza-Guiavcrokana, et, continuant notre poursuite, nous avons enlevé le village de Bejirga, Les Turcs onl essuyé de grandes pertes. Ils se sont enfuis au sud et ù l'ouest pendant la prise de Van. Nous avons enlevé 26 canons, de nombreuses armes,une quantité de munitions et la caisse du gouvernement turc. Dans les autres régions, aucun engagement.DIS LA SEKD1E A L'ITALIE Nich, 29 mai. — Le roi Pierre I0', en réponse à un télégramme du roi Victor-Emmanuel, a adressé au souverain italien la dépêche suivante : « Tous les Serbes ont salué avec joie l'en-• trée de l'Italie dans la lutte contre notre i vieil ennemi commun. L'année de Votre ï Majesté se couvrira de gloire en combat-' tant avec ses Alliés pour la justice et le i droit de l'Euro-pe. » A QUOI SERT LEUR DIPLOMATIE Bucarest, 29 mai. — Quatre malles, destinées à l'ambassade allemande de CpnsUuiti-' nople.onl été examinées à leur arrivée à Bu- r Elles contenaient des bombes chargées (te gaz asphyxiants. 1 Les autorités roumaines les ont confis- .. „ quôes £? pajK, Us Bab-Kifj : «t la WifyK B s On télégraphie de Rome à la Croix : ® « Le Saint-Père, ayant appris que le cardinal Gibbons avait accepté la présidence s honoraire du ComMé central de secours pour ' la Belgique, a fait spontanément, écrire par ^ !e cardinal secrétaire d Ltat à 1 archevêque ' de Baltimore une lettre de vives félicita-0 tiens Le cardinal Gasparri y loue chaleureusement le cardinal Gibbons, au nom du 0 Pape « de participer ainsi à l'organisation 0 internationale de la charité en faveur du bienraimé peuple belge qu.i a une si grande part dans les sollicitudes paternelles du 1 on-e Iife, et il exp-rime la confiance que l'action - du cardinal Gibboms sera un exemple et un 0 stimulant, et soulagera efficacement les souffrances du catholique et cher peuple belge. » ù Le cardinal Gibbons, dans sa réponse que f nous publierons intégralement comme la let-a tre précédante, dit que, effectivement, la triste situation do la Belgique a ému les e cœurs de tous aux Etals-Unis, que partout 0 S2 fornveni des comités locaux et qu'une mul- 1 iïtude de donateurs, sans dislinction de reli-é "ion et de nationalité, concourent à envoyer 0 Ses secours à !.< Belgique. Un vapeur part, ). oh-emie semaine, pour la Belgique, e| tant ii line dureront les- Iristes conditions préson- 1 1 tes, le peuple des Etals-Unis continuera ceUo a œuvre de charité chrétienne. » 21- ANNEE. - Série nouvelle. - N" 199 et 200 Le nmnéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Dimanche 50 et Lundi 51 Mai 1915 _

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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