L'indépendance belge

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s.n. 1914, 25 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z60bv7c20q/
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MMÊ&1ÊÈ 4LO C2©33.1CX33a.<B5S5 §§ EN BELGIQUE ET A rA«JS «J 85' ANNÉE Jeudi 25 juin 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 î'v rue des Sable»» Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place ds la Bcurs» ABONNEMENTS : J ÉDITION QUOTIDIENNE jELSIQUE. Un an 23 ir, 6 sois, 15 fr. 3 mil, 5 fr. iUXEMBÈSIIEltr.-llJ » 23 !t. » :S lr. » S fr. ETRÀKEEB » 43 fr. » 22 fr. » INlV ÉDITION HEBDOMADAIRE îlotirrationale « d'Guira-raari 10 FAGE6, PARAISSANT LE UERCREDt t'a ao SB frnnci (»Sx. mois 1S franc» L'INDÉPENDANCE TROIS ÉBraQKS EÀR JÛCT- SIX TASER BELGE CÔSSERYAHûIff ÏJL2. LE PR0ÛHK3 x» ira Jeudi 25 juin 1914 Les annonces sont reçues2 , k BRUXELLES : aux bureaux du joiTjuri» }( À PARIS : 11, place de la Bourse, « & LONDRES : chez MM. Joirn-F. Jonea & G0, Vfi à, Suott Hiil, E. C.; à fAgence Havas, ti° lij^ Ciieapsicie E, C. ; et chez Neyroud & Fils, Ltd, jjob i2-18, Queen Victoria Street, et T» B. Browne^ Ltd. n° 463, Queen Victoria Street. & AMSTEPtDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, g,' & ROTTERDAM ï même firme, Wynhaven, 113. âffî ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et m SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Moss^ % ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Turin et Rome. ft£iEW*YORK : T.B, Browne, Ltd, /, East 42P* SireeU Edition du matin — .Aujourd'hui Revue politique. LA TENSION GRECO-TURQUE.— La Grèce accepte te propositions turques. — Vente de deux cuirassés américains à .a Grèce. LA QUESTION ALBANAISE. — La situation à Durazzo, Lettre d'Allemagne. Notes du jour, par J.-B. En France. — Lue grève des facteurs à ^a-ris. — Lès incidents. — Le service reprend.fin Beigique. — Que veulent les démocrates cléricaux ? Un navire belge échoué. — Sauvetage des passagers. Chronique mondaine. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel. Informatijns financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui o.il paru d'abord dans notre première édition, publiée a 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxiems édition, publiée à 6 heures du soir, les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 24 juin Hevue Poétique Le prince Guillaume a-t-il quitté sa résidence de Duraazo V Un ne possède jusqu'ici aucune coniirmation uirectè ou indirecte do la-nouvelle, téiégrapmée hier .de Oettdgne et suivant laquelle les insurgés musulmans se seraient emparés de Durazzo, tandis'que le prince aurait déliaiuvement abandonne sa capitale. il y a même d'excellentes raisons ue douter du b^en-iondé de cette mior-niation, les insurges n'ayant.aucun intérêt polit',que a s emparer ue Durazzo, ou ils se neurrenuent luRUenicnl, aux aetaenements de marins étrangers, ce qui risquerait,' de provoquer une niter-veiitiôn des marins de guerre autrichiens et italiens en rade ue uuiazzo. Le but est, pour le moment, d isoler le prince dans sa capitale, ue l'y tenir etraitement eniermé et .de l'empêcher d'étendre son autorité au delà des tranchées en avant de la vilie. -Mais s'il n'est pas confirmé jusqu'ici que le prince Guillaume a abandonné sa résidence, la position du jeune sou^ verain n'en est pas moins des plus pre-caires. En effet,, les insurgés triompnent sur toute la ligne et Us peuvent se con-s.dérer comme maîtres de l'Albanie centrale. Des dépêches de Valon» signalent qu'ils ont pris Elbassan, que Berat va tomber entre leurs mains et qu'ils marchent sur Valons, qui est sans délense sérieuse. D autre part, le prince Bib-Doda, avec , les 2,000 Mirdi-tes amenés d'Alessio, est bloqué en arrière de Chiak. il a voulu tenter un mouvement olïensii' contre cette position, mais comme cette attaque constituait une violation de l'armistice, il a dû. suspendre les hostilités. En réalité, on n'est pas trop sûr de l'appui que le prince B«b-Dpda pourra apporter au Mbret, car, étant donné que le souverain se trouve dans une sit-ation désespérée, les Mirdites n'ont aucun intérêt à engager une lutte sanglante avec les Albanais musulmans qui, en cas de victoire, leur leraient payer, chèrement leur fidélité au pr.nce Guillaume. C'est ce qui explique le flottement que l'on relève dans l'attitude de ces Mirdites et de ces Malissores, qui se battent mollement et qui entendent borner leurs efforts à la seule délense de Durazzo.Quant à Essad pacha, il semble bien, qu'il soit totalement étranger aux- événements actuels. Contra'.rement à ce qu'assuraient hier certaines dépêches, qui signalaient sa disparition et laissaient entendre qu'il était rentré en Albanie, Es3ad pacha se trouve toujours à Naples, d'où il surveille les événements. Le moment de reparaître en scène n'est pas encore venu pour lui, mais il est certain que lorsque ce moment viendra, Essad pacha rentrera dans l'action, et ceux qui le connaissent prétendent que c'est lui qui jouera la partie décisive' en Albanie. La détente entre la Grèce et la Turquie se précise de la façon la plus heureuse. Le gouvernement d'Athènes fait preuve dans ces circonstances de la plus grande bonne volonté; il va jusqu'où lui permet d'aller l'opinion publique hellène, profondément émue par les persécutions dont des milliers et des rn.lliers de Grecs furent victimes en Thrace et en Asie-Mineure. Tenant compte des efforts que le gouvernement turc fait actuellement pour remédier à la situation, la Grèce admettra la. proposition ottomane relative à la réintégration dans leurs biens des Grecs restés en Asie-Mvneure. Quant à ceux qui ont quitté lé territoire oltoman, ils seront. indemnisés des pertes subies par eux, et l'on procédera, de plus, à un échange de propriétés entre les musulmans qui abandonnèrent, les territoires annexés-à la Grèce et les Grecs abandonnant. les territoi-es ottomans. Si la réponse grecque est conforme à ces indications, ce sera donc d'ici trois jours la détente certaine. 11 est évident m ?- Atones ni s Constan- I tinople on ne désire la guerre et ce ! n'est pas parce que la Grèce l'ait actuellement l'acquisition de deux cuirassés américains qu'on peut la suspecter de chercher un conllit. La Grèce doit veiller à maintenir sa supériorité 1 navale dans la mer Egée. Or, cette supériorité est menacée par l'achat par les Turcs d'un dreadnought en construction en Angleterre. En • achetant deux cuirassés américains, la Grèce assure, donc simplement le maintien de l'équilibre naval et se garantit contre toute surprise mauvaise, ce qui est évidemment Te plus élémentaire de ces devoirs. C'est, lord Crewe qui, au nom du gouvernement, a présenté hier à la Chambre des lords le projet amendant la loi du « home rule » pour l'Irlande. Ce projet complémentaire est bien tel que nous l'indiquions hier : il résume simplement les propositions transactionnelles- laites par M. Asquith il y a trois mois et que les conservateurs ei unionistes n'ont cessé de combattre. Le projet tend à exclure pour six années du régime du « home rule » les comtés de l'Ulster qui se prononceraient en majorité contre cette réforme; ces comtés, qui ne seraient pas représentes au Parlement local de Dublin, seraient administrés cureclement par le lord-lieutenant pour l'Irlande. Ce n'est pas là ce que demandent les protestants de l'Ulster, qui veulent que leur province soit délinilivement exclue du régime du « home rule»; qu'elle demeure ' essentiellement une province anglaise. Aussi ne laut-il pas s'étonner que lord Lansdojvne. au nom de la majorité conservatrice' de la Chambre des seigneurs, ait. combattu immédiatement ce projet, faisant remarquer qu'il ne pouvait suffire à éviter la guerre civile dans l'Ulster. Pourtant, il est à. remarquer que lord Crewe a insisté' sur le l'ait que le gouvernement est disposé' à examiner avec la plus glande attention les amendements que l'opposition proposerait. On peut donc en conclure que le projet du gouvernement- fournit simplement une base de discussion. Ce que proposera l'opposition conservatrice, on le sait d'avance : l:exclusion définitive de toute la province de- l'Ulster du régime du « home raie », mais, comme le gouvernement ne pourra- pas admet' tre cette l'ormule, parce qu'il perdrait du coup ' l'appui parlementaire des nationalistes irlandais, il est à craindre que l'entente';ie puisse se l'aire finalement; La Chambre des lords a achnis le projet en première lecture, ce qui équivaut à la simple prise en considération, mais c'est au cours de la discussion en seconde lecture que se, livrera la véritable bataille. la Tfflsiûii siee-TUfty La Grèce accepte les propositions turques Athènes, mardi, 23 juin. On annonce de'bonne source que le gouvernement hellénique acctpte la proposition de la Turquie concernant la réintégration daiis leurs biens des Grecs restés sur les côtes de l'Asie-Mineure et l'indemnité à leur accorder pour ceux qui ont quitté le territoire turc. Le gouvernement hellénique accepte également la proposition relative a l'échange des populations et des propriétés, dans le cas où les intéressés ne voudraient pas r-ster en Turquie.' Au cas où ii's voudraient y rentrer, ils devront jouir des mêmes droits que ceux restés sur' te côtes d'Asie-Mineure. La réponse de la Grèce ne sera remise que clans trois ou quatre jours. (a/ La sUuation à Erdek Gon s tan tinople, mardi, 23 juin. Le ministre de l'intérieur télégraphie que la situation à Erdek est redevenue normale. A Aïdin-Schik, où les Grc.es biii couin^ • à émigrer ,11 s'est produit quelques cas de pillage, mais les coupables ont été arrêtés aussitôt. Le mouvement d'émigration dans la presqu'île de Kapudagh et à Erdek a cessé après le.changement des autorités lo-uJes. L'j-s On-o gié«. à .P;:ndérma &• retournas dans leurs villages. (a) Les Grecs protestent Athènes-, mardi, 23 juin. Les communautés musulmanes de Go-nitza et de Leskoviki ont adressé au gouvernement de, vives protestations contre ks calomnies de la presse turque de Gonstan-tinople. Elles disant que jamais elles n'ont joui des bienfaits de la liberté, de la justice et d.' l'é^iité comme aujourd'hui sous le sceptre du roi Constantin et expriment leur profonde reconnaissance pour le gouvernement paternel de.la Grèce. (a) L'enquête internationale Constantinopie, mercredi, 24 juin. Les drogmans des ambassades sont arrivés à Smyrne et ont commencé leur enquête par Vourla. (a) LA Question Albanaise A DURAZZO Bib Doda prisonnier Durazzo, lundi, 22 juin. 10 h. 20 du soir. — Hier soir, au cours d'une très vive fusillade, à laquelle l'artillerie a pris part à la suite d'une fausse alerte et qui est partie de trois points de la défense de la ville, un Mirdjte a été tué et iruis autres Ijlessés. Ua manitoste informe au® les. travaus de défense se poursuivront demain en conformité des dispositions qui ont été prises hier en y. ajoutant l'obligation pour les har bitants de se rendre à leur travail en armes, Bib Doda a été battu et fait prisonnier. (a) A Valona. — Nouveaux succès des insurgés Valona, mardi,23 juin. Hier soir, des forces commandées par Bectaxi et Zaccani ont occupé Fieri et les bords de la rivière Voiussa. On fait des préparatifs de défense à Valona.Dans le combat du 21 juin,'les troupes du gouvernement ont eu 80 tués et 120 blessés. ' Les Epirotes ont attaqué le 21 juin deux villages albanais aux environs de Oucci, dans la kaza de Chimara. Ils ont tué 24 hommes, 12 femmes et 6 enfants. Le village musulman de Tadêsati, dans la kaza de Delvino, a été incendié par des bandes épirotes. La panique règne à Valona. La canonnière russe k Teretz », venant de Durazzo, a débarqué un membre de la commission de contrôle. Un ' vapeur a débarqué 120 caisses de cartouches. (a) L'armistice Durazzo, mercredi, 2i juin. L'armistice accordé aux insurgés par le gouvernement albanais prendra fin aujourd'hui.Tous les ministres se rendront au pont de Chiak pour parlementer avec-le' chef des insurgés. (a) Où est Essad parcha? Naples,- mardi, 23 juin.- La nouvelle d'après- laquelle Essad pacha aurait disparu ast démentie. 11 est toujours à Naples. (a) fiouveiies de lltrantjer ALLEMAGNE Un discours ue l'empereur LxruusbuUeij marui, li'à juin. Pariant, hiitir son^ au. ainer^ à. bord cLu paqueooi « Victoria Louise »>._dinar oi't'eri. par ia société ues régates de l'Allemagne au. i\oru, x .empereur s est félicité des 'pno-£i'ès, dont une kfligurd période de paix a "permis a rj£-a.OsiW" arieman'de l'heureuse réalisation. liappeu.ant ensuite le lancement récent du paque-mot géant « liismai'ck il a ajouté qu-i'i avait uproavé à ce ianceinenv l'impnesiSion de se trouver à. une l'été ha nunaie. Les cœurs ont bai.Lu p^us tort, a-t-ii dit, et tous nous, avons pensé à la grande ejiXjquie. du grand empereur et de son chancelier de 1er. Il -faut- que nous soyons en état de réaliser une des paroles les meilleures qu'ait formulées ïe chancelier de fer. 11 faut que nous vivions de façon à' pouvoir toujoturs dire avec lui : « Nous, Allemands, nous craignons Dieu, mais nous ne craignons iàen ou personne en ce monde. » (a) Affaire d'espionnage iierun, îîlercreui,- 24 juin. -L'affaire de trahison signalée hier parait plus sérieuse qu'on ne ie croyait d'abord, Un apprend aujourd'hui que"la personne arrêtée est un adjudant de la première ins-p3C.tkm du génie. Un complice a été arrêté è. Dresde et- d'autres arrestations sont probantes. (a) ANGLETERRE L'aviation militaire Londres, mercredi, 24 juin. L'amirauté a décidé de réorganiser l'aviation navale et d'en l'aire un servies régulier qui, tout en étant assimilé à la marine, formera im cadre à part. Les officiers du nouveau service stiront tirés dé là marine, de l'infanterie, de l'artillerie de marine et de l'élément civiL Ces d-uniers seront admis avec le grade d'enseigne-aviateur et seront promus tout comme leurs camarades militaires. v Comme signe distinctif, les officiers et marins de la nouvelle arme porteront un . aigie. La .solde des officiers sera de fr.62 5(J par jour pour le capitaine de 'vaisseau-aviateur, en descendant graduellement jusqu'à •fr. 12.50 pour les enseignes. En outre, les lieutenants et les enseignes recevront 10 fr. par jour comme solde d'aviation; en plus de la solde ordinaire, tout le personnel recevra dés allocations suppléintintaires. (a) Su'cide de lord Forbes Lord Forbes, premier baron d'Ecosse et vingtième de sa lignée, vient de se suicider à Dhndée, à l'âge- de 85 ans. (a) ETATS-UNIS La vente de deux cuirassés à la Grèce Washington, mardi, 23 juin. La Chambre a autorisé te gouvernement à vendre deux cuirassés à la Grèce. (a) Les cuirassés achetés par la Grèce Washington, mercredi, 24 juin. On annonce que ies croiseurs américains destinés à la Grèce seront probablement reines aux agenls de la Grèce dans une semaine. Le » iviississipi se trouve actueikhiuvl à Pensacola et,' dès qu'il aura débarqué ses munitions, il sera remis au représentant de la Grèce. L' « Idaho » se trouve dans ia Méditerranée et on croit que son équipage sera transféré .sur les croiseurs « Illinois » et « Missouri », qui se trouvent également dans la Méditerranée, dès qué, 1' « Idalio » aura, été remis aux équipages'grecs. (a) Graves incidents New-York, mercredi, 24 juin. On. raconte qu'un combat s'est produit hier à Bytte City, dans l'Etat de Montana, après un meeting tenu dans la soirée pour régler un différend entre les fractions de la Fédération des ouvriers.du cuivre. Deux personnes ont été tuies. Les mineurs rebelles .ont détruit .une partie <ie la salle avec de la dynamite. Des coups de feu ont é échangés entre les mineurs cachés sur : toits des maisons voisines et des agents £ més. Finalement les agresseurs ont pris fuite. ( PAYS-BAS La conférence de l'opium La Haye, mercredi, 24 juin. La conférence de l'opium, conforméme à 'la proppsition de la Chine et de la Gran-c Bretagne, a fixé la date d'entrée en vigue d-, la convention au 31 décembre 1914, av possibilité pourJes puissances non signât res' d'y adhérer ultérieurement Mercredi a ra lieu une séance pour arrêter le protocc de clôture. RUSSIE L'escadre anglaise Saint-Pétersbourg, mardi, 23 juin, Le contre-amiral sir David Beatty coi mandant l'escadre anglaise qui est à Crc sladt et ses officiers ' ont été invités à c jeuier avec l'empereur demain. ( La grève de Bakou Bakou, mardi, 23 juin. La grève des ouvriers de l'industrie < naplite continue. Les grévistes ont essa d'employer la force pour arrêter tout tr vt.il dans les usines. Plus de 300 grévist ont ! été arrêtés. A Balakany, les grévist ji-i essayé de. mettre le feu aux stations forage. { A LA DOUMA La Douma a accordé, en séanc,o seorè-les crédits nécessaires au perfectionneme d= la défense nationale. ( — On mande de Saint-Pétersbourg : L'Empereur a chargé le président c conseil d'exprimer sa sincère satisfaction la Douma d'Empire à l'occasion de la n triotique décision d'accorder des crédi pour le perfectionnement de la défense n li'taire de l'Etat. : SERB2E ABDICATION DU ROI PIERRE Belgrade, mercredi, 24 juin. Le roi Pierre a abdiqué en faveur < prince héritier Alexandre. Une proclam lion -paraîtra incessamment expliquant décision -prise-pour raisons -de santé.- ( Le décret de dissolution Belgrade, mercredi, a.'4 juin. M. Protitch, ministre de l'intérieur, a do né lecture à ta Skoupchtina du décret roy dissolvant cette assemblée en lixant » élections au 14 août. La nouvelle assembl .sera convoquée le 23^septembre en-sessii extraordinaire. Le parti ministériel a accueilli la leetu du décret de dissolution par des vivats -l'honneur du Roi. I — Le gouvernement a soumis à la Skou .ehtma, avant qu'elle se sépare, un proj portant approbation de la convention sert grecque relative à la création d'un port s< be à Salonique. SUSSSE Achats d'avions iièrne, mercredi, 24 juin. Le Conseil fédéra, a décidé d'acheter s biplans destinés aux explorations éloigné et construits par un ingénieur suisse da une maison allemande. Il y aura aussi d appareils plus légers. { Ujm Lettre d'AIlemagn (De noire correspondant) L'Allemagne est-elle belliqueuse ? BERLIN,' 20 juin. Sous ce titre, le Lokal Anzeiger p blie un interview qu'un « diplomate . la Triple-Entente » a donné à un ses rédacteurs. C'est le même diplom te, parait-il, qui avait déjà donné l'i terview « La Diplomatie et la Presse publié, en mars dernier. Cet article e un grand retentissement: «L'Aliemag: est-elle belliqueuse ? » est encore pl intéressant. C'est pour cette raison q je vous en envoie la teneur : « Croyeiz-m'en, le plus sûr moye d'éviter la .guerre consiste toujours la rendre impossible. On n'attaque j mais, que les faibles. Quand il s'est a d'inaugurer la politique de la flol allemande, on en a appelé assez so vent à ce principe. Avec le groupeme actuel des puissances,que nous devo au génie politique du roi Edouar trop tôt mort,, il n'y a plus ni forts faibles. L'Etat-, qui voudrait aujoi d'hui poursuivre une politique condi sant fatalement à la guerre resseï blerait au marin au cœur trois fc cuirassé de fer qui le, premier aba donne les côtes, de sa patrie pour lancer dans l'inconnu de la haute m< »Je ne connais dans l'Europe actu le aucun chef d'Etat responsable q serait capable de supporter un I poids accablant pour sa conscient Tout l'art de. gouverner consiste a jourd'hui à écarter les incidents et 1 courants d'opinion qui causent d frottements et pourraient devenir d conflits, avant que, les discussions tei pétireuses ; dans le public et dans presse viennent empêcher l'actii conciliante que tous les gouv-ernemer sans exception sont disposés à ei ployer. La diplomatie a beaucoi moins peur des différences d'opinû entre les puissances elles-mêmes et d causes .de conflits qui peuvent s'élev entre elles que de leur discussion pi maturée devant l'opinion publique. jiYous m'avez développé à plusieu té reprises cette opinion que la politique ■s en laveur de la paix suivie par l'Alle-f- magne depuis quarante-trois années la devait être un. sûr garant pour la paix a) dans le futur. » Vous m'avez aussi posé la question : « Qu'attendrait donc l'Allemagne et pourquoi laisserait-elle devenir toujours plus forte la. France, pour nt qui l'Allemagne est toujours considé-e_ rée comme le trouble-paix, si elle avait ur vraiment l'intention d'attaquer sa voisine de l'ouest? La France a été complètement isolée jusqu'en 1885, dites-* vous, et la puissance de la Russie a été occupée en 1877-1878 aux Balkans, et * en 1904-1905 dans l'Extrême-Orient. Il - ' n'. donc pas manqué d'occasions propices pour une attaque... » » A tout cela, je vous ferai tout d'abord remarquer qu'on n'a justement jamais cru en Allemagne que la France n- se relèverait aussi complètement que n- c'est le cas. Encore moins croyait-on é- que l'Angleterre, qui, jusqu'à la fin aj du siècle, dernier, restait l'antagoniste absolue de la France, enterrerait si tôt et si subitement « la hache de discorde avec son adversaire traditionnel ». La lu prétention de la possibilité de la for-jré mation d'un groupement comme l'est a- la Triple-Entente aurait prêté à rire es aux hommes politiques compétents de es l'Allemagne, qui l'auraient considérée comme une farce protesque incapable de préndre corps. » Ainsi, les quarante-trois ans de paix dont jouit l'Europe ne sont pas exclusivement à porter au compte de ' l'Allemagne. n. » Je vous ai cependant déclaré à plu-^ sieurs reprises que nous ne doutons pas de l'amour de la paix du gouvernement allemand.Mais nous craignons u les événements, qui pourraient un. jour a le forcer à abandonner ses bonnes in-j1' tentions en faveur de la paix. ';s » La situation politique au sud-est u" de l'Europe présente un état maladif b) et inquiétant. Pour l'Allemagne,, la question de l'avenir le plus prochain de la Double-Monarchie et tous les problèmes qui s'y rattachent doivent être l'objet de soucis angoissants, qui vont lu toujours croissant. En outre, le souci a- de trouver dès pays d'écoiilement pour .1 a l'industrie allemande, puissamment b) envahissante, s'ajoute au manque de proportion existant entre le besoin d'expansion d'un peuple, qui s'accroît journellement, et la diminution tou-n- jours plus marquée des territoires où al il peut exercer son action. Toutes ces js questions poseront plus tôt ou plus ée tard des problèmes qui ne pourront )n pas se résoudre avec une simple déclaration de l'amour de la paix. re » A cela s'ajoute le fait que les gou-in vernements des puissances de la Triai pie-Entente né peuvent pas appliquer sans conditions au peuple allemand la confiance qu'ils ont dans son gouverne-P- ment pour son amour de là paix. Il ne et fait aucun doute que le chauvinisme a o- pris racine dans toue les cercles et r- dans toutes les classes de l'Allemagne. ^ La poussée vers une politique d'action et d'expansion est énorme, et il est presque impossible d'y résister. » Très souvent on a posé ce dogme que l'Allemagne ne joue pas dans le U monde le rôle qui lui convient. De lares ges couches de la population sont en-is vahies par un malaise qui est le ré-S3 sultat des effets de cette doctrine. Au ai moyen de nombreux organes de la presse, on prêche à do grandes masses ?' ce faux enseignement, qui est dangereux et excitateur en soi, que le renom 0de l'Allemagne est en décroissance, et l'on conseille d'en venir aux actes. » Je prétends qu'il existe un chauvinisme latent dans le peuple allemand, qui est beaucoup plus dangereux que les courants similaires existant dans les autres Etats européens. En Russie, le chauvinisme est restreint à un pe~ u. tit grouiie de nationalistes peu nom-ie breux, mais, il est vrai, assez tapa-}6 geurs. L'orgueil satisfait du peuple an-a- glais ne laisse que dans certaines occa-u- sions prendre le pas au jingoïsme. En France, l'influence des nationalistes ut est, on le sait, en décroissance, ie » Le danger du chauvinisme aile-as mand réside en ceci qu'il existe dans je les classes instruites, dans la noblesse et dans le clergé, dans l'armée et. dans n la marine, chez les professeurs d'uni-à versités et chez les maîtres d'écoles, et a- non pas pour le moins parmi les grou-gi pes d'étudiants et parmi la jeunesse .te des écoles. A cela, ajoutez l'activité de u- propagande des sociétés d'anciens nt guerriers et d'un grand nombre de fé-qs dérations patriotiques qui n'ont leur d, équivalent, quant à leur nombre ou ni quant à leur étendue, dans aucun au-r- tre pays, de même que nulle part elles îi- n'ont un but aussi défini qu'en Alle-n- magne. is » La science germanique a de tout n- temps eu une tendance à l'intolérance se et pris une attitude pleine d'orgueil et u*. de mépris pour la culture des pays la-?1- tins et slaves, qui dernièrement s'est ui acclimatée dans les hautes écoles des el Etats-Unis. e. » En Allemagne, nous assistons en u- ce moment à un développement que es nous pouvons considérer comme aces compli chez les peûples de l'ouest et es qui est encore à venir chez ceux de u- l'est. Je veux parler de l'avènement la d'une ère nouvelle, en contradiction m avec les organisations et les traditions ts caduques dans l'état et dans la société, n- » Contre cet assaut qui s'attaque ip aussi au militarisme et aux privilèges, m nous voyons les classes, dont je pares lais justement tout à l'heure, se défen-er dre avec une énergie sauvage. Mais •é- l'état belliqueux qui provient du choc des partis n'a pas pour effet d'écarter rs les effets du nationalisme allemand. qui, au contraire, cherche à s'épandre au dehors. » Personnellement, je suis un optimiste convaincu et incorrigible. Je ne crois à aucun conflit en Europe, car je pense que le gouvernement allemand aura la force nécessaire pour réfréner les tendances par trop belliqueuses de son peuple. Mais vous m'avez demandé pourquoi à l'étranger on regarde toujours vers l'Allemagne avec une certaine angoisse...Et je vous ai donné ma réponse en toute sincérité. » FRANCE ilotes du Jour (De notre correspondant.) Quand ils .s'y, mettent, les Lyonnais sont comme les Portugais, .quelquefois gais. Récemment, les journaux avaient publié un petit écho littéraire annonçant .qu'un poète lyonnais, M. Paul Loewengard, qui était da- religion Israélite, s'était d'abord converti au catholicisme, ce qui. était son droit; il avait même publié un volume de vers plein de talent pour célébrer les beautés et les mystères du christianisme, et les messieurs prêtres avaient été .enchantés. Ils avaient, comme vous le pensez bien, vanté les mérites de cette poésie sacro-sainte, en l'honneur de ls religion, par un descendant de ceux qui firent crucifier leur coreligionnaire, le Christ. Mais, récemment, l'antienne changea, pour des motifs que nous ne connaissons pas. M. .Paul Loewengard abjura le christianisme pour revenir au. judaïsme; il rentrait à la synagogue après avoir fait une station de quatre ou cinq ans dans les chapelles et les sacristies.. Dans une lettre que m'adresse M. Paul Loewengard, il veut bien m'ex. pliquer la genèse de sa réconciliation avec la loi rabbinique : 11 est bien vrai que j'ai « adhéré », comme vous l'annonciez, à la religion de me» pères, mais je n'y suis pas « retourné », comme vous le dites. C'est du paganisma que je suis parti J'étais un juif absolument déraciné », ignorant le judaïsme. Et je na l'â découvert, "ce- judaïsme véritable,/ qu'i travers et par le catholicisme. Je n'ai dons rien à regretter, rien à renier de mes avatars passés. Mon judaïsme actuel est la conséquence' logique du paganisme babylonien et des magnificences de l'Eglise que j'ai chantés. Et je bénis le catholicisme pouc m'avoir fait prendre une consdance plus aiguë de ma vocation, de ma destinée, da mon déterminisme, pour m'avoir mieux fait comprendre que j'étais, selon une expression de mon cher maître Maïuiice Barrés, « un instant d'une chose immortelle »., Croyez, etc. Paul Loewengard. Les catholiques semblent très en colère, et je ne vois pas bien pourquoi ? Un homme qui croit a toujours le droH de modifier et de changer sa croyance. Juif d'abord, baptisé ensuite, M. Loewengard essuie son front et revient se. prosterner devant les tables de la loi et le chandelier à sept branches. Il n'y a rien de plus simple et de plus naturel; cela n'a, au surplus, d'importance que pour ceux qui s'étaient imaginé que la grâce était une des forces surnaturelles qui tirèrent lés impies sur le chemin de l'erreur, pour parler dans le langage religieux. En ce qui nous concerne, nous pensons que tout cela n'est, en somme, que question de convention, et c'est aussi une question de liberté. Les mœurs sont heureusement changées depuis quelques siècles, car sans cela il aurait pu en coûter cher, au poète lyonnais de revenir, par les chemins détournés qu'il nous indique à la foi de ses pères. Souvenez-vous de cet aveu de M. de Cosnac, archevêque de Valence, qui, pour bien convertir les Huguenots de son diocèse, se faisait assister de la force armée; et qui raconte avec une visible satisfaction religieuse que quelques centaines de Huguenots s'étaient assemblés dans son évêché. C'est alors jue le commandant des troupes, M. ds Saiiit-.-Ruth, fit donner la garde et commença par attaquer ces pauvres gens qui voulaient croire en Dieu en chantant des cantiques à leur façon. 11 ouvrit ses opérations en faisant brûler plus de deux cents protestants qui s'étaient réfugiés dans une grange. Après ■cette manière de convaincre, les autres malheureux se rendirent-, abjurèrent tout ce qu'on voulait et déclarèrent que décidément la religion romaine était, la plus belle du monde !... « Cette action énergique dé ' M. de Saint-Ruth, écrit Mgr do Cosnac, avança beaucoup les conversions. » Nous le croyons sans peine; et c'est un inconvénient que, fort heureusement, n'aura pas à craindre le poète lyonnais, qui peut tranquillement rentrer à sa svnagogue et se faire remettre (s'il le peut) les illusions religieuses qu'il a couru le risque de perdre pendant ses cinq années d'apostolat catholique.J.-B. M. POINGARE EN RUSSIE M. Poincaré s'embarquera (vraisambla* , blement dans la soirée du 15 juillet pour la Russie. U sera, le 20, à Cranstadt, où B sera reçu par ie Tsar et débarquera à Peter-hof. 11 passera la journée du 21 a Saint-Pétarsbo:urg. l.e 22, il visitera le camp de Krasnoie-Selo et assistera le 23 à une revue.. U s'embarquera. le soir po.iu- la Suède, où il visitera, le 20, à Tullgtirn, le roi de

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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