Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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25 september 1914
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s.n. 1914, 25 September. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cv4bn9xz4h/
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ANVERS, "Vendredi 25 Septembre 1914 Le numéro 20 centimes Cinquante-septième Année - No 17.154 v PRIX DE-L'ABONNEMENT : fAVAB.'.K PAR ANTICIPATION : Anvers Frs 10,— par trimestre Intérieur . . ,,11.50 Hollande et le Grand I 13 75 Duché de Luxembourg \ " ' Autres pays de l'Union Postale Frs 16,— par trimestre. On s'abonne dans tous les bureaux de poste LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires DIRECTION & RÉDACTION : 14, RUE VLEMINCKX, 14 —ANVERS Téléphone : 3761 Annonces : 25 centimes la petite ligne, — 50 ccntijucs la double I g»e 1 franc la ligne sur double colonne. Emissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent. Astronomie 26 septembre Lever du soleil 5 h. 31 m matin — ( 5.34) toucher du soleil . 5 „ 34 „ soir == '17 34) Lever de la lune .... 2 29 „ soir — (14 29) Coucher de la lune .... 9 „ 15 „ s ir = (21.15) Premier quartier le 26 sept.. . — „ 03 „ soir - (12.03) Pleine lune le 4 oct 5 .. 59 „ matin — ( 5.59) Dernier quartier le 12 cet . . 9 .. 33 „ matin = ( 9.33) Nouvelle lune le 19 oct . . . 6 „ 33 „ m.itin =■ ( 6 33) Haute marée à Anvers Matin Soir 26 seat. 8 h. 05 m. ; 8 h. 05) I 8 h. 24 m. = (20 h. 24' 27 sept. 9 h. 00 m. = ( 9 li. 00) 9 h. 38 m. - (21 h. 38) 28 sept. 10 h. !7 m. (10 h 17) | 10 h. 56 m. - (22h. 56) Haute marée à Terneuzen Matin Soir 26 sept. 5 h. 46 m. =• ( 5 h. 46) I 6 h. 18 m. = (18 h 18) 27 sept. 6 h. 43 ni. = ( 6 h. 43) 7 lu 39 m. ~ (19 h. 39) 28 sept. 8 h. 3 • m. = 8 h 32; | 9 h. 28 m. - (21 h. 281 Etat de la mer du Nord .FiiES.siN.GUE,. 25 septembre, 9 h. 16' du matin, mer : calme Port d'Anvers ARRIVAGES DU 24 SEPTEMBRE st. angl. Brtksei.s, cap. Stiff, de Tilbury. st. néerl. Magdai.ena, cap. Meinsma, de HnlL St. dan. st. st. Bi.iciier, cap. Christensen, de. Kotka. DEPARTS DU 25 SEPTEMBRE St. angl Latchiord, cap. Melliken pour I.ondr.es, Par télégraphe " Flessingue " ARRIVES POUR ANVERS 25 septembre, 9 h. 10. m. St. angl. Glencona, c. Fox, de Ramsgate. si. belge Mimstri: df. smkt de Naeyer, d'Ibrail Cargaisons d'Entrée BUREAUX DE MM. MARSHALL & GERLING De Newcastle, st. angl. Dawdon, cap. Steele. 1665 tones rbarbons, à ordre. BUREAUX DE MM. J. F. & F. SCHELLEN De Kotka, st. su éd. st. st. Bi.icher, cap. Christensen. 145.453 pièces bois, à ordre. AVIS STEAMER GORSEMORE » « 269 tonnes maïs cbarge.es par MM. Lôbl & Co. » Le destinataire inconnu de ce lot est. informé parle présent >vis de ce que par ordonnance de Mon sieur le Président du Tribunal de Commerce d'Anvers en date 'du 1? septembre dernier, M'' X. Dek kers, agent maritime, quai Van Dyck, n° 9, à Anvers, a'.étc désigne .comme séquestre pour recevoir l i mnrchaijj-lse. et à l'effet d'en .payer le fret de la vendre pour compte de qui il appartiendra, soit publiquement soit de la main à la main. ■ AVIS m Fred. Olsen Line — NORVÈGE 2 ; MM. les chargeurs pour [ CHRISTIANIA j, qui auraient actuellement des marchandises iô pour la Norvège sent priés de s'adresser chez les agents un ? G De Keyser & Co. m — | GENERAL STEAM NAVIGATION Cy Avis aux chargeurs 10S 57 P°»r 59 LONDRES 24 8 s s MALLARD chargera au N° 16 (Bassins) et 04 partira Lundi le 28 courant. 33 (Sauf imprévus) Les agents, Kennedy, Hanter & Co. 26 99 LAMPORT & HOLT LINE 10 35 Avis aux Chargeurs pour « Montevideo, Buenos - Ayres ainsi que pour Rosario, Campana, Zarate, San Nicolas 56 Les vapeurs suivants seront mis en charge à L1VERPOOL ice'' ' s s HF.RiCHEL (neuf),. 6293 T. pour partir 3 Octobre 1 x s/s VASARI, S401 17 Octobre 5* s/s VERDI, 6577 31 Octobre ^ 'S»u' hnpréynsj. |0 Pour tous renseignements complémentaires s'adresser aux agents , Kennedy, Hunter & Co- i» LAMPORT & HOLT LINE Avis aux Chargeurs » 62 > 62 pour > 62 >62 Bahia, Rio-Janeiro & Santos > 62 et sur connaissements directs 3 62 1- avec transbordement à Rio-de-Janeiro pour Aracaju, Victoria, Antonina, Paranagua *** ■ Sao Francisco 5 ; Santa Catharina, Rio-Grande do Sul Pelotas & Porto Alegre Le steamer VASARI, chargera à LIVERPOOL pour partir le 17 Octobre. (Sauf imprévus) Les agents, Kennedy, Hunter & Co. Peninsulai & Oriental Steam Nav. Co. AVIS Le s s HARLINGTON chargera à ANVERS du 28 au 30 septembre inclus, prenant des marchandises à forfait avec transbordement à Londres pour les ports des Indes Anglaises. Détroits, de la Chine du Japon et de l'Australie Les Agents, John P. Best & Co. AVÏS AUX CHARGEURS pour les ports de l'AUSTRALIE la NOUVELLE ZELANDE la TASMANIE FIJI ISLANDS Le s s X..., de première classe, prêt à charger à ANVERS au commencement du mois d'Octobre, sauf imprévus, acceptera des marchandises pour Fremantle, Adelaïde Melbourne & Sydney direct et en transbordement pour AUCKLAND, WELLINGTON, LYTTLETON PORT CHALMERS et tous les autres ports de l'AUSTRALIE, la NOUVELLE ZÉLANDE la TASMANIE et des FIJI ISLANDS Pour frets et renseignements s'adresser à Hooper, Roeckens & Co. Anvers, 19, Canal des Teinturiers. Le Conflit Européen LES ENVOIS PAR CHEMIN DE FER En vue de ne pas entraver le service du chemin de fer, le public est invité ;'i effectuer ses envois au tant que possible pendant la matinée et au plus tard à 17 heures. LA TURQUIE SUPPRIME LES POSTES ETRANGERES Berne, 21 septembre. — Le bureau international de Berne a été prévenu qu'à dater du 1 octobre prochain tous les sacs postaux pour la Turquie de vront être adressés à la poste ottomane et non aux bureaux étrangers de Constantinople. Services des trains Les lignes et parties de lignes suivantes sont actuellement ouvertes au service de voyageurs et de marchandises dans les limites déjà indiquées : Anvers à Cappellen, id. Ha mont, id. Weelde (Etat, id. Malines, id. Baesrode (Nord), id. HeysLop-den-Berg, Anvers (Sud) à Waerloos, Anvers .'Sud) à Willebroeck. Anvers (Waes) à Gand (Sud), St-Nicplas (Waes) à Waesmunster, Moll à Diest, Herenthals à Westmeerbeek, Açhel à /.onhoven, Bruges à Blankenberghe, id. Heyst, Deynze à Ghvvelde, Gand à Bruges par Eecloo, Eecloo à St-Gillis (Waas), Gomines à Le Touquet, Gourtrai à Bruges, id. Tournai, id. Audenarde, id. Renaix, id. Hazébrouck, Ingelmunster à Thielt et Menin. Ypres à -Cortemarck, Mouscron à Audenarde, Tournai à Lessines via Renaix, id. Leuze, id. Bleliaries, id. Nederbraeckel, Gand à Ostende, Ostende à Cort.ema.rck, Dixmude à Nieuport. Lokeren à Moerbeke, Menin à Boulers, Renaix à Leuze, id. Lessines, id. Tournai via Celles-Escanafflés, Roulers à Hazébrouck par Ypres, Malines à Terneuzen. frains supprimés: entre Tournai et Bassily, Bla-toi et. Quevancamp, Blatcn et Bernissai't, Ath et BlVon, Lessines et Ath, Lessines et Bassily, Renaix et lilaton. Le> autres lignes où le service fonctionne encore nous sont inconnues. TRMNS AU DEPART D'ANVERS CENTRAL Ligne-l'ESSGHEN : les trams ne vont pas au-delà de CAW?ELLEN. Les trains suivants roulent : :î03. 301, 305,,Y)7, 323, 30!\ 313; 315, 327 SD, 317. Entre WvERS (C) et TURNHOUT, tous les trains roulent V^ulièrernent ainsi que les trains entre Anvers il". et LIERRE. Entre An;ers (C), LIERRE ei AERSCHOT, les trains nelvmt pas au-delà de HEYST OP DEN BERG. Les trainssuivants roulent : 724, 748, 556, 720, 734, 558, 722, 750; 740 et 718. Entre Anvès, MOLL et HAMONT, tous les trains roulent régulèrement, sauf les trains 09, 100, 103. 102, 104 et 549, Entre Anver MALINES et BRUXELLES, les trains ne vont pas tiidelà de MALINES. Les tràins Vivants roulent : 212, 218, 224 , 22$,236, 246, 258, 266, 274 et 276. Tous les traite pour MALHSfES font lë service de banlieue. ; Ligne ANvfe-BÔOM-PUERS-TERMONDE-GAND . Les trains àe[ circulent que jusqu'à BAESRODE (Nord). Les trains sikWnts roulènt : au départ, 412, 414, 416, 4|S, 422, 424128, -2910, 430, 436 : A l'arrivée, 41', ,15, 419, 423, 425, 427, 433, 431, et 439. GARE DU SUD Trains vers MALINES (voie directe) viâ Waerloo* ne vont plus que jusque Waerloos. Départ : 4 h. 3', 7 h. 45', 13 b. 31', 19 h. 11'. Tous les trains de ceinture roulent encore. Vers WILLEBROECK et ALQST : les trains ne'rou-lent plus que jusque WILLEBROECK sauf les trains iSO à 16 11. 39, 488 à 18 11. 49 et 3564 à 20 h. 20 qui sont supprimés. Vers BOOM le train 3566 à 13 h. 40 roule comme en temps ordinaire. Le train 3556 à 11,22 roule jusque WILLEBROECK. Le train 3554 dép. 10 h 5 est supprimé.Vers BLANKENBERGHE, le.train 446 de 16 h. 48 est supprimé. Vers LIERRE, viâ VIEUX-DIEU et CONTICH (Caserne), les trains suivants roulent, 3504 à 4 b. 42, 3502 à 7 h. 10, 3516 à 8 b. 9. Vers CON TICH (Caserne) viâ VIEUX-DIEU le train. 3518 à 14 b. 41 roule. Vers CONTICH (Caserne) direct le train 3510, part à 15 h. 4L Vers VIEUX-DIEU', le train 3520 roule à 18 h. 37. Le train de 21 h.10' pour Vieux-Dieu est supprimé STATION D'ANVERS-WAES Trains* d'Anvers-Waes à Gand : 6 b. 46', 9 b. ï 12. li. 9', 14 h. 6', 17 h. 8', 18 b. 30' (ce dernier ne va que jusque St.-Nicolas). Arrivée à la 'Tête de Flandre de St-Nicolas à 6 b. 24', de Gand à 8 h. 34', 10 h. 30", 12 b. 32', 14 h. 30' et 20 h. 10. Le service fies voyageurs entre ST. NICOLAS WAAS GAND (sud) sera interrompu aujourd'hui après le passage du train 3157 arrivant à ANVERS WAAS ;t 8.33' b. N" 3164 départ 9.5" h. d'ANVERS WAAS à GAND SUD, ainsi que. sur la ligne de ST.-N1COLAS-WAAS à PUERS. Dernier départ pour gand sud, 9.5' h. Dernier arrivée de GAND-Sl'D, 8/33' b. CHEMIN DE FER DE MALINES A TERNEUZEN Depuis le 16 septembre 1914, la circulation des trains de voyageurs est limitée aux trains suivants: De Malines pour St.-Nicolas et Terneuzen (trains nos 2, 6, 8, 12) départs à 6 b. 34', 10 h. 31', 13 h. 29' et 18 h. 04'. De St.-Nicolas pour Malines (trains n08 3, 5, 9 et L3) départs à 8 b. 22', 10. h. 57', 15. b. et 19 b. 14'. De St.-Nicolas pour Terneuzen (trains nos 2, 6, 8 et 12) départs à 7 h. 45', 11 h, 43', 15 b. 05' et 19 h. 15". De Terneuzen pour St.-Nicolas et Malines trains n08 3, 5, 9 et 13) départs à;G h. 58', 10 b-, 13 b. 48' et; 18 b. 12'. Après 8" heures du soir, il n'y a plus ni départs, ni arrivées. LE SERVICE DES TRAMWAYS .M. Strauss, écbevin. a réuni hier matin daiis son cibinet M. Delmez, directeur des trams, l'ingénieur I.tmeunier et M. Gyselinck, afin de prendre les mesures nécessaires pour organiser un service de tram sur les lignes de Wilry -k, Hoboken et Vieux-Dieu, en di'hors des fortications. Ce service sera rétabli dans peu de jours. Les environs de Grammont sont actuellement très cimes : le tram Gra.mmont-Scbendelbeke-Opbasselt-Herzele-Gand ronle régulièrement. Le tram Grammont-Aud^nardë, et les trains entre Gamnier.iges-Gramm^nt-Gand et Lessiues-Gi ammont Denderleéuw, ont leurs arrivées et départs.réguliers. LA NAVIGATION LE SERVICE OSTENDE FOLKESTONE ET RETOUR OSTEXDK, 21 septembre. — Nous donnons ci-après le tableau des passagers de la ligne Ostenrie-Fol-kestone et vice-versa depuis le I1' septembre. Départ Arrivée d'Ostende . à Ostende 1 septembre 526 86 2 ». 2-H6 228 3 » 375 — 4 ». 993. 98 5 % » 1582 88 6 » 1337 65 7 .» 1082 127 9 » l/.OO 114 10 ' »» 320 42 11 » 236 76 12 » 137 63 13 »» 108 95 K .» 148 38 15 » 107 127 16 »» 181 81 17 ». 107 82 18 ». 96 102 11151 1512 COMPAGNIE ZEELAND Flessingue, 20 septembre. — Les steamers de la compagnie « Zeeland » Duitschland et Konigin Ri> . genies- feront provisoirement-quatre voyages par semaine vers Folkestone pour .le transport de mai chandises diverses. Le premier vapeur part le dimanche et le mercredi, le second le mardi et le jeudi. LA CAPTURE DU « JIUL Marseille, 18 septembré. — Le steamer allemand Jiul est rentré hier dans notre port avec un équipage français, à la suite de sa capture au large de Bizerte. Ce navire naviguait faussement sous pavillon roumain, lorsqu'il fut arrêté par un croiseur français : il allait de Braïla à Hambourg, avec un plein chargement de farine dissimulé sous un certain nombre de planches, et. le capitaine déclara une cargaison de bois. En présence de cette contre bande de guerre et de la nationalité véritable -du Jiul, son équipage fut retenu prisonnier et le navi re dirigé sur Marseille. DIVERS Rotterdam. — Le st. néerl. Batavier VI, de Bi'ibao à Rotterdam, a été arrêté par les Anglais et- déchargera probablement sa cargaison à Middlesbro. Londres. — Le st. allemand Etiia Rtgkmers, 'qui avait été saisi à Odessa, a quitté ce port pour Se-bastopol le 22 courant, après y avoir déchargé sa cargaison. Messageries maritimes. - Changement d'itinéraire Marseille, 18 septembre. — Désormais, l'escale du Pirée ne sera plus desservie par les paquebots de la ligne d'Odessa partant de Marseille le mercredi, mais par ceux partant le samedi. I——^■————M AU TRIBUNAL DES PRISES Les enquêtes dans l'affaire du Gneisenai: ont cou tinué au tribunal des prises. Les témoins de la contre-enquête sont au nombre de quatorze. Il sera impossible de les entendre tous. Dans ce cas, on continuera lundi prochain. Le premier témoin entendu est Mr Falk, expert nautique. Sur la demande : — Croyez-vous que le Gneisk.nau, calant vingt-cinq pieds, pourrait entrer 'sans difficulté dans le port de Flessingue ? Le témoin répond : — Assurément. I). — Pouvait-il attendre sur la rade d'Anvers le moment de partir? R. — Sans doute. 1). — Pouvait-il partir, dans les circonstances où l'on s'est trouvé, dans les premiers" jours du mois d'août ? B. — Incontestablement, en se faisant assister de remorqueurs et en ayant à bord un équipage suf fisant, 1). — Eut-il obtenu l'un et l'autre ? B. — C'est certain. 11 aurait obtenu endéans les vingt-quatre heures ce qu'il lui fallait. D. — Quel équipage lui fallait-il ? B. — Une vingtaine d'hommes sous la conduite du capitaine devait suffire. I). — A votre avis, rien ne devait empêcher son départ ? B. — Absolument rien. Le témoin déclare qu'à son sens, on eut facile ment recruté à Anvers même le personnel nécessaire pour conduire le bateau à Flessingue. Sur interpellation, il n'admet pas que les hoin mes enrôlés dans ces conditions eussent pu crain (ire que, arrivés à Flessingue, on les retiendrait pour continuer le voyage. Il n'est pas possible qu'on en agisse -ainsi ; l'engagement tel qu'il a été contracté au départ, fait loi. I). — Si, malgré tout, on n'avait pas trouvé le personnel nécessaire à Anvers même, l'eut-on trou ; vé ailleurs? v R. — Partout. A Boom, par exemple. I). — Et pour aller à Brème, combien d'hommes eut-il fallu ? R. — Quelque 70, peut-être même eut-il suffi d'une quarantaine. Mire Vrancken, avocat de la Commission des PHses -- Eh bien ! jusqu'au 5, il y a eu 76 hommes à bord. Voici la liste. (On passe la liste au témoin, qui après l'avoir parcourue, déclare) : — Il y avait là tous les hommes-capables dé faire les, manœuvres. Mr F. Urbain, hydrographe des ponts et chaussées, deuxième témoin, déclare que pour remorquer le Gneisenau à Flessingue, il eut suffi de neuf ou dix hommes à bord de celui-ci. Le capitaine 'devait. savoir- que, en restant dans notre port, il sexposait inévitablement à la saisie. 1). — Comment expliquez-vous qu'il ne soit pas parti ? B. — Il m'est impossible de vous dire à quels mo biles il a obéi. Je ne peux pas deviner les pensées d'autrui. Je suppose que comme bien d'autres per sonnes, il ne s'attendait pas au tour que prendraient les événements. Il pouvait -roire qu'il était en sû reté dans un port neutre. N'étions-nous pas neutres; avant l'attaque de l'Allemagne? Ce qui était certain, c'est que s'il l'avait voulu, il aurait pu partir. D. — On n'y aurait mis aucune opposition ? B. — Aucune. I).-— 11 n'a pas demandé un pilote? H. — Je ne le pense pas. 1). — S'il l'avait demandé, on ne le lui aurait pas refusé ? B. — Certainement non. 3e témoin : M1' Gustave Diricx, capitaine de navire, expert nautique, répond aux questions qui lui sont posées : Je ne comprends pas pourquoi -le capitaine du G ne i sénat s'est 'obstiné à rester à Anvers. 11 aurail pu et dû partir. Rien ne l'en empêchait. Il n'avait qu'à compléter son équipage et se faire remorquer. Il n'avait besoin que de quelques hommes. Pourvu qu'il en eut pour chauffer sa chaudière et pour actionner ses ancres, cela suffisait pour, étant remor qué, se rendre à Flessingue. Il aurait pu entrer à Flessingue, ce n'est pas du tout impossible pour un navire de 8000 tonneaux. Il pouvait tout au moins se placer dans l'avant port. Il y était, en sûreté. Pour aller à Brème, il lui eut fallu quelques officiers en plus. S'il ne parvenait pas à recruter les hommes indispensables à Anvers, il n'avait qu'à télégraphier en Hollande. A Flessingue et à Rotterdam, il eut pu avoir ce qu'il désirait. Ceci en ce qui concerne le voyage à Brème ou à un autre port plus éloigné que les ports hollandais. Pour aller à Flessingue, il pouvait trouver à Anvers les hommes nécessaires : j'en suis convaincu. 4e témoin : M1' Van Bysselberghe, expert nautique.Avec les hommes qui'restaient à son bord, le capitaine du Gneisenau pouvait parfaitement se ren'dre à Flessingue. Une douzaine d'hommes et même une dizaine lui suffisaient amplement pour le gouvernail et les amarres, en se faisant remorquer. 11 aurait pu facilement recruter les hommes nécessaires à Anvers ou en Hollande. Pétulant les grèves ou en a fait venir de Botter-dam.Sur interpellation, le témoin dé-lare encore.: 11 ne fallait pas plus .d'hommes au Gneisenai; pour se îaire remorquer vers Flessingue que pour entrer dans les docks. d'Anvers. D. — S'il s'était adressé en Hollande pendant combien de temps eut-il attendu pour être servi ? B. — Pas, plus de douze heures. f>e témoin, M. Cuvelier, commissaire maritime à Anvers ; Le ïêmoin déclare qu'il ne s'explique l'inaction du capitaine du Ii.m-isenat que par l'ignorance où il aurait été dé la portée des événements ou par la conviction qu'il aurait été d'être en sûreté ici. Ce n'est que le 6 (pie j'ai mis les pieds sur le.navire.Le capitaine me paraissait avoir l'air « désemparé »... Quand je' lui demandai pourquoi il n'était pas parti, il me répondit : — Je n'ai pas d'instructions. Je ne sais à qui în'a-dresser. Il n'y a plus de courtier. Bien ne l'empêchait de partir. Il n'a pas demandé de pilote. On lui en aurait fourni immédiatement. I). — Est ce habituellement le capitaine de navire qui demande mi pilote ? B. — En règle générale, c'est l'armement. Sur la demande de la défense: «Le capitaine ne pouvait-il croire qu'il lui était interdit de partir? Un ordre du gouverneur militaire ne pouvait-il le faire supposer ? » le témoin répond: I^e 4 dans la soirée, MM. Albert Grisar et Oster-rieth sont venus '.-liez moi, se disant envoyés par le général Du four : ils m'ont déclaré qu'il fallait conduire les navires allemands au bassin, pour éviter qu'ils embouteillassent le Meuve. J'ai répondu à ces messieurs qu'il m'était impossible d'exécuter cette mesure, qui était contraire à la Convention de La Haye, et que nous, ne pouvions empêcher. les navires de partir dans un certain délai. Je me suis reiulu chez Mr Urbain, en lui faisant part de la visite de ces messieurs, et de mon refus, en ajoutant que je ne prenais pas sur moi une mesure de ce genre. Le lendemain, j'ai remis au général Dufour le texte de la Conférence de La Haye, et en ajoutant qu'il suffisait d'une surveillance à quai pour empêcher l'éventualité qu'on.redoutait. M. le président. — Le général ayant donné l'ordre dont vous parlez, d'autres pèrsonnes qui en auraient été'prévenues n'auraient-ils pas pu avertir les capitaines allemands et cela n'aurait-il pas pu faire supposer à ceux-ci qu'il leur serait interdit de partir ? B. — Je l'ignore. Mt.re Van Bladel. — Les journaux en ont parlé. Mtre Monheim. — Nous considérons qu'il importe d'avoir communication des ordres qui ont été transmis à ce sujet par le gouverneur militaire de la Position fortifiée .Nous les avons demandées, nous. Nous n'avons reçu aucune réponse. M.le président au témoini. — Ne pourriez-vous pas vous rappeler grosso modo les termes de l'ordre dont vous avez parlé ? Le témoin: — C'était à peu près ceci : « Ordre au commissaire maritime de conduire dans les bassins d'Anvers les navires allemands qui sont échelonnés à quai ». — A la suite de ma communication au général Dufour à laquelle je viens de faire allusion il y a quelques instants, j'ai été voir comment les navires allemands étaient amarrés à quai. Tout était parfaitement en règle. Je suis revenu encore la nuit. Je nie suis ainsi fait un devoir de prendre toutes les précautions nécessaires. Mtre Monheim. — C'est entendu. Quant à l'ordre du gouverneur, je me permets d'insister. Voiis a-t-il été remis? Le témoin. — Je vous ai dit que MM. Grisar et Osterrieth me l'ont communiqué de vive voix. Mtre Monheim. — Il doit donc exister au bureau du gouverneur militaire. Le témoin. — Je l'ignore. Je ne crois pas qu'il existe des ordres é rits de toutes les instructions données. Mtre Van Bladel. — Nous insistons formellement pour avoir •communication de tous" les ordres relatifs à la navigation qui pourraient avoir été donnés depuis le 2 jusqu'au 6 août. M. le président Maquinay. — Le tribunal demande en conséquence à M. le commissaire du gouvernement de réclamer la communication en question. M. le 'commissaire du gouvernement. — Il sera fait droit à cette demande. — L'incident est clos. Sur de nouvelles interpellations, le témoin déclare que ce n'est que le 6 août au soir, entre 6 et 8 heures du soir, que les hommes qui étaient encore à bord, — les 76, — ont été expulsés. Mtre Van Bladel. — Si après cet ordre reçu, M. le commissaire maritime avait reçu la visite du capitaine du Gneisenai' pour demander à partir, le lui eut. il refusé ? Le témoin. — Je n'aurais pas pris sur moi de refuser.Le témoin déclare que la veille deux grands navires sont partis une heure après la réception d'un télégramme de leur armement. I). — Quel était l'état de la marée quand ces navires sont partis ? B. — Je ne saurais de mémoire vous donner une indication à cet égard. I). — Le G ne i sénat peut-il partir à tout état de la marée ? B. — Non. I). — Aviez-vous enjoint un délai de départ ? B. — Je n'avais pas à faire cela. En fait, j'ai laissé un délai très large aux navires, dont ils n'avaient qu'à profiter. J'avais du reste carte blanche à cet égard. Sur interpellation, le témoin déclare encore: Dans la nuit du 6 au 7, n'y avant plus personne à bord, des gendarmes-ont été chargés .de la garde-du Gneisenai'. Le 7, des gardiens, appartenant à la douane, ont été mis à bord de tous les navires saisis. sans distinction. M. le juge Ist.as, assesseur, interroge le témoin, en revenant sur la question de Tordre du gouverneur militaire, sur le point de savoir si l'embouteil-lement dont il a été question eut été à redouter sur la partie belge de l'Escaut ou sur la partie hollandaise.Le témoin'répond : Sur la partie belge, jusqu'à la frontière. D. — Il s'agissait Vlonc d'une précaution militaire? B. — En effet: Le témoin déclare encore que dès le 2 il y a eu des navires qui ont demandé l'entrée dans les bassins.6e témoin : M. Buîcke, capitaine du port. Ce témoin déclare aussi que vraisemblablement le G.neisenat n'a pas quitté le port en temps utile, bien qu'il eut encore un équipage suffisant, parce qu'il ne recevait plus d'ordres de son armement. C'est le 6 qu'il a été conduit dans les bassins à sa demande. S'il avait demandé des pilotes,on lui en eut donné. 60 hommes étaient amplement suffisants pour lui permettre de partir dans telle direction qui lui paraissait convenable. Treize hommes lui suffisaient pour démarrer. C'était autrement facile avec des remorqueurs. D. — Comment se fait-il que le capitaine ne pouvait plus prendre des ordres? Si les chefs du bureau des courtiers étaient partis, il devait rester des chefs de bureau, des commis ? B. — Assurément. Ils n'étaient pas, sans doute, au courant et n'osaient prendre la responsabilité d'une décision. Le témoin déclare formellement que jamais aucun empêchement n'a été mis au départ des navires. C'est le capitaine du port seul qui pouvait donner des ordres, à cet égard. Si les capitaines étaient munis des papiers nécessaires, a délivrer par le commissariat maritime, par la douane, ils étaient complètement libres de partir. 7e témoin : M. le directeur du pilotage, déclare qu'il n'a été refusé des pilotes à aucun navire allemand qui en réclamait. On n'a jamais refusé de pilote. On en donne encore toujours. La" Hollande a retiré les siens, nous, ne savons pourquoi. Elle a fa.it. savoir dès le 5 qu'on ne pouvait plus compter sur le balisage. Mais ceci est sans relevance quant au passage avec le secours de nos pilotes. * * La continuation est renvoyée à la semaine prochaine.

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Dit item is een uitgave in de reeks Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1858 tot 1979.

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